La revue de presse du mardi 22 février

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La revue de presse du mardi 16 mai

Le dialogue social démarre ce jeudi, l’Intérieur accompagne le Programme de développement des préfectures et des provinces, économie sociale et solidaire: le Maroc œuvre pour l’aménagement d’un cadre juridique ou encore la surveillance électronique comme alternative à la détention provisoire…, voici les principaux titres de la presse nationale parue ce mardi 22 février 2022:

L’Economiste
Le dialogue social démarre ce jeudi

C’est ce qu’a annoncé le Chef du gouvernement lors de la 6e édition du Forum parlementaire international de la justice sociale qui s’est tenu à la Chambre des conseillers. Des invitations ont été lancées aux partenaires sociaux, la CGEM et les syndicats les plus représentatifs. Il a invité les participants à ce que cette séance soit une occasion pour réfléchir de manière sérieuse et responsable afin de se mettre d’accord sur une charte nationale en la matière. Celle-ci fixe les droits et les devoirs des différents acteurs et met en place les règles et les structures de base du dialogue. Le chef de gouvernement est convaincu que tous les partenaires vont placer l’intérêt supérieur du pays au dessus de toute considération.

Fruits et légumes: la commercialisation, la grande oubliée

Si le Plan Maroc Vert a réussi à booster la productivité au sein de la filière fruits et légumes, il a en revanche négligé le volet commercialisation. Avec une superficie de 725.000 ha, cette filière a enregistré en 2018 une production de 11,4 millions de tonnes. Une évolution importante est donc enregistrée sous l’effet de l’extension des plantations et de l’introduction de techniques modernes de production. Mais la commercialisation n’a pas bénéficié des mêmes avantages en termes d’encadrement et d’organisation. La multitude des intermédiaires et le manque de contrôle continu accentuent la spéculation au niveau de l’aval de la filière agricole avec des conséquences sur les producteurs et surtout les consommateurs. C’est ce qui explique, en partie, la flambée des prix sur les marchés.

Aujourd’hui le Maroc
Transbordement de conteneurs: APM Terminals Tangier bat un nouveau record

APM Terminals Tangier confirme son positionnement en tant qu’acteur majeur de transbordement. Les indicateurs arrêtés à fin 2021 démontrent clairement cette tendance du fait que l’opérateur a augmenté significativement son volume transitaire. Un nouveau record est ainsi battu. APM Terminals Tangier déclare avoir traité, en 2021, 2.225.678 conteneurs EVP (équivalent vingt pieds) contre 2.021.482 en 2020 marquant ainsi une progression de 10% comparé à l’année précédente. «Ce record de volume, soit 49% de plus que sa capacité nominale, vient une fois de plus confirmer le titre décerné à APM Terminals Tangier en tant que meilleur terminal du groupe Maersk pour l’année 2021, ainsi que son fort positionnement dans la région de l’ouest méditerranéen en particulier et dans l’industrie portuaire en général», indique l’opérateur.

L’Intérieur accompagne le Programme de développement des préfectures et des provinces

Pour répondre à la complexité de l’action publique au niveau des territoires, de nouveaux instruments de développement local interviennent pour compléter et clarifier le dispositif déjà mis en place. La Direction générale des collectivités territoriales relevant du ministère de l’intérieur vient d’ailleurs de publier un guide méthodologique sur le «Programme de développement de la préfecture ou de la province» faisant état du processus d’élaboration, de suivi et d’évaluation. Ce document est destiné aux élus et aux responsables de la préfecture et de la province, à leur personnel administratif et technique, aux responsables des services déconcentrés de l’État, aux acteurs socio-économiques et aux représentants de la société civile locale impliqués dans le processus de développement de la préfecture ou la province (PDP).

L’Opinion
Économie sociale et solidaire: le Maroc œuvre pour l’aménagement d’un cadre juridique

Avec la mise en œuvre du Nouveau Modèle de Développement (NMD), le secteur de l’économie sociale et solidaire est devenu le troisième pilier du développement socio-économique du Maroc, aux côtés des secteurs public et privé. Les coopératives en sont les principales bénéficiaires. A cet égard, le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire a lancé un appel d’offres en vue de mener une étude relative à la structuration et au renforcement du cadre juridique et réglementaire de l’économie sociale et solidaire au Maroc. Pour la réalisation de cette étude, le ministère a alloué une enveloppe financière de 4 millions de dirhams, dans le but de préparer une loi-cadre accompagnant l’économie sociale et solidaire, levier de promotion de l’entrepreneuriat, et qui crée une coordination et une synergie entre les acteurs public et privé.

