Paiement électronique: plainte contre le CMI, le Maroc fait de la transition verte une priorité…
La revue de presse de ce jeudi 12 septembre
Publié leCrise des étudiants en médecine: les propositions du Centre marocain pour la citoyenneté ; Maroc: 121 opérations d’ensemencement des nuages en cinq ans ; L’économie marocaine vue par l’OCDE ; Les greffiers ne décolèrent pas ; Sahara: une quarantaine de pays réaffirment leur soutien au Maroc… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce jeudi:
Le Matin
Pénurie d’eau: 121 opérations d’ensemencement des nuages réalisées en cinq ans
Quelque 121 opérations d’ensemencement des nuages ont été menées entre 2017 et 2021 par le Maroc, que ce soit par des moyens terrestres ou aériens, a affirmé le ministre de l’Équipement et de l’eau, Nizar Baraka. Cette initiative, connue sous le nom de «Programme Al Ghaith», vise à augmenter les précipitations pluviales afin de pallier le déficit hydrique dans le pays. Le «Programme Al Ghaith» repose «sur une infrastructure solide, avec 20 sites équipés de générateurs répartis dans trois centres à Béni Mellal, Azilal et El Hajeb», a-t-il expliqué dans une réponse écrite à un conseiller parlementaire. Ces centres, a-t-il précisé, sont équipés par des outils de mesure des données relatives à la physique des nuages et interviennent dès que les conditions météorologiques sont jugées favorables à l’ensemencement des nuages dans ces régions.
Risques sectoriels: le Maroc affiche sa résilience selon Allianz Trade
L’étude «Atlas sectoriel 2024» d’Allianz Trade révèle une image nuancée des risques sectoriels dans le monde. Au Maroc, la majorité des secteurs stratégiques, comme l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique et l’automobile, montrent une résilience notable avec des risques faibles ou moyens. En revanche, d’autres secteurs, tels que la construction, le textile et la métallurgie, font face à des défis importants, avec des perspectives marquées par une croissance limitée et des marges sous pression.
Crise dans les Facultés de médecine: les propositions du Centre marocain pour la citoyenneté
Plus de deux mois après la dernière réunion tenue entre les représentants de la Commission nationale des étudiants en médecine, en médecine dentaire et en pharmacie et les deux ministres de tutelle (Santé et Enseignement supérieur), aucune avancée n’a été enregistrée dans cette crise. Le Centre marocain pour la citoyenneté avance un ensemble de propositions. L’enjeu est de s’assurer que les médecins formés dans les facultés publiques remplissent leur devoir au service de la Nation. Le coût élevé de la formation médicale, estimé à plus d’un million de dirhams par étudiant, est un facteur important à prendre en considération, car il serait injuste que l’État finance la formation de médecins qui partent immédiatement après exercer à l’étranger, précise la même source. Le Centre propose ainsi d’instaurer un service national de santé de deux ans pour combler le déficit en personnel médical et garantir l’accès aux soins pour tous les Marocains. La septième année d’études médicales serait intégrée comme première année de ce service, et la seconde se déroulerait après l’obtention du diplôme.
L’Economiste
Loi organique des finances: la réforme avant la fin de cette année
Sur le tableau de bord de 2025, figure en bonne place la mise en œuvre de plusieurs réformes ambitieuses, dont la plus en vue porte sur la refonte de fond en comble de la loi organique des finances (LOF). Le ministère en charge du Budget, qui a associé les parlementaires dans cette entreprise, leur a fixé le délai de ce mois de septembre pour la remise de leurs propositions et observations. L’objectif est d’améliorer ce projet de réforme dans la perspective de le présenter à l’approbation du Conseil des ministres. Il y a de fortes chances qu’il soit programmé au menu du Conseil où les orientations générales du projet de loi de finances pour 2025 seront présentées à SM le Roi.
