La revue de presse du mardi 21 mai

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La revue de presse de ce mardi 15 octobre
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Décompensation partielle du gaz butane: quelles répercussions sur les ménages marocains ? ; Aid Al Adha 2024: faut-il sacrifier les traditions sur l’autel de la raison… économique ? ; Tomates: la COMADER dénonce une hostilité croissante en France ; Le Club des magistrats veut relancer le débat sur les «délais indicatifs» pour statuer sur les affaires ; Sécurité sanitaire : pourquoi nos produits agricoles n’ont rien à se reprocher ! ; Réforme des entreprises publiques : le gouvernement et la Banque mondiale collaborent ; Cafés et restaurants: fermetures en série ; Publicité des médicaments: le gouvernement veut remettre de l’ordre ; Retenue à la source sur la TVA: un tournant pour les entreprises prestataires de services… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce mardi:

L’Opinion

Décompensation partielle du gaz butane: quelles répercussions sur les ménages marocains ? 

À partir de ce lundi 20 mai, le processus de décompensation progressive du prix du gaz butane commence. Le ministère des Finances a annoncé une réduction partielle des subventions pour les bonbonnes de gaz butane en 2024 : 2,5 dirhams pour celles de 3 kg et 10 dirhams pour celles de 12 kg. Le gouvernement espère élargir ses marges budgétaires et réaffecter les économies réalisées (20 milliards de dirhams d’ici 2026) pour financer les allocations sociales. Une autre raison ayant poussé l’Exécutif à faire ce choix est que ces subventions profitent à des catégories non ciblées. Les couches les plus fragiles de la société seront théoriquement protégées par les aides sociales directes. Les conséquences seront davantage ressenties par la classe moyenne, qui verra son pouvoir d’achat se dégrader. “La classe moyenne pourrait bénéficier des aides aux logements et la réforme de l’IR qui vient d’être annoncée, mais dont on ne connaît pas encore les contours. Celle-ci donnerait un coup de boost au pouvoir d’achat, plus que les 10 dirhams qui s’ajouteront au prix de la bouteille”, explique l’économiste Zakaria Garti.

Aid Al Adha 2024: faut-il sacrifier les traditions sur l’autel de la raison… économique ? 

À quelques semaines de l’Aïd Al-Adha, les familles marocaines s’inquiètent par rapport aux prix des moutons. Avec une année marquée par la forte sécheresse, le marché des ovins connaît une fois de plus une flambée sans précédent, alors que le pouvoir d’achat des ménages est fortement impacté par la crise économique. Les éleveurs justifient cette hausse par l’augmentation du prix des aliments pour animaux, ce qui se répercute inévitablement sur le prix final des moutons. Pour maintenir les équilibres du marché, le ministère de l’agriculture a pris des mesures, dont l’importation de 600.000 têtes de moutons, mais l’impact semble limité.

Tomates: la COMADER dénonce une hostilité croissante en France 

La Confédération Marocaine de l’Agriculture et du Développement Rural (COMADER) condamne fermement, dans un communiqué diffusé ce dimanche 19 mai, les nouvelles attaques contre les tomates marocaines en France, dénonçant ainsi « le manque de rigueur des autorités de l’Hexagone face à l’inquiétante multiplication de l’acharnement contre les produits agricoles d’origine marocaine ». Des manifestants ont pris pour cible, le 16 mai 2024, les tomates marocaines à Perpignan, en France, incités par trois organisations agricoles françaises. Ces groupes protestaient contre ce qu’ils appellent l’importation massive de produits marocains, estimant que cela représente une concurrence déloyale durant la saison de production française. En réponse, la Confédération Marocaine de l’Agriculture et du Développement Rural (COMADER) a publié un communiqué dans lequel elle souligne que «la tomate marocaine est exportée en France dans le cadre légal de l’accord agricole entre le Maroc et l’Union Européenne ».

Le Matin

Le Club des magistrats veut relancer le débat sur les «délais indicatifs» pour statuer sur les affaires 

Le Club des magistrats du Maroc revient à la charge et conteste de nouveau les «délais indicatifs» imposés par le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) pour statuer sur les affaires judiciaires dans un délai raisonnable. Moins d’un an après leur entrée en vigueur, la corporation juge ces délais contraignants et compte bien relancer le débat à leur sujet. Un atelier scientifique sera organisé à Meknès pour examiner leur application et préparer un rapport détaillé à soumettre au CSPJ. Mais ce n’est pas tout, le Club dénonce aussi le manque de formation des magistrats et réclame une aide financière du Conseil pour y remédier via des ateliers de perfectionnement.

