La revue de presse de ce jeudi 15 octobre

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La revue de presse ,  jeudi 15 octobre
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La migration des élèves vers le publie, les chantiers d’Autoroutes du Maroc, des médecins sans couverture médicale, 6 Vaccins anti-Covid-19 en dernière phase d’essais… Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce jeudi :

 

L’Économiste
Où sont passés 150.000 élèves?

• De nombreux parents, ne pouvant plus supporter les frais de scolarité de leurs enfants, ont fait le choix de les inscrire dans le public. “Nous enregistrons une baisse d’inscriptions de 15%, avec une perte de 150.000 élèves”, confie Kamal Daissaoui, président de la Fédération de l’Enseignement privé (FEP). 150.000 élèves regagnent donc cette année une école publique déjà en sureffectif. Les accueillir dans de bonnes conditions ne sera certainement pas évident. Toutefois, tous auront droit à un siège. “L’école publique ne peut en aucun cas refuser un élève. Néanmoins, si l’établissement n’a pas de place disponible, la délégation provinciale peut orienter l’élève vers un autre”, assure le ministère. Une migration massive vers le public ne serait pas sans conséquences sur la qualité de l’offre en place. Elle battra en brèche les avancées réalisées ces dernières années en matière de taux d’encadrement des élèves.

 

ADM: des chantiers menés de front, malgré la conjoncture

• Autoroutes du Maroc met les bouchées doubles pour la livraison de ses chantiers en cours. Malgré une perte du chiffre d’affaires évaluée à 437 millions de DH au le semestre 2020, les projets projets prioritaires ont été maintenus, voire accélérés. La crise du Covid-19 a certes impacté directement le trafic autoroutier et par conséquent les recettes de péage. Mais la période de confinement a été mise à profit, bénéficiant de la chute du trafic (plus de 80%). «Sur l’axe Casa-Ber rachid, nous sommes en avance par rapport au calendrier initial grâce à la mobilisation des ouvriers durant cette période», affirme Omar Sikkal, DG d’ADM Projet, filiale tech nique d’ADM). Sur ce tronçon très fréquenté, les travaux sont menés sur plusieurs fronts : triplement des voies, nouvelles gares de péage, échangeurs, passerelles piétons, surélévation des ponts existants…

 

Le Matin
CNDH : Lancement d’un projet dédié à l’effectivité du droit à la santé

• Un projet baptisé « Effectivité du droit à la santé au Maroc: vers un système de santé basé sur l’approche fondée sur les droits de l’Homme » a été lancé mercredi à Rabat, par le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), en partenariat avec la Fondation Konrad-Adenauer. Ce projet a pour finalité de plaider en faveur d’une stratégie sanitaire nationale intégrée, transversale, inclusive et convergente à même de garantir le droit à la santé pour tous et d’agir sur les inégalités sociales et territoriales qui entravent la jouissance de ce droit par tous. Il se veut aussi une opportunité permettant à toutes les parties prenantes ainsi que les partenaires nationaux et internationaux de débattre et d’échanger sur les pistes de réforme du système sanitaire marocain, à la lumière des obstacles qui entravent l’accès au droit à la santé, indique-t-on auprès des deux institutions initiatrices de ce projet.

 

Aujourd’hui le Maroc
Seulement 630 greffes rénales réalisées en 34 ans

• Le Maroc manque cruellement de donneurs d’organes alors que les demandeurs sont toujours aussi nombreux. A l’occasion de la journée mondiale du don et de la transplantation d’organes, l’association «Reins» livre des chiffres alarmants sur les transplantations rénales. Depuis la première transplantation rénale avec donneur vivant réalisée en 1986 jusqu’à présent, seulement 630 greffes rénales ont été réalisées dont 60 à partir de sujets en état de mort encéphalique. Selon l’association, cela représente environ 17 greffes par million d’habitants depuis 1990, des chiffres dérisoires comparés à la demande. Les candidats éventuels au don d’organes après la mort sont rares. Depuis 1989, seules 1.100 personnes, dont plus de 700 à Casablanca, se sont inscrites aux registres de don d’organes après la mort, mis à la disposition des volontaires au niveau des différents tribunaux de première instance du Royaume.

 

L’activité portuaire ne faiblit pas

• . Malgré la crise due à la Covid-19, le trafic transitant par les ports affiche une solide croissance durant cette période. Au seul mois de septembre 2020, l’activité portuaire grimpe de 8% enregistrant un volume de 8 millions de tonnes. Selon les dernières statistiques de l’Agence nationale des ports, le trafic portuaire est en croissance de de 6,9% durant les neuf premiers mois de l’année 2020 générant un volume global de 70,5 millions de tonnes (MT). Durant les cinq dernières années, le taux d’évolution annuel du trafic est de 4%. A titre comparatif, l’activité des ports gérés par l’ANP au cours des neuf premiers mois de 2019 est de plus de 65,96 MT contre 64,22 MT à fin septembre 2018, 62,47 MT à fin septembre 2017 et 58,04 MT à fin septembre 2016.

 

L’Opinion
Y a-t-il une pénurie d’oxygène dans les hôpitaux ?

