Un million d'élèves suivent les cours à distance, le seuil électoral divise les partis, de…
La revue de presse de ce mercredi 25 septembre
Publié leL’Istiqlal en quête d’un Comité exécutif ; Ecoles pionnières: la success-story marocaine ; L’Istiqlal en quête d’un Comité exécutif ; Partenariat vert Maroc-UE ; L’efficacité des députés décroît au fil des années ; Création d’un marché volontaire du carbone au Maroc… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce mercredi:
Les Inspirations éco
Education: les écoles pionnières marocaines surpassent 82% des élèves à l’international
Une évaluation menée par le Morocco Innovation and Evaluation Lab révèle que les élèves des écoles pionnières au Maroc obtiennent des résultats supérieurs à 82% des élèves inscrits dans des groupes de comparaison internationaux. Les effets les plus notables sont observés en français et en mathématiques, où ils font mieux que, respectivement, 90% et 82% de leurs pairs. À noter que les écoles pionnières relèvent d’un programme piloté dans 626 écoles primaires à travers le Royaume durant l’année scolaire 2023/2024. Les résultats de cette première année de mise en œuvre soulignent l’impact significatif enregistré par ce programme sur les apprentissages des élèves et marquent une avancée significative dans l’éducation au Maroc.
Impôt sur les sociétés et sur le revenu: qui paie vraiment quoi
Le gros des recettes de l’impôt sur les sociétés est assuré par le club des 143 sociétés qui réalisent un résultat net de plus de 100 millions de DH. Au total, le registre du fisc compte 500.000 sociétés actives. Du côté de l’IR, c’est la retenue à la source sur les bulletins de paie de 6 millions des salariés qui pèse 74% des recettes. Les professionnels, essentiellement des professions libérales, ne représentent que 4,8% des rentrées de l’I.R. Mais la retenue à la source sur les rémunérations versées aux tiers est en train de changer doucement cette polarisation.
L’Economiste
Partenariat vert Maroc-UE
Signature imminente d’un nouveau programme de coopération entre le Maroc et l’UE dans le cadre du partenariat vert. Celui-ci portera sur l’économie circulaire (la gestion des déchets) et la décarbonation de l’industrie, notamment celles concernées par le CBAM (Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières). Paul-Henri Presset, chef de la section commerce et économie à la délégation de l’Union européenne auprès du Royaume du Maroc, qui en a fait l’annonce, vendredi dernier à Agadir, lors de la conférence sur «le Green Deal et les nouveaux enjeux de durabilité pour les exportations marocaines vers l’UE», n’en a pas dit plus. Pour le moment, on ne connaît pas donc le montant qui lui sera alloué, ni le mode opératoire qui sera adopté pour l’allocation des ressources financières et humaines (assistance technique).
Al Haouz: deux ans d’avance pour le barrage d’Aït Ziat
La construction du barrage d’Aït Ziat, situé dans la province d’Al Haouz, progresse rapidement avec un taux d’avancement de 66%. Cet ouvrage, d’un coût de 1,9 milliard de DH, vise à offrir une capacité de stockage de 186,46 millions de mètres cubes. Sa mise en service est désormais prévue pour fin 2025, soit deux ans plus tôt que prévu initialement. Ce projet revêt une importance cruciale, notamment après le séisme dévastateur qui a frappé la région en septembre 2023. Ce tremblement de terre a causé des destructions significatives et a mis en évidence la vulnérabilité des infrastructures locales, rendant la construction de nouvelles installations hydrauliques encore plus nécessaire. Le barrage d’Aït Ziat soutiendra non seulement l’approvisionnement en eau potable de Marrakech, mais contribuera également à l’irrigation des terres agricoles du Haouz central, une région déjà en proie à des défis hydriques.
L’Opinion
Conseil national: l’Istiqlal en quête d’un Comité exécutif de rassemblement
Cela fait des mois que le Parti de l’Istiqlal se prépare à former son prochain Comité exécutif. Triomphalement réélu pour un second mandat, le Secrétaire Général, Nizar Baraka, a pris soin de mener les consultations aussi longtemps que possible avec l’ensemble des composantes et structures du parti avant de trancher le choix des candidats qu’il proposera au Conseil national, dont les membres sont convoqués, le 5 octobre à Salé, pour entériner la liste tant attendue. L’enjeu est de taille: le parti est en quête d’une équipe fédératrice capable de mener la famille istiqlalienne sur le chemin de la reconquête électorale.
