La revue de presse de ce jeudi 1er août

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La revue de presse de ce lundi 7 octobre
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Sahara: ce qui change avec la nouvelle position française ; Bank Al Maghrib: les warnings de Jouahri ; Crédit bancaire: une dynamique contrastée au S1 ; Crédit inter-entreprises ; Interdiction des importations d’ovins de Roumanie ; Quand l’endettement fait tourner l’économie ! ; Réserves de change: une performance solide en 2023 ; Conséquences du défaut d’exploitation de l‘intelligence artificielle… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce jeudi:

L’Economiste

Sahara: ce qui change avec la nouvelle position française 

Désormais le Plan d’autonomie “constitue la seule base pour aboutir à une solution politique, juste, durable et négociée, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité”. La lettre adressée par le président Emmanuel Macron à SM le Roi à l’occasion de la fête du Trône clarifie définitivement la position française sur ce dossier. Elle traduit également l’évolution de cette position, malgré le soutien du Plan d’autonomie depuis plusieurs années déjà. Depuis la mise en place de ce Plan par le Maroc en 2007, Paris considère qu’il s’agit “d’une base sérieuse et crédible pour la résolution de ce conflit”. Cette formule laissait la porte entrouverte, n’écartant pas définitivement d’autres potentielles options pour régler ce différend artificiel. Or, avec la nouvelle position, elle opte pour la clarté. Le Plan d’autonomie n’est plus une base sérieuse, mais “la seule base pour aboutir à une solution politique”. Aujourd’hui, la position française est on ne peut plus claire.

Bank Al Maghrib: les warnings de Jouahri 

La présentation à SM le Roi Mohammed VI du rapport sur la situation économique, monétaire et financière de l’exerice 2023 par le wali de Bank Al Maghrib Abdellatif jouahri revêt une importance cruciale. Au registre du stress hydrique, sujet qui mobilise l’attention aux plus hautes instances du Royaume, Jouahri explique qu’au même titre que les chocs climatiques, ce sont désormais des constances qui nécessitent non seulement des solutions d’urgence mais aussi une accélération de l’ensemble de l’agenda public et privé dans ce domaine. Il insiste sur le fait que le rapport du citoyen et des acteurs économiques à l’utilisation de l’eau doit changer, ce qui appelle à une réévaluation de la politique de tarification et de la gouvernance de cette ressource précieuse. De manière plus générale, Jouahri souligne que l’action publique en matière de climat est actuellement fragmentée entre de nombreux intervenants et stratégies.

Le Matin

Crédit bancaire : une dynamique contrastée au 1er semestre 2024 

La dynamique du financement de l’économie traverse une période de transition, avec une croissance annuelle de 3,2% du crédit bancaire global à fin juin 2024, marquant un ralentissement par rapport aux deux années précédentes. Les prêts au secteur non financier ont légèrement augmenté de 1,2%, tandis que le crédit aux sociétés financières a fortement progressé de 14,3%. Les prêts à l’équipement et au secteur public ont contribué à cette croissance modérée, malgré une baisse des facilités de trésorerie et des crédits aux sociétés non financières privées.

Les Inspirations éco

Crédit inter-entreprises: près de 50% des retards sont supérieurs à 90 jours 

Les chiffres de l’Observatoire des délais de paiement au Maroc, au titre de 2022, sont éloquents : un quart de la richesse annuelle stagne dans les créances impayées des entreprises. Le crédit inter-entreprises représentant ainsi 25% du PIB marocain en 2022. Cela illustre l’ampleur de cet enjeu et son impact potentiellement déstabilisateur sur l’économie nationale. “Avec 337 milliards de dirhams d’encours de dettes fournisseurs, c’est près d’un quart de la richesse annuelle produite au Maroc qui est immobilisé dans les comptes clients des entreprises, au lieu d’être réinvesti dans l’économie réelle”, réagit un analyste. La dégradation inquiétante des délais de paiement clients affecte durement la santé financière des TPE. Le constat dressé par le rapport de l’Observatoire est alarmant : près de la moitié du crédit inter-entreprises, soit 164 milliards de dirhams, provient de retards de paiement supérieurs à 90 jours en 2022.

Quand l’endettement fait tourner l’économie ! 

C’est l’un des points à relever du rapport annuel de Bank Al-Maghrib: le besoin de financement de l’économie nationale s’est nettement atténué en 2023, revenant de 47,3 MMDH un an auparavant, à 9 MMDH. Selon la banque centrale, il s’agit du “niveau le plus bas depuis 2008”. Autrement dit, c’est la meilleure performance réalisée par l’économie marocaine en la matière depuis 16 ans. De quoi tirer un satisfecit dans les apparences, mais, à y voir plus clair, on sent nettement que c’est le marché de la dette qui fait grandement tourner l’économie nationale. En effet, selon les chiffres de BAM, “le besoin de financement de l’économie a été couvert principalement par les émissions de titres de créances pour 23,9 MMDH, par les prises de participation dans les entreprises résidentes (10 MMDH) et des prêts extérieurs (5,5 MMDH)”.

