La revue de presse du samedi 26 février

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La revue de presse de ce mardi 31 octobre
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Le coût de la campagne de vaccination, le Maroc produit plus d’électricité, le pouvoir d’achat des Marocains mis à mal…  Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire:

 

Challenge

Campagne nationale de vaccination: la facture a atteint les 7,5 Mrds de DH.

Le Maroc n’a pas lésiné sur les moyens pour acquérir les vaccins nécessaires, afin de protéger les Marocains. En effet, selon les données du ministère de l’Economie et des Finances sur le financement de la campagne de vaccination, le Maroc a déboursé, à ce jour, 7,5 milliards de DH pour l’acquisition du vaccin anti-Covid 19. Plusieurs entités et institutions nationales ont contribué à cet effort, notamment les organismes gestionnaires tels que la CNSS et la CNOPS pour la prise en charge de leurs affiliés. Ce montant a ainsi permis d’acquérir une quantité de vaccins livrés qui a atteint 71 millions de doses. De sources concordantes, on note que le coût moyen d’un vaccin anti-covid-19 acquis par le Maroc serait de 105,63 DH/dose. Environ 53,4 millions de doses ont été administrées.

 

La Vie Eco

Électricité: le Maroc produit plus et exporte plus.

L’évolution des principaux indicateurs du secteur de l’énergie électrique traduit une dynamique particulière de ce secteur pour l’année 2021. Ainsi, selon une note du ministère des Finances, la production de l’énergie électrique au niveau national s’est renforcée de 6,5% au terme de l’année 2021, après une baisse de 3,9% un an plus tôt. Cette progression tient compte de l’amélioration de la production privée de 5,3%, de celle de l’ONEE de 11,9% et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 de 5,2%. Par rapport à fin 2019, la production de l’énergie électrique s’est accrue de 2,3%. Les échanges du secteur avec l’extérieur ont été marqués à fin 2021 par une hausse du volume de l’énergie exporté de 36,5% et une baisse du volume importé de 19,6%. A fin 2021, le volume de l’énergie exportée a dépassé celui de l’énergie importée de près de 24%.

 

Tel Quel

Sécheresse: faut-il encore miser sur les barrages?

Depuis le milieu des années 1960, pour assurer la sécurité hydrique du Royaume, on construit des réservoirs d’eau artificiels qui stockent l’eau de pluie ou de ruissellement suite à la fonte des neiges. Aujourd’hui, le pays peut s’appuyer sur 149 grands barrages, dont la capacité dépasse les 19 milliards de mètres cubes, ainsi que sur 136 petits et moyens ouvrages. Cependant, pour Halima Jounaid, spécialiste des questions liées à l’eau et membre de l’Alliance marocaine pour le climat et le développement durable, il « reste utile » de construire des ouvrages qui, lors d’une année pluvieuse, permettent un « stockage efficace de l’eau », mais « leur durée de vie est limitée à cause de l’envasement ». Charafat Afailal, ex-ministre déléguée chargée de l’eau, estime que le défi est désormais de réussir le mix entre ressources conventionnelles et non conventionnelles.

 

La Nouvelle Tribune

Le Maroc parmi les pays les plus exposés au stress hydrique.

Le volume des ressources hydriques au Maroc ne cesse de diminuer d’année en année, se situant autour de 600 mètres cubes par habitant, contre 2500 dans les années 1960. Selon le World Resources Institute, le Maroc compte parmi les pays les plus menacés par une pénurie d’eau, en occupant la 23ème place sur 165 pays exposés aux risques hydriques. Cette situation est causée par les conséquences climatiques, l’augmentation de la demande et des carences liées à la gestion de l’eau et l’entretien des infrastructures.

 

L’Observateur du Maroc et d’Afrique

Hausse des prix: crainte de la dégradation du pouvoir d’achat.

Abderrazak El Hiri, économiste, a indiqué que la hausse des prix enregistrée ces derniers mois au Maroc peut être expliquée par les conditions climatiques très sévères. En effet, le déficit de précipitations de 644 m3 moyenne par rapport à une année normale et de 90% par rapport au mois de janvier de l’année dernière “est l’une des raisons principales de la flambée des prix de beaucoup de produits alimentaires”, a-t-il expliqué dans un entretien à la publication. Ensuite, la conjoncture internationale, marquée par des difficultés d’approvisionnement et des dysfonctionnements au niveau de la chaîne logistique a entraîné une hausse vertigineuse des prix des céréales, des légumineuses, du baril du pétrole et du gaz, entre autres. “On craint sérieusement une stagflation qui se caractérise par une croissance faible, un chômage élevé et une inflation forte. L’impact est donc évident sur la dégradation du pouvoir d’achat des Marocains”, juge-t-il.

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