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Le pétrole dopé par un éventuel embargo européen sur les hydrocarbures russes
Publié leLes prix du pétrole poursuivaient leur hausse vendredi, l’Allemagne, initialement opposée, commençant à assouplir sa position quant à un éventuel embargo européen sur le pétrole et le gaz russes.
Le ministre allemand de l’Economie, Robert Habeck, a assuré mercredi lors d’une conférence de presse que l’Allemagne avait été « plus rapide » que prévu dans son émancipation progressive du charbon et du pétrole russes imposée par le conflit ukrainien.
La part du brut importé de Russie est ainsi tombée de 35% avant le conflit à environ 12%. De sorte qu’un embargo européen sur le pétrole russe serait désormais « gérable », a-t-il affirmé.
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Les ministres européens en charge de l’énergie se réuniront lundi 2 mai en « session extraordinaire », a annoncé mercredi soir la ministre française en charge de la Transition écologique, Barbara Pompili, après la décision du groupe russe Gazprom de suspendre dès mercredi les livraisons de gaz vers la Bulgarie et la Pologne.
« Les préoccupations relatives à l’approvisionnement l’emportent nettement sur l’effet d’un dollar américain plus fort, qui atteint son plus haut niveau depuis deux décennies » par rapport à un panier d’autres devises, souligne Victoria Scholar.
Un dollar fort pèse d’ordinaire sur le prix du brut, puisqu’il affaiblit le pouvoir d’achat des investisseurs utilisant d’autres devises.