La revue de presse de ce vendredi 20 septembre

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La revue de presse de ce mardi premier octobre
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Mobilité dans les villes ; Tourisme/Marrakech: la France, 1er marché européen ; Exploration et production de gaz: de nouvelles opérations pour SDX Energy ; Chute du prix du pétrole: pourquoi n’en profitons-nous pas à la pompe ? ; Levée de fonds à l’international: le Trésor guette l’opportunité ; Impôt sur le revenu: les grandes lignes de la réforme ; Saison estivale de 2024 : 4,4 millions de touristes en deux mois ; Investissement dans les applications intelligentes de transport… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce vendredi:

L’Economiste

Les pistes pour améliorer la mobilité dans les villes 

Pour améliorer la mobilité urbaine, la stratégie nationale des déplacements urbains, que le gouvernement cherche à actualiser à l’horizon 2040, pourrait se concentrer sur plusieurs points. Dans sa « Revue de la politique urbaine nationale du Maroc », l’OCDE cite l’objectif de développer et étendre les réseaux de transports publics urbains, y compris les tramways et les bus à haut niveau de service. Ceci en renforçant la multi-modalité et en intégrant les technologies intelligentes pour la gestion du trafic et l’information aux voyageurs. Il s’agit aussi de promouvoir les modes de mobilité douce, à travers l’aménagement d’infrastructures dédiées. Il est question, en outre, de renforcer l’inclusivité de l’utilisation des transports urbains, en particulier pour les femmes, et d’améliorer la gouvernance et adopter une approche métropolitaine.

Tourisme/Marrakech: la France, 1er marché européen 

A fin juillet, les établissements classés de la ville de Marrakech ont reçu quelque 1.766.786 touristes, qui ont généré 5,3 millions de nuitées dont 4.329.361 effectués par le tourisme étranger. D’après le tableau de bord de la délégation du tourisme, 78% des nuitées ont été réalisées par le tourisme international et 22% par le tourisme national. Les trois premiers marchés dominants restent le marché français avec 27%, suivi du marché national qui représente 22%. Le marché anglais, lui, se positionne à la 3e place affichant 16%. On assiste là, à une véritable reprise du marché touristique français un peu partout au Maroc. A Agadir, celui-ci est en seconde place en termes d’arrivées. A fin août, ce marché a réalisé 165.970 arrivées et 850.470 nuitées. Soit une hausse respective de 3,5 et 5,2% par rapport à la même période l’an dernier.

Exploration et production de gaz: de nouvelles opérations pour SDX Energy au Maroc 

SDX Energy veut donner un coup d’accélérateur à ses activités d’exploration et de production gazière au Maroc, en raison de la forte demande de gaz de la part des acheteurs industriels dans le pays. La firme britannique annonce via un communiqué le lancement au quatrième trimestre 2024 du forage d’un puits stratigraphique, sans toutefois préciser le site où aura lieu cette opération. SDX Energy insiste sur le fait que celle-ci est « déterminante » pour sa campagne de forage de puits de production prévue début 2025.

L’Opinion

Chute du prix du pétrole: Pourquoi n’en profitons-nous pas à la pompe ? 

Le prix du Brent a connu une chute marquée en septembre, atteignant 66,24 dollars, un niveau historiquement bas depuis trois ans, avant de remonter légèrement à 74 dollars. Cette baisse s’explique principalement par les craintes liées à la croissance mondiale, notamment en Chine et aux États-Unis, qui ont fait chuter la demande anticipée de pétrole. En parallèle, malgré les efforts de l’OPEP+ pour réduire la production, l’augmentation continue de la production américaine a créé un excès d’offre sur le marché. Toutefois, la baisse des prix à l’international n’a pas été entièrement répercutée à la pompe au Maroc, en raison des frais de fret élevés, des stocks des distributeurs et de leur stratégie commerciale. Les marges des distributeurs jouent également un rôle dans ce décalage, retardant souvent la répercussion des baisses de prix pour maximiser leurs profits.

La croissance économique du Maroc au cœur des enjeux de réformes 

Le Maroc a su faire preuve d’une efficacité reconnue dans la gestion de ses politiques publiques, lui permettant d’assurer une certaine stabilité macroéconomique à l’épreuve des chocs (Covid, guerre en Ukraine, tremblement de terre…), ressort-il d’une nouvelle étude de la Direction des études économiques du groupe français Crédit Agricole. « C’est un gage de confiance important pour les investisseurs, qui a notamment permis un historique ininterrompu d’accès aux marchés internationaux, et un coût de dette faible, éléments qui assoient sa soutenabilité », soulignent les experts de l’Institution. Mais cet attachement à la stabilité a peut-être atteint la limite d’une économie marquée par une forme d’inertie face aux défis de l’urgence climatique et de l’emploi, qui viennent mettre en danger la stabilité de la trajectoire marocaine. Cela dit, le diagnostic des contraintes et des enjeux macroéconomiques et sociaux semble bien posé et le Maroc s’est lancé dans un programme de réformes d’ampleur.

