La revue de presse du mardi 11 octobre

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La revue de presse de ce mardi 31 octobre
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Les dossiers chauds de la rentrée parlementaire, le CNDH qui maintient son combat pour l’abolition de la peine de mort ou encore la hausse des taux d’intérêt qui pourrait entraîner une rechute de l’immobilier…, voici les principaux titres de la presse nationale parue ce mardi 11 octobre 2022:

L’Économiste
Les dossiers chauds de la rentrée parlementaire 

Après deux années d’inaugurations à distance à cause de la pandémie de la Covid-19, le Parlement retrouve sa normalité. C’est ainsi que l’ouverture de la session d’automne de ce vendredi sera marquée par un discours que prononcera SM le Roi Mohammed VI. Une intervention royale très attendue par la classe politique et par le gouvernement qui le considèrent comme la feuille de route pour cette année. Cette rentrée parlementaire connaîtra de nombreux dossiers chauds. Le plus en vue demeure le projet de loi de finances pour 2023. Le deuxième texte, considéré comme stratégique, concerne la réforme du système de santé, dans le cadre de la généralisation de la protection sociale. Dans l’agenda du législatif de la session d’automne, le projet de loi-cadre formant charte d’investissement sera prioritaire. La problématique de l’eau sera également au cœur des discussions des parlementaires.

Aujourd’hui Le Maroc
Le CNDH maintient son combat pour l’abolition de la peine de mort

La Coalition marocaine contre la peine de mort, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), l’Observatoire marocain des prisons, et Ensemble contre la peine de mort ont renouvelé et intensifié leur plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort au Maroc en invitant le gouvernement a voter en faveur de la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies appelant a un moratoire universel sur l’application de la peine de mort en décembre 2022. Plus des deux tiers des Etats dans le monde (144) ont aboli la peine capitale en droit ou en pratique. Au sein de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), 33 Etats sur 57 ont aboli ou observent un moratoire de fait sur l’application de cette peine. Au Maroc, les condamnations a la peine de mort ont nettement baissé. Le nombre de condamnés est passé de 197 en 1993 a 79 en 2021.

Les Inspirations Éco
Immobilier: la hausse des taux d’intérêt pourrait entraîner une rechute 

Avec l’impact de l’atonie de la croissance sur le marché du travail et les pressions exercées par l’inflation sur les finances des ménages, les ajustements des tarifs des banques pourraient être bien supérieurs aux 50 points de base de hausse du taux directeur. Si le resserrement de la politique monétaire devait s’accélérer, le choc sur les taux débiteurs serait plus important. Ce qui pourrait pousser nombre d’acquéreurs à réévaluer leurs projets d’investissement. Ce serait un véritable coup de massue pour un marché immobilier encore convalescent! Les tarifs des banques pourraient même augmenter jusqu’à 80 pbs en fonction de l’appréciation du risque, anticipent certains analystes.

L’Opinion
Réforme des retraites: les grands défis de l’Exécutif pour sauver les Caisses de l’Etat

Alors que la situation des Caisses de l’État s’aggrave, le règlement du dossier des retraites devient de plus en plus urgent. C’est ainsi que le gouvernement souhaite s’attaquer cette année à ce problème qui s’éternise et qui suscite le pire de la quasi-totalité des fonctionnaires. Après le lancement des concertations avec les syndicats, l’Exécutif prévoit une feuille de route visant à garantir la durabilité du système menacé de faillite dès 2028. Pour ce faire, des choix aussi difficiles que fatidiques devraient être pris, dont l’âge légal de départ à la retraite que le gouvernement propose de relever à 65 ans dans le public et le privé, avec possibilité d’augmentation des cotisations, y compris dans le secteur privé.

Maroc Le Jour
Droits des femmes: appel à créer une chaîne de solidarité 

Des artistes, des journalistes, des auteures, des productrices de cinéma et des activistes ont appelé à créer une chaîne de solidarité pour défendre les droits et libertés des femmes à travers un geste symbolique: «Le 10 octobre 2022, on se coupe les cheveux pour les droits de la moitié de la société». Une courte vidéo, d’une durée de 01mn 07 secondes, fait ainsi le tour des réseaux sociaux depuis ce lundi 10 octobre, journée nationale des droits des femmes, montrant des artistes, des écrivaines, des productrices de cinéma, des activistes de la société civile et de la sphère politique et des journalistes marocaines en train de se couper une mèche de cheveux, sur fond de «Ciao Bella » chanté par une artiste iranienne.

Al Alam
La facilitation de l’accès au crédit, « un impératif » pour le développement des TPME au Maroc 

La facilitation de l’accès au crédit, constitue « un impératif » pour le développement des Très petites ou moyennes entreprises (TPME) au Maroc, a indiqué le directeur général délégué de Tamwilcom, Taoufiq Lahrach. intervenant lors d’un panel initié dans le cadre d’une conférence organisée par Bank Al-Maghrib, Lahrach a relevé que l’effort des politiques publiques porte actuellement sur les moyens de valoriser, outiller et accompagner ces TPME de façon à ce qu’elles puissent avoir un accès facile au crédit et à d’autres services non financiers pour se développer, chercher de nouveaux marchés et créer, par ricochet, de la valeur.

Al Ahdath Al Maghribia
Enseignement supérieur: les présidents d’universités appelés à ne valider les démissions et retraites qu’en cas de nécessité 

Alors que le nombre de demandes de démission et de retraite anticipée présentées par les enseignants chercheurs et certains fonctionnaires voulant quitter l’université public pour rejoindre le secteur privé s’accroît de plus en plus, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Abdellatif Miraoui, qui qualifie cette situation de “fuite massive”, a invité l’Inspecteur général par intérim, les présidents d’universités et la directrice du Centre national de la recherche scientifique et technique à n’accepter ces demandes qu’en cas de nécessité absolue. Une circulaire adressée par le ministre à ces responsables montre que le nombre des demandes de démissions et de retraite anticipée acceptées par les chefs hiérarchiques est en augmentation. Cette situation risque de poser un problème majeur dans le futur, puisque l’approbation de ces demandes conduira certainement à un manque criant au niveau des enseignants et du personnel dans les services et institutions universitaires concernés.

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