La revue de presse de ce lundi 24 juin

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La revue de presse de ce mardi 3 décembre
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Taxis: 77% de la flotte nationale renouvelée ; Grèves dans la santé ;  Quasi-éradication de la pauvreté extrême ; Dattes: les importations explosent ; Remaniement: des femmes ministres menacées ; Marrakech: interdiction du voile dans une école… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce lundi:

L’Economiste

Assurance: petite croissance au 1er trimestre

Moins de 2% de croissance des primes d’assurance au 1er trimestre. Le secteur a généré 17,2 milliards de DH de chiffre d’affaires. Il est surtout tiré par la branche non-vie qui affiche une augmentation de 4,6% des primes, atteignant 11,7 milliards de DH. Le segment de l’automobile, avec plus de 5 milliards de DH de primes (+5,7%), reste le moteur de cette branche. Ces chiffres soulignent également la nécessité pour le secteur d’explorer de nouveaux relais de croissance. Une étude stratégique est lancée par le secteur afin d’explorer de nouveaux leviers de développement du marché.

L’Opinion

Taxis: l’adoption des véhicules durables progresse à grands pas

Environ 60.000 véhicules de taxis ont été renouvelés jusqu’à présent, représentant plus de 77% de la flotte nationale, selon la réponse du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, à une question écrite sur le programme de renouvellement de la flotte des taxis. Ces véhicules anciens ont été remplacés par des modèles modernes équipés de moteurs consommant jusqu’à 40% de carburant en moins. En plus de moderniser la flotte de véhicules, ce programme ambitieux vise à améliorer la qualité des services offerts aux passagers tout en contribuant à la réduction des émissions polluantes générées par les taxis. Cela passe par l’adoption de véhicules écologiques comme solution durable. De nombreux professionnels ont ainsi opté pour remplacer leurs taxis par des modèles à moteur électrique ou hybride.

Grèves dans la santé: la colère syndicale face à un dialogue sectoriel inachevé

Les syndicats de la Santé s’appliquent à un nouveau cycle de protestation d’une ampleur inédite. Après avoir organisé plusieurs grèves au fil des mois précédents, les blouses blanches ont l’intention de passer à la vitesse supérieure. Après une grève nationale de trois jours, prévue du mardi au jeudi prochains, une nouvelle vague de débrayages est prévue le mois suivant avec l’arrêt de plusieurs prestations qui risque d’avoir un impact direct sur les hôpitaux. Les syndicats s’insurgent contre le blocage du dialogue sectoriel engagé avec le gouvernement depuis décembre 2023. Bien qu’il y ait eu un accord général signé par la tutelle, ce deal n’a pas été suivi d’effets jusqu’à présent. Un silence jugé injustifié par les syndicalistes qui restent attachés aux acquis du dialogue sectoriel. Pour sa part, le ministère de la Santé renvoie la balle au Chef du gouvernement dont l’arbitrage est décisif.

Autoroutes de l’eau: la connexion de Oued El Makhazine et Dar Khrofa opérationnelle en septembre

Il fait partie des projets hydriques sur lesquels le Maroc mise grandement pour faire face à la crise de l’eau. Le projet d’interconnexion du barrage Oued El Makhazine (province de Ksar El Kébir) avec le barrage de Dar Khrofa (province de Larache) va bon train et devrait être prêt à la fin du mois d’août prochain ou au début de septembre, selon le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohammed Sadiki, lors d’une conférence organisée par la Fondation Links à Casablanca. Cette future autoroute de l’eau, dont la réalisation est confiée au groupement SNCE-SOGEA-SOGETRAMA et STAM-CAPEP, s’étend sur une longueur de 32 kilomètres. Sa réalisation a nécessité la mobilisation de 900 millions de dirhams Dès son achèvement, ladite station, très attendue, servira d’arme contre le stress hydrique qui sévit au Maroc, notamment dans la région du Nord, et permettra de transférer 100 millions de mètres cubes d’eau par an du barrage Oued El Makhazine au barrage Dar Khrofa via un canal en cours de construction, avec un débit estimé à 3,2 mètres cubes par seconde.

Le Matin

Le Maroc a réussi une quasi-éradication de la pauvreté extrême

Le taux de pauvreté multidimensionnelle au Maroc a enregistré une réduction significative, passant de 40% en 2001 à 9,1% en 2014, puis à 5,7% en 2022, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette dynamique est principalement tirée par la forte réduction de la pauvreté multidimensionnelle en milieu rural au cours des deux dernières décennies, de 73,4% en 2001 à 19,4% en 2014 et à 11,2% en 2022, précise le HCP dans une note sur «l’évolution du niveau de vie de la population à la lumière des résultats de l’Enquête nationale sur le niveau de vie des ménages de 2022».