Le Matin
Coopération économique: Le Maroc et Israël signent un accord pour la création de zones industrielles qualifiées

Le Maroc et Israël tracent les lignes fondatrices de leur coopération industrielle et commerciale. En signant, lundi à Rabat, un nouvel accord de coopération économique, les deux pays se dirigent vers la création de zones industrielles qualifiées sur le territoire marocain. Selon les termes de l’accord signé par le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, et la ministre israélienne de l’Économie et de l’industrie, Orna Barbivai, ces zones permettront de concrétiser la coopération tripartite Maroc-Israël-États-Unis dans le domaine du commerce et de l’investissement et de faciliter l’accès direct des marchandises produites dans ces zones au marché américain. L’accord prévoit aussi la participation aux foires commerciales et conventions économiques qui se tiendront dans les deux pays, l’échange d’expertise et l’organisation d’événements promotionnels et de visites d’affaires.

Libération
La transition environnementale a renouvelé les liens entre matières premières et industrialisation (PCNS)

La transition environnementale a renouvelé les liens entre les matières premières et l’industrialisation, indique un policy brief du Policy Center For The New South (PCNS). « Les liens historiques entre les matières premières et l’industrialisation des nations sont bien connus, mais la transition environnementale les a assurément renouvelés », écrit Yves Jégourel, l’auteur de ce policy Brief, publié sous le titre « Transition environnementale, matières premières et industrialisation: quelles synergies engager? ». « Synonyme d’une demande en forte hausse pour le cuivre, le nickel, le cobalt, le lithium ou, de manière non exhaustive, pour certaines terres rares, elle constitue une opportunité unique pour développer des industries métallurgiques au sein des pays en développement ou émergents qui en disposent », affirme Jégourel, Senior Fellow au PCNS et professeur des Universités à l’Université de Bordeaux.

Al Massae
Baisse des réserves d’eau dans les barrages du bassin de Sebou

Les réserves d’eau stockées dans les 11 barrages relevant du bassin de Sebou ont diminué d’environ 10 % par rapport à la même période de l’année dernière, en raison de la sécheresse et du manque de précipitations durant la saison d’hiver de cette année, selon des données fournies par une source proche des services du bassin de Sebou. De même, la quantité d’eau stockée dans les barrages du bassin de Sebou au cours du mois en cours est de 54%, alors que les réserves d’eau dans les mêmes barrages au cours du même mois de l’année dernière atteignaient 64%, selon la même source. De ce fait, les autorités compétentes sont appelées à prendre des mesures urgentes pour rationaliser l’exploitation des ressources en eau dans les zones concernées afin d’éviter l’aggravation de la situation.

Al Alam
Surveillance électronique comme alternative à la détention provisoire?

Le ministère de la justice continue de discuter du projet de procédure pénale avec le reste des composantes de la justice, avant de le soumettre en conseil de gouvernement. Alors que plusieurs associations de défense des droits de l’homme et barreaux appellent à mettre un terme au problème de la détention préventive, qui entraîne une surpopulation carcérale, l’avant-projet de loi conçu par le ministère de la justice comporte des dispositions visant à réduire la proportion de personnes placées en détention provisoire . À cet égard, le texte prévoit notamment la possibilité de recourir à la détention à domicile sous surveillance électronique.

Les producteurs de poulets de chair tiennent l’ONSSA pour responsable des poulets destinés aux Marocains

Les producteurs de poulets de chair ont promptement répliqué au rapport annuel du Conseil économique, social et environnemental (CESE) selon lequel une proportion de 80 % de la viande de volaille consommée par les Marocains n’est pas contrôlée, en attribuant la responsabilité de cette situation à l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA). À cet égard, Mohamed Aaboud, président de l’Association nationale des producteurs de poulets de chair (ANPC), a déclaré qu’en tant qu’association, ils estiment que le CESE aurait dû descendre sur le terrain et tenir des réunions avec les producteurs de poulets, rappelant que la loi 12.03 relative aux interprofessions agricoles et halieutiques dispose dans son 2e article que les interprofessions agricoles et halieutiques ont notamment pour objet la promotion des produits de la filière sur les marchés intérieur et extérieur, la prospection de nouveaux marchés et l’accompagnement des professionnels de la filière dans la commercialisation de leurs produits ainsi que la participation à l’organisation de la commercialisation interne.

Al Ahdath Al Maghribia
Le Maroc n’a connu un pareil déficit hydrique depuis 40 ans

Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki, a indiqué que le Maroc connaît une année sèche en raison du déficit pluviométrique. Sadiki, qui intervenait dimanche sur la chaîne 2M, a souligné que le Maroc n’a connu un pareil déficit en eau depuis 40 ans, c’est-à-dire depuis 1981, lorsque les précipitations affichaient un manque de 67% ». Il a expliqué que la répartition des précipitations, bien que peu importante, n’était pas non plus équilibrée puisque seules quatre régions en ont bénéficié, à savoir Fès-Meknès, Casablanca-Settat, Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Rabat-Salé-Kenitra. En revanche, a-t-il ajouté, la partie orientale et la région du Draa-Tafilalet ont été fortement affectées par les conséquences de l’absence de pluies.

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