Création d'un consortium de recherche à Marrakech concernant les changements climatiques, l'annonce du vaccin stimule…
La revue de presse de ce mardi 19 novembre
Publié lePolitiques publiques : l’Exécutif s’apprête à activer sa feuille de route d’évaluation ; Le Maroc s’appuie sur la BAD pour accélérer le développement du PPP ; Pourquoi l’USFP, le PPS et le PJD ont voté contre le PLF 2025 ; Compétence en anglais: le Maroc conserve sa 76e place ; Mondial 2030: un dispositif fiscal avantageux pour la FIFA ; Des entreprises « pillent » des impôts… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce mardi:
Le Matin
Politiques publiques : l’Exécutif s’apprête à activer sa feuille de route d’évaluation
Le gouvernement entend activer sa feuille de route dédiée à l’évaluation des politiques publiques. Une assistance technique sera ainsi mobilisée afin d’accompagner le département de la Convergence et de l’évaluation des politiques publiques dans la réalisation de cette mission. Il s’agira ainsi de mettre en œuvre et suivre la transformation et la convergence des politiques publiques et concevoir un processus d’évaluation.
Le Maroc s’appuie sur la BAD pour accélérer le développement du PPP
La Banque africaine de développement soutient un Programme d’appui stratégique au ministère de l’Économie et des finances pour accélérer la promotion du partenariat public-privé au Maroc. Cette assistance technique vise à accompagner l’opérationnalisation du nouveau cadre réglementaire dans ce domaine via le renforcement des capacités de la Commission nationale du PPP. L’objectif est de développer davantage le recours à ce mode de partenariat pour le financement, la réalisation et l’exploitation des infrastructures publiques.
Pourquoi l’USFP, le PPS et le PJD ont voté contre le PLF 2025
La Chambre des représentants a adopté, vendredi dernier, le projet de loi de Finances 2025 dans une atmosphère plutôt tendue, avec 171 voix pour, 56 contre et une abstention. L’opposition, menée par l’USFP, le PJD et le PPS, a livré une bataille acharnée, en Commissions comme en plénière, contre un texte qui, selon elle, ne répond pas aux attentes sociales des Marocains. Les trois formations politiques ont détaillé leurs griefs lors d’une séance plénière houleuse, pointant notamment le déséquilibre institutionnel, la marginalisation de l’opposition et l’insuffisance des mesures sociales. Au cœur de leurs critiques : l’incapacité du gouvernement à répondre aux défis liés à la préservation du pouvoir d’achat et à la promotion de l’emploi, dans un contexte marqué par des tensions sociales croissantes.
L’Opinion
Lutte contre la criminalité: quand la recherche scientifique et la coopération redéfinissent les politiques judiciaires
Du 15 au 16 novembre, pas moins de 230 experts et chercheurs, issus de divers universités et centres de recherche nationaux et internationaux, se sont donné rendez-vous à Rabat pour brainstormer sur le rôle de la recherche scientifique dans l’analyse des phénomènes criminels. L’objectif étant de développer des outils innovants pour améliorer les approches analytiques de la criminalité, tout en renforçant les capacités de recherche à travers l’échange d’expertises et des bonnes pratiques. Organisé par le ministère de la Justice en partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation et le Conseil de l’Europe, ce symposium a été marqué par la formation d’un réseau d’experts en la matière et par la signature de plusieurs conventions pour développer la R&D au sein des universités marocaines.
Catastrophes naturelles: Alerte du CESE sur un coût annuel exorbitant pour le Maroc
Chaque année, le Maroc subit les conséquences coûteuses des catastrophes naturelles, avec des pertes moyennes estimées à 8 milliards de dirhams, soit 0,8 % du PIB national, selon un récent rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Inondations, sécheresses ou encore risques de tsunami exposent le pays à des défis multidimensionnels qui révèlent des lacunes majeures dans la gestion des risques. Ce constat alarmant appelle à une révision profonde des mécanismes de prévention, de gestion et de résilience pour limiter ces impacts économiques et humains.