Logistique: une plateforme de 44,5 hectares en projet à Kénitra

Une nouvelle brique dans la construction de l’offre logistique dans la région de Rabat-Salé-Kénitra. L’Agence marocaine de développement de la logistique (AMDL) planche sur la réalisation d’une plateforme logistique à Oulad Bourahma à Kénitra. La future zone couvrira une superficie de 44,5 ha et se situera dans un emplacement à proximité de la voie ferrée et des pôles économiques de la région, dont la zone franche de Kénitra et le complexe industriel de PSA. «L’amélioration de la compétitivité logistique est un réel levier de développement territorial pour les régions. Une logistique performante constitue un facteur clé de l’attractivité des territoires et permet d’accompagner et de catalyser leurs dynamiques économiques. Cette performance logistique passe impérativement par la mise en place d’infrastructures et d’installations logistiques optimales répondant aux besoins réels des opérateurs économiques», souligne l’AMDL.

Les Inspirations éco

Filière dattes: les importations explosent

Bien que les Marocains ne soient pas de grands consommateurs de dattes, avec seulement 3,5 kg par habitant par an, contre 10 kg dans d’autres pays producteurs, la demande grimpe de façon exponentielle durant cette période. Et pour combler les besoins du marché local, le Maroc se trouve contraint de recourir aux importations alors qu’il figure dans le Top 10 des pays producteurs dans le monde. Cependant, il n’atteint pas l’autosuffisance pour cette filière. Le recours aux importations est inévitable. À telle enseigne que le pays est devenu un des principaux importateurs de dattes à l’échelle mondiale. Pour cause, les épisodes successifs de sécheresse qui ont impacté de plein fouet la production agricole depuis plus de six ans. Or, la situation s’est relativement redressée durant la campagne 2023-2024 avec une légère hausse de près de 7%, suite à l’entrée en production de nouvelles plantations, selon la Fédération interprofessionnelle marocaine des dattes (Fimadattes). Mais en dépit de cette légère évolution, le déficit persiste.

Marché du travail: encore du chemin à parcourir

Les conclusions du récent rapport du Policy Center for the New South (PCNS) ont mis en évidence les succès des programmes mais ont également souligné les faiblesses et les défis à surmonter. Les politiques actives du marché du travail ont joué un rôle important dans la création d’emplois et l’amélioration de l’employabilité des chercheurs d’emploi. Cependant, plusieurs défis persistent, notamment le ciblage et l’accompagnement des bénéficiaires, la couverture géographique ainsi que la coordination des acteurs. Le marché du travail local est caractérisé par un dynamisme démographique et économique, mais également par des défis majeurs tels que le chômage persistant, l’inadéquation entre les compétences et les besoins du marché, et une faible participation des jeunes et des femmes. Le marché du travail marocain est confronté à des enjeux complexes, notamment la mise en adéquation de l’offre et de la demande de travail, l’allocation efficace de la main d’œuvre et la formation des compétences.

Assabah

Des femmes ministres dans l’œil du cyclone du remaniement

Le prochain remaniement ministériel affectera des femmes ministres des bords de toutes les formations politiques de la majorité, RNI, PAM et Istiqlal. Selon des sources du quotidien, ces partis ont connu une dynamique inhabituelle de la part de femmes dirigeantes, ayant revendiqué leur droit d’être ministrables pour succéder à leurs collègues. A la tête des ministres malchanceuses figure Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances, qui se caractérise par la compétence au sein de son département, mais qui n’a pas pu se distinguer dans certains dossiers. La ministre de la Transition écologique et du Développement durable, Leila Benali, sera également sacrifiée, en raison de retards affichés dans certains dossiers liés à son département. La ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Ghita Mezzour, a échoué à réaliser un bond qualitatif dans la numérisation, à cause du grand nombre de ministres ne l’ayant pas adopté dans leurs politiques publiques, et n’a pas combattu les fonctionnaires fantômes dans les services extérieurs de plusieurs administrations.

Al Akhbar

La justice tranche dans l’interdiction à une fille voilée d’accéder à une école affiliée à la mission française

Le système judiciaire a mis fin à la controverse concernant l’interdiction d’entrée, manifestée en début d’année, par certains établissements affiliés à la mission française à l’égard d’étudiantes voilées. Le tribunal de première instance de Marrakech a prononcé un jugement en référé en faveur d’une élève empêchée de poursuivre ses études dans une école de la mission française en raison du port du voile. Selon le prononcé du jugement, l’école a empêché l’étudiante d’entrer dans ses locaux, en raison du règlement intérieur de cet établissement qui interdit le port de tout habit ayant un lien avec la croyance religieuse, arguant dans une réponse à l’action en justice intentée par la mère de l’élève que le système d’éducation français interdit le port de tout vêtement lié à des symboles religieux. La Cour a estimé que l’école n’avait pas le droit d’empêcher l’entrée de l’élève, qui est contraire à la Constitution marocaine et aux conventions internationales, fixant une pénalité à l’école de 5.000 dirhams par jour de retard dans l’application du jugement.

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