Sécurité sanitaire : pourquoi nos produits agricoles n’ont rien à se reprocher ! 

Le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts a indiqué que les autorités marocaines imposaient des règles strictes en matière de respect des normes de sécurité sanitaire, qu’il s’agisse des produits destinés à l’exportation ou de ceux destinés au marché national. Mohamed Sadiki a appelé ainsi à la vigilance face aux rumeurs que font circuler des «lobbies» sur la qualité des produits agricoles marocains, notant que «certaines parties» au sein de l’UE s’employaient à porter atteinte à la réputation de ces produits pour des raisons liées à la concurrence. Pour étayer ses propos, le ministre a rappelé que les produits agricoles du Royaume étaient bien accueillis sur d’autres marchés comme le Canada, le Royaume-Uni et les États-Unis où les autorités sont très à cheval sur la sécurité sanitaire. «Si nos produits présentaient un quelconque problème pour la santé, ils ne seraient pas aussi prisés», a-t-il argumenté. *

Réforme des entreprises publiques : le gouvernement et la Banque mondiale collaborent 

Dans le cadre de la grande réforme des entreprises et établissements publics, le gouvernement et la Banque mondiale ont convenu de collaborer via un nouveau programme axé sur les résultats. Structuré autour de trois axes complémentaires, sur une période de cinq ans, ce projet vise à renforcer la gouvernance, la performance et la neutralité concurrentielle des EEP. Il devra être financé à travers un prêt de 200 millions de dollars en cours d’approbation par l’Institution de Bretton Woods.

L’Economiste

Cafés et restaurants: fermetures en série 

Les propriétaires de cafés et restaurants n’arrivent toujours pas à se remettre des séquelles de la crise Covid. Depuis cette période, 8.964 établissements ont mis la clé sous le paillasson. Ceux qui sont toujours en activité souffrent actuellement de la hausse des prix des intrants, notamment avec la flambée des cours du café. Aujourd’hui, les opérateurs réclament l’annulation des pénalités et amendes dues à la CNSS, ainsi que la révision du volet fiscal qui les handicape face aux nouveaux concurrents, surtout ceux actifs dans le secteur informel.

Publicité des médicaments: le gouvernement veut remettre de l’ordre 

Le gouvernement veut mettre à niveau les modalités de publicité des médicaments. Une réforme qui s’inscrit dans la dynamique de développement du secteur sanitaire. Un avant projet de décret a été élaboré par le ministère de la Santé. Il est actuellement au niveau de la phase des consultations publiques. Ce texte intervient en application des articles 42, 44 et 45 de la loi 17.04, formant Code des médicaments. Dans les détails, l’article 42 de cette loi stipule que toute publicité auprès du public est subordonnée à l’obtention d’un visa délivré à cet effet. L’article 2 du projet de décret précise que ce visa est accordé par le ministre de la Santé. Ce texte impose également que toute campagne de publicité visant à sensibiliser le public sur certaines maladies, en faisant allusion, de façon indirecte à un médicament, doit faire l’objet d’une demande de visa.

Les Inspirations éco

Retenue à la source sur la TVA: un tournant pour les entreprises prestataires de services 

Jusqu’à présent, de nombreuses entreprises prestataires omettaient de déclarer et de payer la TVA collectée sur leurs services facturés à l’État. Ce manque à gagner causait un préjudice financier important pour les caisses publiques. La nouvelle procédure de retenue à la source permettra de sécuriser ces recettes fiscales à la source. La récente circulaire conjointe n°29 du 15 mai 2024, signée par le directeur général des Impôts et le trésorier général du Royaume, annonce un changement majeur dans la gestion de la TVA pour les entreprises prestataires de services. À compter du 1er juillet 2024, l’État, les collectivités territoriales et autres organismes publics seront tenus d’opérer une retenue à la source de 75% du montant de la TVA due par ces prestataires. Pour le Trésorier général du Royaume et les Impôts, «cette mesure permettra d’améliorer l’efficacité du recouvrement de la TVA et de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales dans ce secteur».

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