Billets d’avion: Comment se retrouver dans la jungle des prix, peines alternatives : Enfin une…
La revue de presse de ce mercredi 12 juin
Publié leLe Chef du gouvernement fustige l’opposition et défend son bilan en termes d’investissement et de création d’emploi ; Les nouvelles prévisions de la Banque mondiale pour le Maroc ; Gestion des aéroports : l’ONDA se met à l’intelligence artificielle ; Commission d’accès à l’information le MP veut élargir les attributions ; Electricité verte: une alliance pour exporter vers l’Europe ; Production d’étain: le projet minier stratégique d’Achmmach bientôt relancé ; La Chambre des représentants approuve la loi sur les peines alternatives en deuxième lecture… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce mercredi:
Le Matin
Le Chef du gouvernement fustige l’opposition et défend son bilan en termes d’investissement et de création d’emploi
Le Chef du gouvernement a tiré à boulets rouges sur les partis de l’opposition qui ont vertement critiqué son bilan dans les domaines de l’investissement et de la création d’emploi. Lors de son passage, lundi, devant la Chambre des représentants à l’occasion de la séance mensuelle des questions de politique générale, Aziz Akhannouch a encore une fois défendu le bilan de son équipe, imputant les pertes d’emplois aux lourds dysfonctionnements hérités des anciens gouvernements. Il a également brandi la carte des années de sécheresse successives pour expliquer les difficultés du monde rural.
Les nouvelles prévisions de la Banque mondiale pour le Maroc
Dans un nouveau rapport, la Banque mondiale confirme que la croissance économique du Maroc devrait ralentir à 2,4% en 2024, principalement en raison d’une baisse de la production agricole. Ce ralentissement intervient malgré une forte performance du secteur industriel et des efforts de reconstruction post-séisme de l’année dernière. Une accélération à +3,7% est néanmoins attendue en 2025. Pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), la croissance devrait s’accélérer pour atteindre 2,8% en 2024 et 4,2% en 2025, selon la dernière édition des Perspectives économiques mondiales publiée le 11 juin par la Banque mondiale.
Gestion des aéroports : l’ONDA se met à l’intelligence artificielle
Nouvelle brique dans le projet de transformation digitale de l’Office national des aéroports : «Envol 2025». L’établissement cherche à se doter d’une solution d’intelligence artificielle pour assurer un management dynamique des objectifs et priorités opérationnels des plateformes aéroportuaires. La future solution viendra proposer une analyse en profondeur et une optimisation globale des opérations aéroportuaires. En exploitant les données issues de sources diverses telles que l’AODB (Airport Operational Database), le RMS (Resource Management System), ainsi que les données sur la consommation d’énergie, la solution envisagée transformera ces vastes ensembles de données en insights actionnables et stratégiques.
L’Economiste
Commission d’accès à l’information le MP veut élargir les attributions
Quelques années après l’entrée en vigueur de la loi 31-13 régissant le droit d’accès à l’information, plusieurs voix s’élèvent pour réclamer une refonte de ce dispositif, qui a déjà montré certaines limites. C’est dans ce sens que s’inscrit la proposition de loi, élaborée par le groupe parlementaire du MP, transférée à la Commission de justice de la Chambre des représentants. Ce texte ambitionne d’en finir avec certains dysfonctionnements, limitant le déploiement de synergies avec le Parlement et le gouvernement en matière de promotion et de suivi de l’effectivité du droit d’accès à l’information. Concrètement, la proposition de loi du groupe haraki vise à compléter l’article 22 de la loi 31-13 relative au droit d’accès à l’information. Dans la version en vigueur, cet article définit les attributions de la Commission du droit d’accès à l’information. Celle-ci, créée auprès du chef du gouvernement, est chargée d’une série de missions.
