Un important responsable militaire du Hezbollah pro-iranien a été tué dans une frappe israélienne qui…
Liban: un commandant du Hamas tué dans une frappe israélienne
Publié leUn responsable du Hamas dans le camp de réfugiés palestiniens d’Aïn el-Heloué au Liban a été tué vendredi par une frappe aérienne israélienne dans le sud du pays, selon le mouvement islamiste palestinien et l’armée israélienne.
Une frappe israélienne a visé ce responsable de la sécurité du Hamas du camp d’Aïn el-Heloué alors qu’il se trouvait à l’intérieur de son véhicule dans la ville de Sidon », a indiqué une source sécuritaire libanaise, qui a requis l’anonymat car elle n’était pas autorisée à parler aux médias.
Un correspondant de l’AFP a vu des secouristes sortir un corps carbonisé du véhicule tandis que des soldats bouclaient la zone, au sud de Sidon, près du camp, le plus grand des 12 camps officiels de réfugiés palestiniens du Liban.
Le Hamas a déclaré dans un communiqué que son « commandant » Samer al-Hajj avait été tué « lors d’une frappe sioniste dans la ville de Sidon ».
Dans un communiqué, l’armée israélienne a confirmé avoir dans une frappe aérienne « éliminé » Samer al-Hajj, qu’elle a identifié comme « un haut commandant » du Hamas au Liban.
Selon elle, « ce commandant des forces militaires dans le camp d’Aïn el-Heloué » était « responsable de l’avancement des attaques terroristes et des lancements de projectiles depuis le Liban vers le territoire israélien », et « du recrutement et de l’entraînement » d’agents.
Selon l’agence de presse libanaise NNA, « deux civils ont été blessés » également dans la frappe, effectuée par un « drone ennemi ».
Les canaux du Hamas sur l’application de messagerie Telegram ont diffusé une vidéo de jeunes hommes défilant dans ce qui est présenté comme le camp, « après qu’un martyr du Hamas soit tombé dans le bombardement de son véhicule par un drone israélien ».
Au cours des dix derniers mois, Israël a pris pour cible à plusieurs reprises des responsables du mouvement islamiste palestinien au Liban, dont 18 ont été tués dans cette période, selon un décompte de l’AFP.
Il s’agit de la première frappe de ce type à Sidon depuis que le Hezbollah libanais, allié du Hamas, et Israël ont commencé à échanger des tirs transfrontaliers quasi quotidiens à la suite de l’attaque du mouvement palestinien sur le sol israélien, le 7 octobre, qui a déclenché la guerre de Gaza.
En janvier, une frappe, israélienne selon un responsable de la défense américaine, avait tué le numéro deux politique du Hamas, Saleh al-Arouri, et six autres militants dans le bastion du Hezbollah au sud de Beyrouth. Israël n’a pas revendiqué cette attaque.
En mars, le Hamas a déclaré qu’un de ses membres avait été tué lors d’une frappe israélienne au Sud-Liban qui, selon les médias d’État, a fait trois morts.
En mai, le Hamas a aussi fait part de la mort d’un « commandant » dans une frappe israélienne dans l’est du Liban, près de la frontière syrienne.