Le PJD nouveau selon Maelainine, le décollage de l'aéronautique, Rabat s'associe avec l'AIEA... Voici les…
La revue de presse de ce mardi 25 juin
Publié leEntrepreneur-investisseur: “Le Maroc a toutes les chances d’être exportateur de startups” ; Reporting extra-financier: le Maroc toujours à la traîne ; Risque pays: Le Maroc maintient sa note B au baromètre Coface ; Care economy: Aawatif Hayar livre sa vision ; Transfert d’activités: 360 entreprises espagnoles de production s’installent au Maroc… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce mardi:
Les Inspirations éco
Entrepreneur-investisseur: “Le Maroc a toutes les chances d’être exportateur de startups”
Plusieurs ingrédients manquent à l’écosystème startup marocain pour qu’il produise davantage de licornes. Au Maroc, la taille du marché ne compte pas suffisamment de consommateurs finaux que d’autres pays. De surcroît, il n’est pas encore suffisamment homogène en termes de typologie de clients et de consommateurs, notamment lorsqu’il s’agit d’un marché B to C, estime Réda Berrehili, entrepreneur-investisseur. Aussi, les canaux de distribution sont totalement fragmentés et il est très difficile de s’adresser au client final, a-t-il dit. “Trois éléments manquent à l’écosystème. Il s’agit d’un marché profond, d’un marché structuré et des talents inhérents”, a-t-il résumé dans un entretien accordé au journal. Quoi qu’au niveau de l’infrastructure, la fintech peut contribuer à toucher des cibles, mais le Maroc n’est toujours pas au point sur ce créneau. “Ainsi, il est difficile de considérer le Royaume comme étant un pays créateur de startups locales. En revanche, il pourrait se positionner en tant qu’exportateur de startups”, a-t-il ajouté.
Reporting extra-financier: le Maroc toujours à la traîne
Tandis que la France et la Tunisie s’alignent sur les standards mondiaux de reporting intégré, le Maroc accuse un sérieux retard, incapable pour l’heure de dompter les résistances culturelles de ses entreprises familiales. En comparaison avec la France et la Tunisie, le Maroc est à la traîne en matière de reporting extra-financier. Dans une récente publication, la Commission des études fiscales et juridiques du Conseil régional de l’ordre des experts-comptables de Casablanca souligne que «le rapport ESG au Maroc présente encore des insuffisances comparées aux standards internationaux de reporting intégré adoptés en France. Le contenu du rapport ESG est précisé par la circulaire, couvrant des critères généraux, environnementaux, sociaux, de gouvernance, d’implication des parties prenantes et de démarche RSE. Cependant, les rapports publiés à ce jour présentent des limites, notamment en termes de fiabilité, de méthodologie et d’harmonisation avec les standards internationaux», déplore la commission.
Risque pays: Le Maroc maintient sa note B au baromètre Coface
Coface vient de publier son baromètre habituel des risques pays et sectoriels au titre du second trimestre de l’année 2024. Dans un contexte économique où l’assureur-crédit entrevoit des perspectives positives à court terme uniquement pour la conjoncture internationale, la mise à jour de la carte d’évaluation des risques porte sur 163 pays et 26 secteurs d’activité. Dans ce baromètre, le Maroc a maintenu sa note «B» en termes d’évaluation des risques pays, et «A4» en matière d’évaluation du climat des affaires. En examinant la situation du Royaume par rapport aux autres pays du continent africain, force est de constater que le Maroc se place parmi les sept pays dont le risque est «assez élevé» aux côtés du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, de la Namibie, de la Tanzanie et du Rwanda. Cette évaluation est faite sur la base de données macroéconomiques, financières et politiques.
L’Opinion
Care economy: Aawatif Hayar livre sa vision
Le premier Congrès international sur l’Économie des soins (Care Economy) se tient à Rabat les 25 et 26 juin, réunissant des participants nationaux et internationaux. Cet événement vise à faire de l’économie des soins et de la protection sociale un pilier pour l’autonomisation des femmes, la création d’emplois, le bien-être et la résilience familiale. Initiatrice du congrès, la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille Aawatif Hayar détaille sa vision dans ce domaine, visant à transformer les activités de soins, souvent informelles et non rémunérées, en emplois formels et rémunérés, notamment pour les femmes. L’Économie des soins permettra de réduire la précarité, d’offrir des emplois décents et de répondre aux besoins des personnes vulnérables. L’investissement dans ce secteur contribue aussi aux objectifs de développement durable, favorisant la santé, l’égalité des sexes, l’éducation de qualité et la croissance économique.
