Le RNI ouvert à toutes les tractations; L'économie marocaine devrait retrouver sa santé en 2021;…
La revue de presse de ce mercredi 11 septembre
Publié leLes tribunaux paralysés par les grèves des greffiers ; 40.000 entreprises menacées de défaillance ; Framboises: une récolte sous de bons auspices ; Reboot du partenariat maroco-britannique ; Le plus grand centre hospitalier du Maroc prend forme ; 40% des établissements scolaires enseignent la langue amazighe… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce mercredi:
L’Economiste
Framboises: une récolte sous de bons auspices
Malgré le stress hydrique et les changements climatiques, les petits fruits rouges poursuivent leur développement au Maroc. Les myrtilles en tête, les framboises leur emboîtent le pas. La récolte démarre sous de bons auspices dans les régions du Loukkos et du Gharb au nord du pays, et au Souss au sud. Et elle devra se poursuivre jusqu’au mois de juin 2025. Les professionnels de la filière sont optimistes, « La production sera similaire à celle de l’année dernière », souligne Amin Bennani, président de l’Association marocaine des producteurs de fruits rouges (AMPFR), dans une déclaration à L’Economiste. Selon les prévisions de ce professionnel, le volume des framboises produites ne dépassera pas les 80.000 tonnes.
Eolien offshore: bientôt un parc pilote au large d’Essaouira
La production d’électricité à partir de l’éolien off-shore sera bientôt une réalité au Maroc. Et ce, à travers la construction d’un premier parc dans la région d’Essaouira-Agadir. Une zone où les vents atteignent plus de 9 mètres par seconde et les eaux une profondeur de 1.000 mètres. C’est Masen qui en est le pilote et devra lancer l’appel d’offres pour choisir le consultant chargé de la réalisation de l’étude de faisabilité. Ce projet donnera le top départ d’un vaste programme de production de 6 GW d’ici 2030.
L’Opinion
Rapport de l’IMIS: les pistes du « reboot » du partenariat maroco-britannique à l’ère de travaillistes
Depuis la signature de l’accord d’association en 2019, les relations entre le Royaume-Uni et le Maroc ont connu un élan sans précédent. Londres, en quête d’un destin solitaire loin de l’Union Européenne, s’efforce de se rapprocher de Rabat, perçu comme l’un des marchés alternatifs et un fournisseur agricole et énergétique de premier plan. Cinq ans après la signature du traité commercial qui a boosté les échanges à un niveau inédit, les deux pays continuent de construire leur nouveau partenariat au moment où les travaillistes, fraîchement arrivés au pouvoir, semblent dans la continuité de la politique conservatrice. Le Maroc a l’opportunité de devenir la future pierre angulaire de la stratégie britannique post-Brexit en Afrique, selon l’Institut marocain d’intelligence stratégique (IMIS).
Les Inspirations éco
Activité industrielle: légère amélioration en juillet
L’enquête mensuelle de conjoncture de Bank Al-Maghrib, relative au mois de juillet 2024, révèle une amélioration de l’activité dans l’industrie marocaine, avec une augmentation de la production et des ventes dans la plupart des secteurs. Alors que le Taux d’utilisation des capacités (TUC) se serait établi à 76%, après 75% le mois précédent, les commandes auraient enregistré une hausse dans toutes les branches hormis l’électrique et électronique où elles auraient plutôt stagné.
Al Ahdath almaghribia
Ibn Sina: mobilisation en vue de la grande transformation
Les travaux de construction du Centre hospitalier régional Ibn Sina avancent de manière satisfaisante dans la perspective de leur achèvement dans le délai fixé en 2026, comme cela a été annoncé devant le roi Mohammed VI lors du lancement du chantier en 2022. Ce grand projet royal, considéré comme un véritable « complexe de santé », est désormais visible grâce à ses structures imposantes qui occupent une vaste superficie. Ainsi, la capitale, Rabat, abritera le plus grand centre hospitalier au niveau national, conçu selon des normes internationales.
Al Akhbar
Fouzi Lekjaa fixe les délais pour les observations et propositions des parlementaires sur le projet de réforme de la loi organique relative à la loi de finances
Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du budget, a fixé la fin du mois de septembre comme date limite pour les observations et propositions des parlementaires sur le projet de réforme de la loi organique relative à la loi de finances, en vue de sa présentation pour approbation par le Conseil des ministres. Cette réforme vise à développer la politique financière et à lui permettre de traduire les politiques de développement du Royaume à travers la modification de certaines de ses dispositions afin de renforcer la gouvernance de la gestion des finances publiques.
Assabah
40.000 entreprises menacées de défaillance fin 2024
La Confédération marocaine des très petites, petites et moyennes entreprises prévoit la hausse du nombre d’entreprises menacées de défaillance à la fin de 2024, soit près de 40.000, contre 33.000 entreprises en 2023 et 10.000 en 2029. La Confédération affirme que 99% des entreprises menacées de défaillance sont des très petites entreprises, assurant que plusieurs facteurs contribuent à cette situation, notamment le manque de financement, la baisse des commandes publiques (marchés et bons de commande) et le retard ou refus de paiement.
Al Alam
40% des établissements scolaires enseignent la langue amazighe, sa généralisation dans l’enseignement privé se fera par étapes
Le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, a annoncé lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des données et des nouveautés de la rentrée scolaire 2024/2025, que 40% des établissements concernés enseignent la langue amazighe, avec un déploiement progressif dans l’enseignement privé, ajoutant que des résultats satisfaisants ont été obtenus dans l’élargissement de l’enseignement de l’anglais. Benmoussa a également relevé que le lancement du modèle des « Collèges pionniers » vise à renforcer la réussite et l’autonomie des apprenants à travers la maîtrise des compétences transversales à même de contribuer à la réduction du décrochage scolaire.
Al Massae
L’activité des tribunaux paralysée par les grèves des greffiers
La décision du ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, de procéder à des retenues sur les salaires des employés du ministère de la Justice en grève n’a pas empêché le personnel du secteur a entamé une nouvelle série de grèves. La première a débuté hier, mardi, et se poursuivra jusqu’à demain, jeudi, tandis que la deuxième est prévue pour les 24, 25 et 26 septembre, avec des sit-in prévus après-demain. Le Syndicat démocratique de la justice (SDJ), affilié à la Fédération démocratique du travail (FDT), à l’origine de l’appel à cette grève générale, a exprimé son refus de procéder à des retenues sur les salaires des grévistes, affirmant qu’il n’a jamais cherché à « créer des tensions gratuites ou à exploiter la situation sociale pour obtenir des gains organisationnels ou à instrumentaliser l’action syndicale à des fins autres que les revendications sociales du personnel ».