L’enseignement supérieur public ne sera pas payant pour les familles aisées
Publié leAprès de longs débats, les groupes parlementaires sont arrivés à un accord selon lequel les familles aisées n’auront plus à payer les frais d’inscription dans les facultés et les écoles d’enseignement supérieur public.
Selon la parution du mercredi 13 février du quotidien Al Massae, l’article 48 du projet de loi-cadre relatif à la réforme de l’Education nationale sera aboli. Cet article déclarait que les familles aisées auront à payer des frais d’inscription dans les facultés et les écoles d’enseignement supérieur public en premier lieu puis dans les lycées publiques en deuxième lieu. Ce qui avait causé une levée de boucliers chez certains députés qui jugeaient difficiles de définir le niveau de revenu d’une famille dite aisée.
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Autre point sur lequel les députés étaient en désaccord est l’enseignement de matières scientifiques en langues étrangères. Le PJD, l’Istiqlal ainsi que le PAM insistaient sur la nécessité d’étudier toutes les matières en langues officielles du pays à savoir l’arabe et l’amazigh, tandis que le groupe de l’union constitutionnelle considérait important de s’ouvrir sur les langues étrangères. Selon le quotidien, Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, aurait toutefois réussi à réduire les divergences sur le sujet. Il a ainsi été décidé lundi 11 février d’adopter le principe d’ « alternance » et qui consiste à enseigner certains contenus et modules en langue étrangère.
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Pour rappel, le projet de loi-cadre de la réforme de l’enseignement avait pour but de rétablir le principe de l’égalité des chances et la solidarité familiale et intersectorielle.