• Compte tenu de l’évolution inquiétante de la crise sanitaire dans le Royaume, la question de la disponibilité de l’oxygène médical dans les hôpitaux en quantités suffisantes se pose. De nombreux hôpitaux du pays disposent de bouteilles d’oxygène dans les blocs opératoires et les services. Néanmoins, les petites structures ont un manque flagrant de ce genre d’équipements. Selon les opérateurs du secteur des gaz médicaux, « l’oxygène médical est disponible à des quantités largement suffisantes ». Toutefois, l’approvisionnement des « établissements sanitaires en oxygène requiert des rotations très importantes de livraison. Le parc de camions dont disposent les producteurs n’est pas suffisamment large pour faire des livraisons tout schuss quotidiennement.

 

Akhbar Al Yaoum 
Covid-19 : aucun impact sur les inscriptions dans les écoles privées

• Les inscriptions dans les écoles privées n’ont pas été impactées au début de la rentrée scolaire, et ce malgré la décision de certains parents d’élèves de migrer vers l’enseignement public. Durant l’année scolaire précédente, les écoles privées ont accueilli pas moins de 2.105.182 élèves, soit 14,44 % du nombre total des élèves inscris, a indiqué le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi, à la Chambre des conseillers. Il y a lieu de constater que bien avant le déclenchement de la crise sanitaire, 50.000 élèves relevant du privé ont formulé des demandes de transfert au public. Selon les informations du journal, la vague de migration du système privé vers l’école publique, qui a débuté bien avant le début de la crise pandémique, s’explique par l’amélioration de l’offre, le changement opéré dans les méthodes d’enseignement, l’introduction de l’enseignement du français dès le primaire et les frais de scolarité élevés appliqués par les écoles privées.

 

Al Massae
Des médecins sans couverture médicale

•. 12.000 médecins privés ne bénéficient ni de couverture médicale ni de système de retraite, a affirmé le collège syndical National des Médecins Spécialistes Privés (CSNMSP). En effet, si la loi 98.15 relative au régime de l’assurance maladie obligatoire de base pour les catégories des professionnels, des travailleurs indépendants et des personnes non salariées exerçant une activité libérale, a été publiée au Bulletin officiel le 5 avril 2018, les dispositions de cette loi n’ont pas été mises en exécution, a souligné Saâd Agoumi, président fondateur du syndical, notant que les propositions des médecins du privés, relatives à la tarification de référence n’ont pas été prises en compte. Dans ce sens, Agoumi a précisé que le CSNMSP a proposé une cotisation ne dépassant pas 590 DH, dont 275 DH représentant la tarification de base et 315 DH supplémentaires pour l’appui de l’équilibre du fonds dédié à la couverture médicale, relevant que les médecins avaient décidé lors d’une assemblée générale élargie l’augmentation de la cotisation mensuelle à 700 DH. Une proposition qui a été rejeté à son tour, selon lui.

 

Al Alam
Infections, cas critiques et décès, les chiffres continuent de grimper

•. Plus de 34.600 cas positifs au Covid-19 ont été détectés au cours de la première quinzaine d’octobre, a fait savoir le ministère de la Santé, faisant état de 500 décès liés à la pandémie durant la même période, soit une augmentation de 5% et un taux de reproduction qui se situe entre 0,98 et 1,2%. Par ailleurs, trois mille cent quatre-vingt-cinq (3.185) nouveaux cas d’infection au coronavirus et 1.964 guérisons ont été enregistrés au Maroc du lundi 12 octobre à 18H au mardi 13 octobre à la même heure. Avec ces chiffres, les cas actifs ont atteint un total de 22.799, alors que les cas sévères ou critiques sont au nombre de 535, dont 50 placés sous intubation. Face à cette situation, le président du collège syndical National des Médecins Spécialistes Privés (CSNMSP), Saïd Afifi, a souligné que tant que les gens ne respectent pas les gestes barrières, les cas de contamination continueront d’augmenter, appelant les Marocains à respecter les mesures préventives afin de permettre à l’économie nationale de reprendre et aux élèves de retrouver les bancs des écoles.

 

Al Ittihad Al ichtiraki
6 Vaccins anti-Covid-19 en dernière phase d’essais

• Pas moins de 29 vaccins anti-Covid-19 sont en phase d’essai dans plusieurs pays dont le Maroc. Parmi ces vaccins, 6 sont entrés dans la 3ème phase qui est l’ultime étape avant la promulgation et la commercialisation. Trois de ces 6 vaccins en avance sont développés en Chine, dont deux développés par l’entreprise étatique Sinopharm et un troisième par une entreprise privée. En Angleterre, c’est l’Université d’Oxford et AstraZeneca qui se penchent sur le quatrième vaccin, tandis que deux autres vaccins sont en cours de développement aux USA. Selon Adrien Hill, directeur de l’Institut Jenner relevant de l’Université d’Oxford, l’arrivée à la troisième phase des essais du vaccin anti-Covid en l’espace de quelques mois est une prouesse. Car le développement d’un vaccin nécessite d’habitude pas moins de 6 années.

 

 

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