Les Inspirations éco

Transport routier: les coûts de la discorde 

Le report de deux ans de l’entrée en vigueur de la norme Euro 6 pour la catégorie des véhicules lourds n’aura aucune incidence sur le secteur. C’est ce qu’affirment les professionnels du transport routier, lesquels qualifient, par ailleurs, cette décision de contradictoire. Ces derniers comptent monter au créneau pour dénoncer le coût logistique qui impacterait lourdement leurs charges.

Levée de fonds à l’international: le Trésor guette la bonne opportunité 

Dans son arbitrage, le Trésor juge le marché intérieur de la dette plus avantageux. Les bons du Trésor de maturité de 10 ans sont adossés à un taux de 3,7%, beaucoup moins cher que les taux à l’international qui oscilleraient entre 6 et 7%. « Ce qui retarderait l’opportunité immédiate d’une levée de fonds à l’international », assure un acteur du marché financier. Selon lui, le Trésor a, jusqu’à présent, su profiter des conditions favorables sur le marché domestique. Grâce à une abondance de liquidités et à des taux en baisse continue, notamment du fait de la politique d’assouplissement monétaire de BAM, le Trésor ne trouve aucune difficulté à se financer localement.

Impôt sur le revenu: Les grandes lignes de la réforme 

Cinq ans après les assises de la fiscalité, la réforme de l’impôt sur le revenu (IR) sera concrétisée dans le projet de Loi de finances 2025. Les principaux réaménagements confirmés dans la réforme de l’impôt sur le revenu (IR) sont les suivants : le relèvement de la première tranche relative au revenu net exonéré de 30.000 à 40.000 dirhams, ce qui se traduira par l’exonération des personnes qui émargent à moins de 6.000 dirhams par mois. L’impact de cette mesure se fera ressentir sur le bulletin de paie des centaines de milliers de personnes dès le mois de janvier 2025. Et pour cause, cette réforme touche le cœur des classes moyennes, tranche inférieure, des catégories employées dans les industries à forte intensité de main-d’œuvre comme le textile-habillement, l’hôtellerie ou encore les centres d’appels.

Le Matin

Saison estivale de 2024 : 4,4 millions de touristes en deux mois 

Le Conseil du gouvernement, réuni jeudi sous la présidence du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a suivi un exposé de la ministre du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, Fatim Zahra Ammor. Dans sa présentation, la responsable a affirmé que 4,4 millions de touristes avaient visité le Maroc pendant les deux mois de la saison estivale. Une performance qui a permis d’enregistrer des recettes touristiques de 59,4 milliards de dirhams pendant les 7 premiers mois de l’année.

Al Ahdath almaghribia

Investissement dans les applications intelligentes de transport 

Face au débat suscité par les applications intelligentes dans le secteur du transport, le ministère des Transports a affiché sa disposition à réglementer le secteur à travers ces applications. Le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil, a précisé que le ministère est prêt à examiner les propositions des entreprises souhaitant investir dans le secteur du transport via des applications intelligentes, à condition qu’elles respectent les lois et réglementations en vigueur. Dans une réponse à une question écrite soumise par le groupe Haraki à la Chambre des représentants, le ministre a indiqué que toute activité de transport de personnes utilisant des moyens numériques sans obtenir une autorisation officielle constitue une violation explicite des lois en vigueur. Il a souligné que l’intégration des applications intelligentes dans le secteur du transport nécessite que tous les acteurs de l’écosystème, y compris les chauffeurs de taxis et les conducteurs de bus, se préparent à s’adapter à ce nouveau type de service.

Al Massae

L’intégration de la CNOPS dans la CNSS inquiète les syndicats 

Le projet de loi n° 54.23 modifiant et complétant la loi n° 65.00, qui prévoit l’intégration des adhérents de la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) dans la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), a suscité des inquiétudes parmi les mutuelles de travailleurs et les syndicats quant aux répercussions de cette intégration sur les droits des travailleurs et des bénéficiaires des services de la CNOPS. À cet égard, les mutuelles composant la CNOPS ont exprimé leur étonnement face à l’adoption unilatérale par le gouvernement du projet de loi n° 54.23, ajoutant dans un communiqué que ce projet de loi mettrait en péril le système mutualiste, ainsi que l’expérience acquise dans ce domaine.

Assabah

La DGI examine les comptes des professions libérales 

Les équipes de contrôle de la Direction générale des impôts (DGI) ont soumis les comptes de certains acteurs du secteur des professions libérales à un audit en raison des incohérences dans les déclarations des données révélées par le système d’information. Des sources ont indiqué que les opérations de contrôle concernent certaines sociétés d’ingénierie et d’étude technique, après avoir constaté que le niveau de vie des propriétaires de ces entreprises dépasse largement les revenus déclarés. Les mêmes sources ont confirmé que les contrôleurs ont réussi à repérer des biens immobiliers et mobiliers d’une valeur de plusieurs milliards, appartenant à certains professionnels libéraux concernés par la révision fiscale, alors que les revenus déclarés ne dépassent pas 200.000 dirhams par an (20 millions de centimes).

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