Transfert d’activités: 360 entreprises espagnoles de production s’installent au Maroc
Dans un mouvement significatif et révélateur des tensions économiques actuelles en Europe, plus de 360 entreprises espagnoles ont pris la décision audacieuse de transférer leurs activités de production au Maroc. Ce transfert massif survient alors que ces sociétés cherchent à échapper aux politiques fiscales restrictives imposées par l’Union Européenne, lesquelles entravent leur croissance et leur compétitivité sur le marché global. Ainsi, en s’appuyant sur des données de l’Institut espagnol du commerce extérieur (ICEX), il apparaît que ce phénomène concerne divers secteurs, mais est particulièrement prononcé dans l’industrie alimentaire. Dans cette optique, environ 10 % des entreprises ont relocalisé leurs activités et qui appartiennent à ce secteur clé, incluant des géants tels qu’Ebro Foods, connue pour ses marques emblématiques Brillante et SOS, et Borges, réputée pour ses fruits secs. Le choix du Maroc comme destination privilégiée pour ces entreprises n’est pas le fruit du hasard. En effet, le Royaume offre une série d’incitations très attractives pour les investisseurs étranger.
Le Matin
Pêche et aquaculture : un centre de recherche scientifique dédié arrive
L’Institut national de recherche halieutique planche sur un projet de renforcement de ses capacités dans le domaine de la pêche et l’aquaculture. Il projette d’aménager un centre de recherche spécialisé dans la pêche et l’aquaculture sentinelles. La future plateforme viendra renforcer la recherche de proximité et compléter l’effort de recherche aquacole existante, et ce à travers l’accompagnement du développement actuel des activités aquacoles et du processus de transformation des systèmes de pêche vers des pratiques durables.
Un vent de dynamisme rafraîchit l’économie nationale à fin mai dernier
Durant les cinq premiers mois de l’année, l’économie nationale a affiché des signes d’amélioration significatifs dans pratiquement l’ensemble des secteurs d’activité, selon la dernière note de conjoncture que vient de publier la Direction des études et des prévisions économiques. Ainsi, dans l’énergie, la production de l’électricité s’est améliorée de 3% à fin avril dernier du fait de la bonne tenue de la production privée. Dans le secteur de la construction, les ventes de ciment continuent de s’accroître affichant un renforcement de 20,4%, contre à peine 3,1% un an auparavant. Dans ce tableau, l’industrie manufacturière consolide sa croissance. L’indice de production du secteur s’est accru de 2% au premier trimestre, après une amélioration de 1,9% un an plus tôt.
L’Economiste
Recettes douanières: nouveau record
La Douane a achevé l’exercice 2023 avec un bilan satisfaisant. Son directeur général, Abdellatif Amrani, s’est félicité des “réalisations” de l’Administration des douanes et impôts indirects, dont le rapport d’activité 2023 vient d’être dévoilé. Au cours de cet exercice, les recettes douanières ont maintenu leur trend haussier, atteignant 132,6 milliards de DH, en dépit du recul de la valeur des importations de 2,9% par rapport à l’année d’avant. Le DG de la Douane a également mis en avant “la baisse d’une demi-heure du délai de dédouanement à l’import», ainsi que «l’augmentation de 4,7% du nombre des déclarations, dépassant pour la première fois la barre de 1 million”. Dans les détails, “la performance des recettes douanières s’explique principalement par la hausse de celles du droit d’importation et l’évolution de la TIC, notamment sur les tabacs manufacturés”.
Alahdath almaghribia
L’économie nationale face aux chocs
Le ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du budget, a évoqué, de manière réaliste, ce à quoi l’économie marocaine était confrontée, affirmant que « l’économie nationale fait face à un climat international ambigu et instable, et à une situation nationale marquée par plusieurs chocs successifs de nature endogène et exogène, comme la succession des années de sécheresse et le séisme d’Al Haouz ». Le responsable a justifié, dans une réponse à une question parlementaire écrite, le recours par le Maroc aux emprunts intérieurs et extérieurs, en soulignant que ce recours reste lié aux besoins de financements et au déficit budgétaire. Il a souligné, à cette occasion, que « le gouvernement œuvre à dégager des marges financières pour assurer l’achèvement des projets de développement et de réforme, dont principalement ceux lancés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, comme la réforme du système de protection sociale et le soutien à la reprise économique, en parallèle avec la mise en œuvre du nouveau modèle de développement, tout en veillant à préserver les équilibres macroéconomiques.
Al Akhbar
Une « nouvelle profession » suscite l’ire des avocats contre le ministère de Justice
L’annonce par le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, de sa volonté de créer une nouvelle profession libérale d' »intermédiaires » pour assister la justice a suscité la colère parmi les avocats, qui estiment que cette nouvelle profession vise à limiter leurs prérogatives. Au sujet du croisement de cette nouvelle profession avec d’autres disciplines comme la profession d’avocat, le ministre a souligné qu’il consulterait toutes les professions juridiques pour déterminer les prérogatives de cette nouvelle profession, ce qui a provoqué une vague de colère parmi les blouses noires. Une source auprès de l’Ordre des avocats de Rabat a affirmé que le ministre de la Justice « insiste à restreindre les avocats tous azimuts », critiquant « la limitation des prérogatives de l’avocat dans le cadre du projet de loi relatif à la procédure civile, notamment avec la mise en place du principe de mandataire qui, en vertu d’un mandat, aura le droit de représenter les parties au litige aux côtés de l’avocat, ainsi que l’octroi aux huissiers de justice du droit de recouvrer les créances au lieu de leur mission préalable de notification et d’exécution ».