La revue de presse de ce mercredi 16 septembre
Publié leLes crèches privées menacées de faillite, le nouveau mode opératoire de l’indemnité Covid-19, La multiplication des pétitions pour la peine de mort, la marche arrière du gouvernement sur le droit de grève… Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi:
L’Économiste
Indemnité Covid-19: Nouveau mode opératoire
• Après une première phase d’aides directes au profit des personnes en arrêt d’activité à cause des effets de la pandémie, le gouvernement a opté pour une nouvelle approche. Le projet de décret-loi, adopté en Conseil de gouvernement et validé en Commission au Parlement, a rompu avec le caractère global de ce soutien. Désormais, des secteurs précis, fortement touchés par les effets de cette crise sanitaire, seront ciblés, même s’ils ne sont pas en arrêt d’activité. “La nouvelle logique vise à cibler directement les secteurs les plus touchés. L’objectif est de concentrer les efforts sur ces secteurs d’activité, afin de favoriser leur relance et assurer le maintien des postes d’emploi”, a souligné le ministre du Travail Mohamed Amekraz.
Chloroquine : Pourquoi il faut l’autoriser à domicile
• «Il faudrait assurer la prescription de la chloroquine pour les patients en isolement à domicile, en impliquant le secteur privé». C’est la conviction de Mohamed Mounir Mikou, anesthésiste-réanimateur, membre de la Société marocaine d’anesthésie d’analgésie et de réanimation (SMAAR). «Car, aussitôt prise, aussitôt le malade est guéri, et ne présente pas de complication. C’est le principe même de l’efficacité du traitement à la chloroquine», argue-t-il. Pour aller vite, dès les premiers symptômes de l’infection, et bien avant la fin de la première semaine, ce traitement évite aux patients une dégradation de leur état. «Et les études, à l’échelle internationale l’ont bien montré. Pour les patients qui arrivent à l’hôpital dans une situation grave, le traitement à la chloroquine s’avère inefficace, car il est administré à un stade tardif, quand les complications commencent déjà à s’installer», explique Mikou.
Aujourd’hui Le Maroc
Projet de loi sur la grève: le gouvernement fait marche arrière
• Coup de théâtre. Le gouvernement reporte à une date ultérieure la présentation du projet loi organique relatif aux modalités de mise en œuvre du droit de grève. Comme annoncé précédemment par le journal, le ministère de tutelle devait présenter ce mercredi, devant la commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants, ledit projet. Seulement, l’annonce de cette date avait provoqué une levée de boucliers chez les syndicats les plus représentatifs. Des sources syndicales ont annoncé mardi que l’exécutif entend ouvrir un débat sur la question et préfère ainsi retarder la présentation du projet de loi organique à une date ultérieure. En outre, les observateurs voient en cette décision une crainte gouvernementale d’ouvrir un nouveau front avec les syndicats à quelques mois des élections.
Les crèches privées demandent l’aide de l’Etat
• Les crèches privées au Maroc sont au bord de la faillite. L’Association marocaine des crèches privées (AMPC) tire la sonnette d’alarme en annonçant la perte de milliers d’emplois et la fermeture définitive de nombreuses crèches si des mesures de sauvetage ne sont pas prises par le gouvernement dans les plus brefs délais. L’association fait d’ailleurs savoir que certaines crèches se sont déclarées en faillite dès le mois de juin et ont été obligées de licencier leur personnel. Selon l’association, les pertes financières sont considérables en relevant que les crèches se sont retrouvées avec des baisses de chiffres d’affaires de plus de 70%. Dans un communiqué, l’AMCP demande au ministère de la jeunesse et des sports de reconnaître officiellement les crèches privées comme étant impactées par la pandémie de Covid-19 et de débloquer au plus vite des aides d’urgence pour le maintien de l’emploi et de l’activité.
L’Opinion
Peine de mort: les pétitions susciteront-elles les exécutions ?
• Peine de mort: les pétitions susciteront-elles les exécutions ? Des centaines de milliers d’internautes ont manifesté leur colère face à l’abject viol, suivi de son assassinat du jeune Adnane Bouchouf. Depuis, plusieurs pétitions en ligne ont vu le jour dont certaines ont totalisé des nombres impressionnants de signataires qui demandent aux autorités d’exécuter les individus coupables de pédophilie et de meurtre. Parmi ces pétitions, aucune n’a cependant franchi le pas du virtuel en passant par la procédure prévue par la loi 44-14 déterminant les conditions et les modalités d’exercice du droit de présenter des pétitions aux pouvoirs publics. Le cruel crime qui a bouleversé les Marocains a certes relancé le débat sur l’exécution de la peine capitale, cependant, en filigrane se profile un autre débat sur la démocratie participative.