Duty free: l’activité recèle un fort potentiel au Maroc
La nouvelle politique d’extensions et de constructions des aéroports et de terminaux de croisières au Maroc annonce plein d’opportunités commerciales pour le commerce en duty free. D’autant plus que le Maroc est en train d’accueillir de nouvelles bases aériennes dédiées aux compagnies low cost. Aujourd’hui, le contexte est des plus favorables pour l’investissement en free shop. En plus, avec la co-organisation de la Coupe du monde de football, le Maroc s’apprête à accueillir plus de 26 millions de touristes. L’avenir s’annonce donc des plus prometteurs pour ce type de magasins hors taxes. Mais il faut admettre que, jusque-là, l’offre/produits reste globalement assez limitée dans les différents aéroports internationaux du Maroc. Désormais, l’intérêt est de renforcer l’attractivité de ce type de commerce dans une logique de diversification et d’animation commerciale.
L’Opinion
Economie marocaine: l’analyse sans concession de l’OCDE
Ce mercredi 11 septembre, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, accompagné de la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, et du Secrétaire général de l’OCDE, Mathias Cormann, a lancé la discussion autour des principales conclusions de la première Étude économique du Royaume du Maroc. Ce rapport met en lumière plusieurs vulnérabilités de l’économie marocaine, notamment la faiblesse des recettes fiscales et de la productivité, ainsi que l’importance de l’activité informelle. Il recommande des réformes pour renforcer l’administration fiscale, améliorer le marché du travail et stimuler la productivité, notamment à travers la formation professionnelle et le développement des infrastructures. Par ailleurs, le rapport préconise une meilleure gestion des investissements publics et privés, ainsi que la mise en place de politiques visant à améliorer la concurrence et à encourager l’innovation.
Les greffiers paralysent les tribunaux en septembre
Les greffiers ne décolèrent pas et maintiennent leur mouvement de grève malgré la décision du ministère de la Justice de procéder à des retenues sur leur salaire. Ainsi, les greffiers du département de la Justice ont entamé, mardi, une grève qui se poursuit jusqu’au jeudi 12 septembre. Une autre série de grèves est également prévue pour les 24, 25 et 26 septembre avec des sit-in prévus vendredi 13 septembre, puis jeudi 19 septembre. Le Syndicat démocratique de la justice (SDJ), affilié à la FDT, a été à l’origine de l’appel à cette grève générale. Les greffiers protestent contre « le retard » observé dans l’application des conclusions des derniers rounds du dialogue social. Les revendications des concernés portent sur l’amélioration de leur statut, les augmentations salariales et la reconnaissance de leur rôle crucial dans le système judiciaire.
Bayane Al Yaoum
Une députée appelle à l’unification des programmes et des manuels scolaires entre l’enseignement public et privé
La députée PPS Nadia Thami a adressé une question écrite au ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, concernant l’unification des programmes et des manuels scolaires entre l’enseignement public et privé. Dans sa question, Thami se base sur le rapport du Conseil de la Concurrence publié en octobre dernier, qui concerne le marché des manuels scolaires au Maroc. Le rapport en question plaidait pour l’unification du système pédagogique des manuels scolaires au niveau national, ainsi que la mise en place d’un programme spécifique permettant au secteur public de détenir les droits intellectuels de ces manuels, tout en prenant en compte les particularités culturelles et sociales du pays.
Al Ittihad alichtiraki
57e session du CDH: une quarantaine de pays réaffirment leur soutien à la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara
Une quarantaine de pays ont réaffirmé leur soutien à la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, lors de la 57è session du Conseil des droits de l’Homme (CDH), qui se tient au Palais des Nations à Genève. Ce groupe de pays a exprimé son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume dans une déclaration prononcée en son nom par l’ambassadeur, représentant permanent de la République dominicaine, Hector Virgilio Alcántara, au cours du débat général sur le rapport annuel du Haut-Commissaire des Nations-Unies aux droits de l’Homme consacré à la situation des droits humains dans le monde.