Près d’un tiers des Marocains souhaiteraient faire un changement d’emploi en 2022, ressort-il d'une étude…
Liban: près de 1.500 Marocains demandent leur rapatriement au Royaume
Publié lePrès de 1.500 Marocains vivant au Liban se sont inscrits auprès de l’ambassade du Royaume à Beyrouth pour demander leur rapatriement.
Suite à l’intensifications des frappes israéliennes sur certaines parties du Liban, dont notamment le sud, en plein confit avec le Hezbollah, le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a mis en place une cellule de crise au profit des ressortissants marocains vivant dans le pays.
Alors que le Liban connaît une vague de départs massifs de ressortissants étrangers, les Marocains encore bloqués réclament une organisation rapide de vols pour leur rapatriement vers le Royaume ou vers des pays voisins sûrs. Sur les réseaux sociaux, ceux-ci multiplient ainsi les appels dans sens.
Selon des sources concordantes, les services du ministère dirigé par Nasser Bourita continuent de coordonner avec l’ambassade du Maroc à Beyrouth. Les membres de la cellule de crise contactent activement les Marocains encore présents dans le pays, les incitant à s’inscrire en fournissant leurs noms, ceux de leurs enfants et les numéros d’identification (CNI ou passeports). Ces informations peuvent être remises directement à l’ambassade ou envoyées via WhatsApp ou par e-mail.
Il faut noter que ces opérations d’inscription sont préventives, visant à faciliter d’éventuelles opérations d’évacuation si des instructions sont reçues.
Plusieurs pays occidentaux ainsi que des pays arabes, comme l’Arabie saoudite, ont appelé leurs ressortissants à quitter le Liban, tandis que les autorités marocaines n’ont pas encore émis d’appels.
Lire aussi. Liban: le témoignage d’une Marocaine fuyant les bombardements israéliens
Ce jeudi 26 septembre, Israël a annoncé sa détermination à combattre le Hezbollah au Liban « jusqu’à la victoire », rejetant un appel international à un cessez-le-feu de 21 jours alors que les frappes aériennes se poursuivent sur l’est et le sud du pays.
Pour la quatrième journée consécutive, l’armée israélienne a mené de nombreuses frappes contre le mouvement islamiste, soutenu par l’Iran, qui a affirmé avoir ciblé des installations de production militaire près de Haïfa, le grand port du nord d’Israël.
Des bombardements intensifs ont notamment visé l’est du Liban, l’un des bastions du Hezbollah, où une frappe a fait 20 morts, presque tous des Syriens, à Younine, une localité proche de Baalbeck, selon le ministère libanais de la Santé.