Tout sur les stations de transfert d’énergie par pompage
Au Maroc, les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP) s’imposent comme une technologie essentielle de stockage de l’électricité pour surmonter l’intermittence des sources d’énergie renouvelable, notamment solaire et éolienne. Actuellement, le Royaume a déjà développé une capacité de stockage équivalente à 460 MW et projette d’atteindre 1.410 MW d’ici 2030. En stockant l’énergie excédentaire pendant les périodes de forte production, les STEP jouent un rôle clé dans la gestion de la demande énergétique, en stabilisant le réseau électrique ainsi que les prix de l’énergie.
Le Matin
Initiatives législatives : l’efficacité des députés décroît au fil des années
La troisième année de la 11e législature (2021-2026) s’était clôturée en laissant un bilan mitigé en matière de production législative. Selon le dernier rapport publié au début de cette semaine par l’association SimSim-Participation citoyenne, le nombre de propositions de loi initiées par les groupes parlementaires a baissé par rapport aux années précédentes, témoignant d’une activité législative en berne. À cette baisse s’ajoute l’inaboutissement de la plus grande partie des initiatives législatives des députés. Avec seulement 16 propositions de loi adoptées sur les 350 déposées, le taux de réussite s’élève à peine à 4,57%. Ces chiffres soulèvent des questions sur l’efficacité et l’engagement des députés, et interpelle sur la nécessité d’une réflexion approfondie concernant le rôle et la responsabilité des élus au sein de la Chambre des représentants.
Baraka: la transition vers la décarbonation des ports, opportunité unique pour renforcer leur rôle en tant que hubs énergétiques et logistiques
La transition vers la décarbonisation des ports constitue à la fois un défi et une opportunité unique pour renforcer leur rôle en tant que hubs énergétiques et logistiques de premier plan, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre de l’Équipement et de l’eau, Nizar Baraka. «Il est clair que la transition vers des carburants à zéro carbone, tels que l’ammoniac, le e-méthanol ou d’autres alternatives, entraînera une reconfiguration de l’industrie maritime et par conséquent de tous les systèmes logistiques mondiaux», a précisé Baraka lors de l’atelier national de clôture de l’étude de préfaisabilité concernant la production, le stockage, l’approvisionnement et l’exportation de carburants à zéro carbone aux ports du Maroc. «Pour le Maroc, dont les ports sont des plateformes stratégiques sur les routes maritimes mondiales, cette évolution présente à la fois des défis et des opportunités», a-t-il dit.
La CDG et Casablanca Finance City Authority conviennent de créer un marché volontaire du carbone au Maroc
La Caisse de dépôt et de gestion (CDG) et la Casablanca Finance City Authority (CFCA) ont récemment signé un protocole d’accord en vue de créer un marché volontaire du carbone, visant à répondre aux objectifs de l’Accord de Paris sur le climat. Ce partenariat marque une étape significative dans la stratégie du Maroc pour se positionner comme un acteur clé dans le développement durable, tant au niveau national qu’africain. Le projet de marché carbone s’inscrit dans le cadre des engagements pris par le Maroc, notamment à travers ses Contributions déterminées au niveau national (CDN). Le pays vise une réduction de 45,5% de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, avec un objectif inconditionnel de 18,3%. La création d’un marché basé sur un système d’échange de quotas d’émissions devrait contribuer à atteindre ces objectifs tout en soutenant les efforts de transition écologique.
Al Alam
Construction de 10 grands barrages d’une capacité de 1,9 milliard de m3, des projets importants pour la collecte des eaux de pluie
En application des directives royales visant à redoubler de vigilance et d’efforts pour relever le défi de la sécurité hydrique et garantir l’approvisionnement en eau potable dans toutes les régions du royaume, le ministère de l’Équipement et de l’Eau, à travers le plan directeur d’aménagement intégré des ressources en eau du bassin du Sebou, a pour objectif de mettre en place des stratégies pour gérer les ressources en eau, conventionnelles et non conventionnelles, en tenant compte de la problématique de l’eau dans toutes ses dimensions et en respectant les principes de gestion intégrée des ressources en eau, afin de répondre aux besoins en eau pour divers usages. Ce plan a été élaboré dans le cadre d’une approche participative avec tous les acteurs concernés de la région relevant de l’Agence du Bassin Hydraulique du Sebou, et comprend plusieurs axes déjà réalisés, dont celui du développement de l’offre en eau. À cet égard, cet axe inclut la réalisation de plusieurs grands projets, dont le coût s’élèvera à 15 milliards et 164 millions de dirhams, notamment la construction de 10 grands barrages à l’horizon 2050, dont 4 actuellement en cours de réalisation avec une capacité de 1,9 milliard de m3, ainsi que la construction de 40 petits barrages au niveau du bassin.