Réserves de change: une performance solide en 2023 

Les avoirs officiels de réserve (AOR) de Bank Al-Maghrib (BAM) ont connu une hausse significative en 2023, enregistrant une augmentation de 6,4% pour atteindre 359,4 milliards de dirhams (MMDH). Cette progression permet de couvrir “5 mois et 15 jours d’importations de biens et services”, selon le rapport annuel de BAM. Ce renforcement témoigne de la stratégie judicieuse adoptée par la Banque centrale pour gérer et optimiser ses réserves de change. Cette performance remarquable s’explique principalement par des financements extérieurs nets du Trésor, s’élevant à 35 MMDH. Le rapport de BAM souligne que ces réserves représentent 123% de l’ARA (Assessing Reserve Adequacy) ajustée, un niveau confortable qui se situe “à l’intérieur de l’intervalle de 100%-150% préconisé par le Fonds monétaire international”.

Al Ahdath almaghribia

Interdiction des importations d’ovins de Roumanie 

Des sources informées ont révélé que l’importation d’ovins en provenance de Roumanie a été interdite après la découverte de cas infectés par le virus de la “peste des petits ruminants”. Cette décision s’applique aux licences accordées auparavant, qui sont considérées comme nulles et non avenues, étant donné qu’aucune licence d’importation d’ovins n’a été accordée depuis l’apparition du virus chez les ovins le 11 juillet dernier. L’Autorité nationale de la santé vétérinaire et de la sécurité alimentaire de Roumanie a pris plusieurs mesures pour maintenir la sécurité du secteur, à travers l’abattage immédiat des ovins dans les fermes touchées et l’interdiction de la transportation du cheptel ou de ses produits en dehors des zones infectées, notamment après des cas avérés du même virus hautement contagieux en Grèce.

Al Akhbar

Conséquences du défaut d’exploitation de l‘intelligence artificielle 

Le rapport annuel de Bank Al Maghrib, qui a été présenté par Abdellatif Jouahri à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a souligné l’importance d’exploiter le nouvel essor lié l’intelligence artificielle. Au cours des dernières années, l’environnement externe du Royaume a été profondément transformé, a indiqué Jouahri, mettant en garde contre les implications de la révolution digitale et surtout de l’intelligence artificielle, qui sont encore incertaines. Il a également souligné qu’en l’absence d’une vision claire de l’action publique dans ce domaine, elles restent essentiellement orientées par les grands acteurs privés qui priorisent le profit, avec des impacts potentiellement importants sur l’emploi.

Assabah

Le ministère de l’intérieur examine les contrats de mise à niveau urbaine 

Le ministère de l’intérieur a ouvert des enquêtes administratives internes afin d’identifier les responsables des bureaux d’études, des entreprises et des grandes entreprises qui dominent les marchés des programmes de mise à niveau urbaine dans les villes qui sont directement gérées par les collectivités territoriales. Les Walis et les gouverneurs ont achevé le recensement des entreprises et des bureaux d’études qui dominent les marchés dans différentes communes, avec l’appui de présidents de Conseils communaux qui entretiennent des liens avantageux avec eux, y compris certains qui sont en prison et d’autres dont les dossiers sont devant les juridictions chargées des crimes financiers. La Direction générale des collectivités territoriales devrait avoir reçu les noms des bureaux d’études et des entrepreneurs qui dominent les marchés des programmes de mise à niveau urbaine et qui ont des liens étroits avec des présidents de Conseils communaux, dont d’anciens ministres, des parlementaires, des présidents de conseils des provinces et des membres de bureaux politiques des partis.

Al Massae

Code de procédure civile: les huissiers de justice se joignent à la protestation  

L’Ordre national des huissiers de justice a décidé d’observer une grève nationale les 6 et 7 août, en protestation contre le projet de Code de procédure civile. Dans un communiqué, l’Ordre a qualifié ce projet de “régression législative antinomique avec les orientations générales du Royaume”, exprimant son grief quant à “l’exclusion” de ses propositions concernant ce projet de loi. “La plupart des dispositions de ce projet de loi comportent des régressions qui portent atteinte aux droits des justiciables à un accès éclairé à la justice et à la sécurité juridique, outre l’absence de conditions permettant de réaliser l’efficacité, l’efficience et l’égalité dans l’application de la loi pour tous, par le biais de procédures qui mettent sur un même pied d’égalité les citoyens, les administrations publiques et les collectivités territoriales”, a indiqué l’Ordre. Il a ainsi appelé la Chambre des conseillers à remédier aux “dérapages” législatifs de ce projet, qui a également suscité la protestation des avocats.

 

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