Auteur des «Soldats», un essai qu’il vient de publier aux éditions «Almuzara» sur l'importance d'investir…
Le Maroc accusé d’être derrière la « fraude électorale » à Melilla
Publié leLes tensions s’accentuent à Melilla après des soupçons de fraude électorale. La police et même le Centre national de renseignement (Centro Nacional de inteligencia, CNI) mènent l’enquête sur une supposée implication du Maroc, plusieurs personnes ont été arrêtées.
La police, la Garde civile espagnole et le CNI enquêteraient sur une plainte accusant Rabat d’être derrière l’achat de votes électroniques au profit du parti musulman de la ville, Coalicion por Melilla (Coalition pour Melilla), rapporte El Confidencial, citant de hauts responsables de la Police et de la Garde civile.
Des accusations qui ont secoué l’enclave à la veille des élections municipales et régionales du 28 mai.
Les soupçons ont démarré lorsque le taux de votes par correspondances dans la ville a été révélé. Il est d’un peu moins de 18%, plus que dans n’importe quelle autre région autonome espagnole.
Mustafa Aberchan, ancien président de Melilla (1999-2000), est le principal accusé dans cette affaire. Le candidat musulman a été accusé des mêmes faits lors des élections de 2008. Cette année encore il est accusé d’avoir payé des familles nécessiteuses entre 50 et 200 euros pour aller voter, rapporte l’AFP.
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L’enquête ouverte par les autorités espagnoles a mené à l’arrestation de pas moins de neuf personnes ce mardi 23 mai.
L’identité de la plupart des personnes arrêtées n’a pas encore été dévoilée, mais des sources proches de l’enquête ont confirmé au quotidien El Mundo qu’il s’agit de « personnes qui était en charge d’attirer des familles défavorisées pour acheter leurs votes ».
Une grande somme d’argent a d’ailleurs été retrouvée lors des différents perquisitions menées par la police locale, note la même source.
Selon l’agence Europa Press précise que le neveu de Mustafa Aberchan figure parmi les personnes arrêtées.
Le candidat musulman n’est actuellement pas mis en cause par le juge d’instruction qui mène les investigations. Des perquisitions sont actuellement en cours et devraient se poursuivre durant les prochains jours.