Le Maroc, en sa qualité de co-président du Forum Global de Lutte contre le Terrorisme…
Lutte contre le terrorisme: le Maroc participe à la 21e session du GCTF au Caire
Publié leLa 21ème session du comité de coordination du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF) a débuté jeudi au Caire avec la participation du Maroc.
La délégation marocaine est composée notamment du directeur des questions globales au ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Ismail Chekkouri, et du chef de service des questions à caractère sécuritaire et social au sein de la même direction, Amine Aboussaid.
Au début de la réunion, le Maroc a passé la présidence du GCTF à l’Egypte après trois mandats successifs, conjointement avec les pays-bas entre 2015 et 2019, avec le Canada de 2019 à 2022 et avec l’Union européenne (UE) depuis septembre 2022.
L’Egypte assurera désormais la présidence du Forum jusqu’à 2025 conjointement avec l’UE.
Durant sa présidence du Forum, le Maroc a assuré des missions de coordination et un rôle pionnier et efficient pour la consolidation d’une approche collective au sein de ce mécanisme. L’approche marocaine a été caractérisée par le travail collectif, l’efficience et l’attachement fort aux principes de solidarité et de coopération internationale, conformément aux orientations du roi Mohammed VI, visant à consolider le rôle pionnier du Royaume en tant qu’acteur responsable et efficient dans l’action internationale multilatérale.
Lire aussi: GCTF: Le Maroc co-préside avec l’UE deux réunions sur la lutte contre le terrorisme
A cet effet, le Maroc a exprimé un engagement constant vis-à-vis de la défense des priorités de l’Afrique, dans le cadre des travaux du Forum mondial de lutte contre le terrorisme, afin d’apporter des réponses innovantes à même de s’adapter, ainsi qu’une dynamique vis-à-vis des défis de sécurité et de stabilité dans le continent.
Dans le cadre de la présidence conjointe du Maroc, le Forum a placé l’Afrique en tant que priorité extrême dans sa vision stratégique pour la prochaine décennie (2021-2031).
De plus, le Forum comprend deux groupes de travail régionaux dédiés à l’Afrique (Afrique de l’Est et Afrique de l’Ouest), lancés en coopération avec plusieurs institutions et instances dans le cadre du Pacte mondial de coordination contre le terrorisme, ainsi que de nombreux initiatives et programmes ayant trait au développement des compétences contre la menace terroriste en Afrique.
Cette dynamique s’est poursuivie avec la même cadence durant les trois mandants du Maroc à la tête du Forum, renforçant ainsi sa place en tant que membre leader et actif au sein de la communauté internationale en matière de lutte contre le terrorisme.
Le bilan de la présidence du Maroc comprend notamment l’organisation de 6 réunions ministérielles, 13 réunions du comité de coordination du Forum, l’élaboration et l’adoption de 32 documents de travail, ainsi que plus de 138 réunions des groupes de travail et d’experts.
Lire aussi: Département d’État américain: « le Maroc continue d’atténuer le risque de terrorisme »
Ce bilan honorable reflète le rôle pionnier du Maroc dans le système multilatéral international, notamment en ce qui concerne les questions de la paix et la sécurité internationales. Elle témoigne aussi de la crédibilité dont jouit le Royaume au niveau international et constitue un engagement renouvelé pour la poursuite de la contribution aux actions du Forum, ainsi qu’aux actions de la communauté internationale pour lutter contre les menaces terroristes et l’extrémisme violent.
Le Forum mondial de lutte contre le terrorisme, qui comprend 30 membres (29 pays + l’UE) est une plateforme lancée en 2011 sous la présidence conjointe de la Turquie et des Etats-Unis. Il coopère étroitement avec de nombreuses organisations internationales et régionales, y compris l’ONU.
Les structures du Forum sont constituées de 5 groupes de travail, concernant la lutte contre l’extrémisme violent, les combattants terroristes étrangers, la justice pénale et l’Etat de droit, le développement des compétences en Afrique de l’Ouest et le renforcement des compétences en Afrique de l’Est.