Le PP demande les noms de tous les responsables impliqués dans «l’affaire Brahim Ghali»

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Pablo Casado, président du Parti Populaire (PP)./DR

Le Parti Populaire (PP) veut connaître les noms de tous ceux impliqués ou au courant de cette «opération clandestine», qu’ils soient au sein du gouvernement, de la police, de l’armée ou de l’hôpital où a été admis le chef séparatiste.

Une question parlementaire rédigée par le parti de droite exige du gouvernement espagnol de révéler «expressément si le président Pedro Sanchez, le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska , et la vice-présidente de l’époque Carmen Calvo étaient au courant de l’opération «clandestine» ayant permis l’entrée de Brahim Ghali sur le sol espagnol le 18 avril dernier pour y être soigné du Covid.

En plus de révéler les noms des responsables impliqués dans cette affaire au sein de la police et de l’armée, le Parti Populaire exige du gouvernement de divulguer «le degré de participation et de connaissance» de la présidente de La Rioja (province où Brahim Ghali a été accueilli), ainsi que de la déléguée du gouvernement d’Aragon.

Une question déjà posée par le parti en juin, et à laquelle l’exécutif avait déclaré par écrit «qu’il avait caché cette opération à la déléguée du gouvernement d’Aragon de l’époque, rapporte le quotidien ABC.

 

Lire aussi: Affaire Ghali: le juge Rafael Lasala refuse de classer l’affaire

 

Les questions du PP seront sans surprise esquivées par le gouvernement, avance le quotidien espagnol, notant que la «loi des secrets officiels», promulguée durant le régime du dictateur Francisco Franco demeure toujours en vigueur.

Cette même loi bloque d’ailleurs le juge d’instruction, Rafael Lasala, qui enquête sur l’entrée «illégale» du chef séparatiste sur le territoire espagnol le 18 avril. Ce dernier avait pu citer à comparaitre sur le banc des accusés, l’ex-ministre des Affaires étrangères espagnoles, Arancha Gonzalez Laya, qui avait notamment cité la loi sur les «secrets officiels» pour éviter les questions du magistrat.

Malgré la tentative de la défense de l’ex-ministre des AE de classer l’affaire, le juge d’instruction a refusé de classer l’affaire. Dans son rendu datant du 7 octobre, le juge a mis en doute les raisons «humanitaires» derrière lesquelles s’abrite l’accueil du chef séparatiste, considérant qu’il y a eu «une violation frontales des règles de base de l’espace Schengen», en faisant rentrer Brahim Ghali sous une fausse identité et sans devoir passer par le contrôle aux frontières.

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