Les Inspirations éco
Compétence en anglais: le Maroc conserve sa 76e place
Le Maroc se classe 76e sur 116 pays dans l’indice de compétence en anglais de cette année, avec un score de 479, juste au-dessus de la moyenne mondiale. Malgré un engagement accru pour améliorer l’enseignement de l’anglais, le niveau de maîtrise reste faible, le pays occupant la 9e place parmi 24 pays africains. Rabat se distingue comme la ville la plus performante avec un score de 510, suivie d’El Jadida (497) et de Casablanca (494). Malgré les réformes éducatives, l’indice souligne le besoin de stratégies plus efficaces pour répondre à la demande croissante des jeunes Marocains qui privilégient de plus en plus l’anglais pour ses opportunités internationales.
Mondial 2030: un dispositif fiscal avantageux pour la FIFA
Exonérations d’IS, d’IR, de TVA, de droits d’enregistrement… La politique d’attractivité du Maroc envers la FIFA se précise pour 2025. Dans un contexte de la préparation de la Coupe du monde de football 2030, qui sera co-organisée par le Maroc, l’Espagne et le Portugal, le Royaume vient de franchir une étape décisive. La Commission des Finances de la Chambre des représentants a confirmé l’adoption d’un régime d’incitations fiscales en faveur des représentations de la Fédération internationale de football association (FIFA) au Maroc. Des avantages de taille mais qui appellent à une vigilance particulière sur leur application, commente analyste.
Al Ahdath almaghribia
Les médecins en colère
Le Syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP) a annoncé que ses protestations se poursuivront pendant trois semaines avec des grèves nationales et des manifestations dans toutes les régions du Royaume. La première semaine verra une grève nationale les 19, 20 et 21 novembre dans tous les établissements de santé à l’exception des services d’urgence et de réanimation. Ces grèves, selon un communiqué du SIMSP, interviennent en raison de l’“exclusion” des médecins de l’augmentation des salaires par rapport aux autres agents du secteur public, dénonçant le peu de cas fait de leurs revendications, notamment la création de deux grades après l’hors-échelle, comme cela été convenu depuis 2011.
Assabah
Des irrégularités constatées dans 56 cliniques
Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, a annoncé la poursuite du travail de son prédécesseur, pour faire face aux irrégularités constatées dans les cliniques privées, notamment l’imposition du paiement du « noir », et l’exigence d’un chèque de garantie aux patients, aux blessés et aux familles. Invité à répondre aux critiques des parlementaires lors de la discussion du budget sectoriel de son département, Tahraoui a fait savoir que l’Inspection générale du ministère de la Santé a effectué des inspections périodiques, sans préavis dans les cliniques privées et les établissements similaires. Ces opérations de contrôle menées dans 56 cliniques privées ont identifié des abus liés au non-respect de la tarification nationale de référence en vigueur, a-t-il précisé, soulignant que les rapports établis ont été renvoyés à l’Agence nationale d’Assurance Maladie pour prendre les mesures qui s’imposent.
Des entreprises « pillent » des impôts
Les contrôleurs des impôts ont réussi à identifier des contribuables impliqués dans le « pillage » de milliards de TVA. Les procédures adoptées dans la loi de finances 2025, en matière de retenue à la source de la TVA, ont permis d’identifier des milliers de contribuables impliqués dans le vol de la TVA, selon des sources du journal, notant qu’une liste préliminaire a été établie après examen des documents de milliers de personnes. Selon des investigations réalisées à l’aide du système d’information, les sociétés impliquées entretenaient des transactions fictives entre elles. La Direction générale des impôts a pu recouvrer des recettes supplémentaires provenant de la TVA de plus de 6 milliards de dirhams (600 milliards de centimes), par rapport à ce qu’elle avait perçu auparavant, précisent ces sources.