Les biens verts résistent malgré le ralentissement du commerce mondial, selon l’ONU

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Des éoliennes dans un parc à Villar de los Navarros, province de Saragosse en Espagne, le 5 avril 2022. Crédits photo: Cesar Manso / AFP.

Les exportations de biens verts, tels que les éoliennes et les véhicules électriques, ont réussi à se maintenir l’an dernier malgré le ralentissement du commerce mondial, a indiqué l’ONU jeudi.

Le commerce mondial a atteint une valeur record de 32.000 milliards de dollars en 2022, selon la dernière mise à jour des données sur le commerce mondial publiée par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced).

Toutefois, dans un contexte de détérioration des conditions économiques et de montée des incertitudes, la croissance est devenue négative au cours du dernier semestre de l’année et devrait stagner au premier semestre 2023.

La bonne nouvelle, indique la Cnuced dans un communiqué, est la bonne performance du commerce des produits verts, dont la croissance est restée forte tout au long de l’année.

Les biens verts, également appelés biens écologiques, désignent les produits conçus de façon à utiliser moins de ressources ou émettre moins de polluants que leurs équivalents traditionnels.

Contrairement à la tendance globale à la baisse, le commerce de ces produits verts a augmenté d’environ 4% au cours du second semestre de l’année. Leur valeur cumulée a atteint le chiffre record de 1.900 milliards de dollars en 2022, soit une augmentation de plus de 100 milliards de dollars par rapport à 2021.

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« C’est une bonne nouvelle pour la planète », déclare Alessandro Nicita, l’un des auteurs du rapport, « car ces biens sont essentiels à la protection de l’environnement et à la lutte contre le changement climatique ».

Parmi les biens verts qui se sont particulièrement bien portés figurent les véhicules électriques et hybrides (+25%), les emballages non plastiques (+20%) et les éoliennes (+10%).

La Cnuced, principale institution de l’ONU chargée du commerce et du développement, s’attend à un essor des industries vertes à mesure que les pays intensifieront leurs efforts de lutte contre le changement climatique et de réduction des émissions.

L’organisation prévoit que le marché mondial des voitures électriques, de l’énergie solaire et éolienne, de l’hydrogène vert et d’une douzaine d’autres technologies vertes atteindra 2.100 milliards de dollars d’ici à 2030, soit quatre fois plus que leur valeur actuelle.

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