23 millions de Marocains seront vaccinés contre le covid, des compagnies refusent de rembourser les…
La revue de presse de ce vendredi 22 novembre
Publié leRéquisitions dans les EEP: quels sont les secteurs à risque ? ; Agriculture: Azilal, nouvel eldorado de l’or rouge marocain ; Eau potable : la BAD mobilise 104,7 millions d’euros pour un projet stratégique de l’ONEE ; Blé: la Russie en passe de devenir le premier fournisseur du Maroc ; L’Office de change traque les faussaires de ses autorisations… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce vendredi:
Les Inspirations éco
Réquisitions dans les EEP: quels sont les secteurs à risque ?
Les chiffres sont têtus. Malgré des efforts continus de rationalisation des dépenses publiques, les derniers chiffres de la Direction des entreprises publiques et de la privatisation (DEPP) mettent en évidence des lacunes persistantes en matière de respect des procédures réglementaires concernant les réquisitions émises. Particulièrement préoccupante est la situation dans les secteurs sociaux, éducatifs, de l’habitat et de l’urbanisme qui cumulent 86% des réquisitions émises en 2023. Les réquisitions, qui permettent de passer outre les rejets de paiement formulés par les comptables publics, restent malheureusement un recours trop répandu pour les secteurs cités plus haut. Selon le rapport 2023 de la DEPP, «le nombre de réquisitions enregistrées en 2023 s’élève à 483, correspondant à 926 ordres de paiement».
Agriculture: Azilal, nouvel eldorado de l’or rouge marocain
Jadis dominée par des cultures céréalières peu rentables, la région d’Azilal connaît un tournant décisif grâce à la culture du safran. Aujourd’hui, ce sont près de 1.400 agriculteurs, répartis sur 350 hectares, qui participent à cette aventure. En dix ans seulement, la production a quadruplé pour atteindre 1,4 à 1,7 tonne par an, devenant une source de revenus incontournable pour les habitants. Alors qu’un hectare de céréales générait autrefois entre 3.750 et 4.500 dirhams par an, un hectare de safran permet désormais de gagner entre 45.000 et 70.000 dirhams, un bond économique spectaculaire. Cette réussite s’accompagne d’un impact social fort, notamment pour les femmes rurales, qui jouent un rôle clé dans la cueillette et la transformation des précieuses fleurs de crocus.
Le Matin
Grands événements: moteurs de transformation territoriale au Maroc et en Afrique
Casablanca se prépare à exploiter pleinement la Coupe d’Afrique des nations 2025 et de la Coupe du monde 2030 pour transformer son territoire. Ces grands rendez-vous représentent une occasion unique de renforcer l’attractivité et le rayonnement international de la métropole. Toutefois, pour maximiser leur impact, il est crucial d’adopter une stratégie globale, intégrant aussi bien les infrastructures que la mobilisation de la communauté locale. La cinquième édition de l’Africa Place Marketing, tenue à Casablanca en novembre 2024, a été l’occasion de définir les leviers nécessaires pour que la ville tire profit de ces événements exceptionnels.
Eau potable: la BAD mobilise 104,7 millions d’euros pour un projet stratégique de l’ONEE
La Banque africaine de développement s’apprête à accorder à l’ONEE un prêt de 104,7 millions d’euros, garanti par «Tamwilcom», pour cofinancer la digitalisation, le renforcement de la production et l’amélioration des performances de l’eau potable. Ce projet, dont le coût global est d’environ 211 millions d’euros, vise à moderniser les systèmes d’approvisionnement urbains et ruraux, tout en renforçant la résilience et l’adaptation face aux impacts du changement climatique.
Réforme des EEP : 7 nouveaux projets de textes en gestation
Le processus de réforme des établissements et entreprises publics se poursuit. La Direction des entreprises publiques et de la privatisation et l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État s’attellent actuellement à la préparation de 7 nouveaux textes de loi. Ces derniers seront mis dans le circuit d’adoption dès l’achèvement des études et des consultations y afférentes. Il s’agit, entre autres, d’un projet de loi sur le régime des privatisations, d’un projet de loi portant création de l’Instance centrale de liquidation des EEP et d’un projet de texte sur les mesures législatives devant régir les opérations de création des entreprises publiques dont la création ne relève pas du domaine de la loi et les prises de participation des EEP dans le capital des entreprises privées.