Akhbar Al Yaoum
Le ras-le-bol des hammams
• Depuis le 20 août dernier, date à laquelle les autorités avaient décidé la fermeture des hammams traditionnels, les propriétaires de ces établissements ne cachent pas leur indignation. Pour eux, leur secteur est probablement le seul à n’avoir enregistré aucune contamination au coronavirus, d’où leur confusion totale face à cette décision. Appelant à permettre la réouverture des hammams dans un strict respect des mesures et dispositions préventives. Dans ce sens, le président de la Fédération des hammams traditionnels au Maroc, Hassan Ahchim, a fait savoir que ce secteur a été l’un des plus affectés dans le cadre de la lutte contre cette pandémie, précisant que les propriétaires de ces établissements ont appliqué avec rigueur toutes les décisions émanant des autorités malgré les pertes qu’ils ont endurés durant le confinement (mars-juin).
Libération
Hôpital militaire marocain à Beyrouth: déjà plus de 28.600 prestations médicales
• L’hôpital militaire de campagne, déployé sur Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI à Beyrouth, a prodigué à ce jour un total de 28.647 prestations médicales au profit des personnes touchées par l’explosion tragique survenue dans le port de Beyrouth. Depuis le lancement des services de cette structure médicale le 10 août dernier et jusqu’au 13 septembre, quelque 12.333 personnes ont bénéficié des soins médicaux offerts par le personnel de l’hôpital dans diverses spécialités. Ainsi, le personnel médical de l’hôpital a effectué 208 interventions dans diverses spécialités, dont la chirurgie générale, l’orthopédie et médecine articulaire, la neurologie, l’ophtalmologie, l’oto-rhino-laryngologie, la gynécologie, la chirurgie obstétrique, la réanimation, la chirurgie réparatrice des brûlures, l’anesthésie, la pédiatrie et la médecine générale.
13e festival de Fès de la culture soufie, en octobre en ligne
• La 13ème édition du festival de Fès de la culture soufie se tiendra en ligne du 17 au 26 octobre prochain, ont annoncé les organisateurs. Cet évènement sera placé sous le thème ‘’l’art de la transmission’’ et constituera ainsi une sorte de réponse culturelle et créative à cette crise liée à la pandémie de Covid19, selon l’association éponyme. Une sélection d’activités et de célébrations puisées du riche patrimoine soufi national et universel sera proposée au public du festival. A l’instar des éditions précédentes, ce rendez-vous culturel vise à faire découvrir ou redécouvrir aux Marocains une culture qui est la leur et leur offrir l’accès à cette richesse artistique, intellectuelle et spirituelle.
Al Yaoum Al Maghribi
Test Covid-19: 18 laboratoires autorisés
• L’Institut national d’Hygiène relevant du ministère de la santé vient de publier la liste des laboratoires privés autorisés à faire le test PCR de dépistage de la Covid-19 dans différentes régions du Royaume. Il s’agit de 18 laboratoires privés répartis sur 5 régions: 8 à Casablanca-Settat, 4 à Fes-Meknes, 3 à Tanger-Tetouan-Al Hoceima, deux à Rabat-Salé-Kénitra et à seul laboratoire à Agadir. Le ministère de la Santé avait souligné qu’en vertu de la circulaire n°44 du 4 juin 2020, la participation des laboratoires privés d’analyses de biologie médicale doit se faire conformément aux exigences d’un cahier des charges qui fixe les conditions techniques auxquelles doit répondre un laboratoire de diagnostic du Covid-19 par la technique qRT-PCR.
Al Alam
Vaccin chinois anti-covid : Le Maroc entame la 2ème semaine des essais cliniques
• Le Maroc a entamé la 2ème semaine des essais cliniques du vaccin chinois anti-Covid-19 sur 600 volontaires, répartis entre le CHU Ibn Sina de Rabat, l’hôpital militaire et l’hôpital universitaire Ibn Rochd de Casablanca. Selon une source du journal, le processus de vaccination au CHU de Rabat, qui dure environ 3 heures, s’est déroulé jusque-là dans des conditions normales et a concerné une moyenne de 15 personnes par jour, âgées de 40 ans maximum. A noter que ces volontaires ne souffrent d’aucune maladie chronique et n’ont jamais été infectés par le coronavirus. Les personnes vaccinées rejoignent leurs domiciles mais restent placées sous l’observation et le suivi d’une équipe médicale pour examiner l’efficience de l’antidote chinois et détecter les éventuels effets secondaires indésirables.