Electricité verte: une alliance pour exporter vers l’Europe
Un partenariat stratégique pour exporter de l’énergie verte produite au Maroc vers le vieux continent et les marchés internationaux. Le géant australien de l’énergie verte, de métaux et de technologie, Fortescue, a en effet conclu un accord avec le groupe de construction maritime belge Jan De Nul pour développer des câbles sous-marins. Ils sont destinés à relier les deux continents, et transporter de l’électricité verte du Maroc vers l’Europe. L’annonce a été faite via un communiqué conjoint. Le pacte a été signé en mai dernier à Rabat, entre le président de Fortescue, Andrew Forrest, et le PDG de Jan De Nul, Jan Pieter De Nul. Cette convention s’inscrit dans le cadre de la joint-venture créée par le groupe des phosphates OCP et Fortescue Energy, filiale de Fortescue, pour fournir de l’énergie verte, l’hydrogène vert et l’ammoniac vert au Maroc, à l’Europe et aux marchés internationaux. Ce partenariat comprend le développement d’installations de fabrication et un hub de R&D, pour faire avancer l’industrie de l’énergie renouvelable en rapide croissance au Maroc.
Les Inspirations éco
Facturation électronique: Bye bye l’opacité
Avec la facture électronique, les entreprises opaques vont devoir jouer cartes sur table. La transformation numérique que connaît le monde économique ces dernières années amène de profonds changements réglementaires et organisationnels. L’adoption prochaine de la facture électronique au Maroc en est l’illustration parfaite. Ainsi, un nombre important de pratiques commerciales anarchiques sont condamnées à disparaître avec l’arrivée imminente de ce nouveau système. «En pratique et malheureusement, les acheteurs, soit des citoyens et même certains commerçants, n’accordent pas d’importance à la facture, et par conséquent des droits se perdent», déplore Touhami Mohammed, comptable agréé, et expert judiciaire. Il s’ensuit une longue liste de violations qui deviennent désormais insoutenables.
Les normes Bâle III induisent un léger renchérissement du crédit
Après la crise financière mondiale de 2008, une profonde refonte de la réglementation bancaire s’est imposée pour éviter de nouvelles turbulences systémiques. C’est dans ce contexte qu’est né l’accord de Bâle III, un ensemble de mesures visant à améliorer la solidité des banques face aux chocs économiques. Dans ce cadre, Bank Al-Maghrib a mené dernièrement une étude approfondie pour évaluer les coûts et les bénéfices de la mise en œuvre de ces nouvelles normes par les établissements bancaires nationaux. L’enjeu est de taille car il s’agit de renforcer la résilience du secteur financier, au prix d’éventuels impacts négatifs sur le financement de l’économie. D’un côté, l’augmentation des exigences en fonds propres permettra aux banques de mieux absorber les pertes en cas de crise. Mais d’un autre côté, cela pourrait se traduire par une hausse des taux débiteurs et un accès au crédit plus restreint pour les entreprises et les ménages.
L’Opinion
Production d’étain: le projet minier stratégique d’Achmmach bientôt relancé
Après des années d’attente, la compagnie australienne Atlantic Tin tente de relancer le projet de construction de la mine d’étain d’Achmmach, située dans la province de Khemisset. Confrontée à une crise de liquidités, la société n’avait pas pu mener à terme ce projet d’envergure, le premier du genre en Afrique, malgré la réalisation des études nécessaires et l’obtention des autorisations requises. L’entreprise compte s’appuyer sur l’usine d’El Hamame, qui exploitait de la fluorine avant sa fermeture en 2021, ainsi que sur les équipements disponibles pour le traitement du minerai.
Al Akhbar
La Chambre des représentants approuve la loi sur les peines alternatives en deuxième lecture
La Commission de la justice et de la législation à la Chambre des représentants a approuvé le projet de loi des peines alternatives tel que transmis par la Chambre des conseillers en deuxième lecture. La Commission a, dans ce cadre, tranché concernant la polémique relative à la proposition d’une « amende financière » ou de « l’achat des jours de prison », que le gouvernement avait exclu du projet de loi des peines alternatives, avant que la majorité ne présente une proposition à son sujet. L’amendement de la majorité prévoit l’ajout de l’amende journalière aux peines alternatives, conformément aux orientations pénales de certains pays. La proposition d’amendement a fixé le montant de l’amende journalière entre 100 et 2000 dirhams pour chaque jour de la peine d’emprisonnement infligée, conférant l’évaluation du montant de cette amende au tribunal concernant la valeur de l’amende en relation avec les capacités financières de l’accusé, la gravité de l’infraction commise et le dommage qui en résulte. Une amende journalière peut également être imposée aux mineurs suivant l’acceptation de leurs tuteurs ou représentants légaux.