L’Opinion
Grève des médecins du secteur public: aux origines d’un malentendu onéreux
Cela fait plusieurs mois que les médecins du secteur public multiplient les grèves, appelant à l’amélioration de leurs conditions de travail. Frustrés, ils annoncent un mouvement de protestation d’une ampleur inédite qui durera trois semaines. Sit-in, manifestations, boycott des caravanes et des consultations … Tout est permis, sauf l’interruption des services d’urgence et de réanimation. Soutenues par leurs confères internes et résidents, les blouses blanches réclament une réponse définitive à leur dossier revendicatif. Pour sa part, le gouvernement se montre rassurant et se dit prêt à lancer un nouveau round de dialogues.
Blé: la Russie en passe de devenir le premier fournisseur du Maroc
Le Maroc est en train d’effectuer des achats record après l’impact fatal de la sécheresse sur la récolte céréalière nationale. Bien que l’UE soit traditionnellement le plus grand fournisseur de blé du Maroc, la tendance se tourne vers la région de la mer Noire pour répondre à la demande croissante d’importations. Omar Yacoubi, président de la Fédération nationale des négociants des céréales et légumineuses (FNCL), s’attend à ce que la Russie dépasse la France pour devenir le premier fournisseur de blé tendre en 2024/25.
Al Ahdath almaghribia
Indice socio-économique: la controverse refait surface
Des conseillers parlementaires ont appelé à « reconsidérer les modalités d’attribution de l’indice socio-économique, après que celui-ci est devenu l’épée de Damoclès pour les groupes vulnérables, se demandant si cette aide, octroyée sur la base de cet indice, est suffisant pour répondre aux besoins des enfants, et est considérée comme des allocations familiales. Les parlementaires ont appelé à une révision du seuil d’éligibilité et de l’indice socio-économique, qui prive de nombreux citoyens des programmes de soutien après avoir bénéficié de la première aide, et exclut d’autres ménages de l’Amo Tadamon alors qu’ils bénéficiaient auparavant de Ramed.
Assabah
L’Office de change traque les faussaires de ses autorisations
L’Office des Changes a adopté une nouvelle technologie pour traquer les personnes qui falsifient les autorisations qu’il délivre, attribuant un code QR à chaque document, qui permettra aux banques et aux services concernés de vérifier l’authenticité du document produit. Selon les sources du quotidien, cette étape vient renforcer le contrôle et traquer les professionnels de la falsification de documents pour la fuite des capitaux, l’évasion douanière et la fraude fiscale. Les investigations de l’Office ont montré que les obligations d’importation présentées par les importateurs aux douanes pour prouver la valeur des transferts financiers au profit des fournisseurs de marchandises ne reflètent pas la valeur réelle. Les factures des marchandises importées sont également falsifiées.
Al Akhbar
Les comptables financiers critiquent « les amendes » prévues par le projet de loi de finances
Le projet de loi de finances pour 2025 continue de susciter de nouvelles critiques de la part de plusieurs agents économiques. Les comptables de l’Organisation professionnelle des Comptables agréés du Maroc (OPCA) ont exprimé leur ferme rejet de l’article 206 bis qui prévoit l’imposition d’amendes pouvant aller jusqu’à 1 000 dirhams en cas d’erreur ou d’omission d’informations relatives à l’enregistrement des contrats via le portail de la Direction générale des impôts. Les comptables ont estimé que « ces amendes menacent la stabilité de leur profession », car ils jugent « injuste » de les tenir pour responsables d’erreurs involontaires ou résultant d’omissions dans les renseignements se rapportant aux contrats. Ils ont également souligné que l’administration fiscale dispose des capacités technologiques et des ressources humaines nécessaires pour détecter et rectifier facilement les erreurs.