Voici les prévisions météorologiques établies par la Direction générale de la météorologie pour le mardi…
La revue de presse de ce mardi 24 septembre
Publié leG20: le Brésil adopte la carte intégrale du Maroc ; utilisation des voitures de l’État: un projet de circulaire en préparation ; Taux directeur: baisse ou statu quo ; Etudes supérieures: le stress des concours ; CNSS-CNOPS: les enjeux de la fusion… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce mardi:
Les Inspirations éco
Taux directeur: baisse ou statu quo?
Baissera ou baissera pas ? C’est la question qui était sur toutes les lèvres des observateurs du marché financier quant à l’évolution du taux directeur, à la veille du Conseil trimestriel de Bank Al-Maghrib qui se tient aujourd’hui. Ceci dit, les avis divergent. Certains tablent sur un statu quo, alors que d’autres prédisent une nouvelle baisse de 25 points de base (pbs). Pour BKGR (BMCE Capital Global Research), la Banque centrale opterait pour un statu quo, selon le sondage effectué auprès d’institutionnels. Pour cause, l’inflation qui continue de sévir. Les pronostics d’un analyste financier de la place abondent dans le même sens.
Impôt sur les sociétés: la hausse prévue en 2025 sera-t-elle au goût de tous?
La difficile équation entre impératifs budgétaires et compétitivité fiscale n’a pas fini de susciter le débat. Trouver l’équilibre entre attrait fiscal pour les entreprises et prélèvements obligatoires suffisants pour financer les services publics et l’investissement est un défi de taille pour les gouvernements. Au Maroc, l’augmentation prévue du taux d’impôt sur les sociétés (IS) jusqu’à 20% en 2026 soulève des questions sur son impact budgétaire et la stratégie fiscale idoine pour les TPE. Pour l’année fiscale 2025 qui commence dans trois mois, le taux applicable sera de 17,5%. Mohamed Belkhayat, expert-comptable, suggère d’appliquer au Maroc un taux d’IS plafonné à 15% pour les PME.
Croissance économique et CO2: le dilemme environnemental du Maroc
Le Royaume est aujourd’hui confronté à une problématique environnementale majeure, alors que son développement économique entraîne une hausse importante des émissions de CO2. Une étude récente a mis en évidence une corrélation alarmante entre la consommation d’énergie, la croissance économique et les émissions de gaz à effet de serre. Avec l’augmentation de la consommation d’électricité et d’énergie globale, les émissions de carbone continuent de croître, menaçant les efforts de développement durable du pays.
L’Opinion
Etudes supérieures: les bacheliers confrontés au stress des concours
L’accès aux grandes écoles au Maroc est exigeant, car nécessitant le baccalauréat et des notes élevées pour passer les concours. Ce processus génère un stress intense, les résultats incertains jouant un rôle crucial dans l’avenir des bacheliers. Certains étudiants se voient contraints d’accepter des choix par défaut en raison des échecs ou de la pression familiale. Les concours souvent mal programmés ajoutent à la pression, laissant peu de place à la réflexion personnelle. Ce parcours difficile reflète les attentes de la société et la lourde charge émotionnelle que les étudiants doivent porter.
L’Economiste
CNSS-CNOPS: les enjeux de la fusion
L’absorption de la CNOPS par la CNSS continue de faire des vagues. Car, si le conseil de gouvernement a reporté son adoption, cela ne signifie pas qu’il sera enterré. Il s’agit surtout d’approfondir son examen. Donc, il y a de fortes chances que ce texte soit reprogrammé à l’ordre du jour de l’un des prochains conseils de gouvernement. Car, dans la loi-cadre relative à la protection sociale, approuvée par le Parlement à l’époque de Mohamed Benchaâboun, des questions importantes ont été intégrées comme l’aide sociale directe. A cette époque, on a avait décidé que la gestion du dossier de la couverture médicale de base, l’AMO, soit confiée à un organisme public unique.
Al Alam
L’utilisation des voitures de l’État pousse le gouvernement à préparer un projet de circulaire pour réguler l’usage et lancer une réforme globale
Le sujet de l’utilisation abusive des voitures appartenant à l’État à des fins personnelles continue de susciter beaucoup de débat. En effet, il ne se passe pas un jour sans que plusieurs de ces véhicules ne soient observés lors de voyages personnels ou de loisirs, ou participant à des activités non officielles. Beaucoup considèrent cela comme un gaspillage des fonds publics, notamment avec la hausse continue des prix des carburants et l’augmentation des coûts d’achat de ces véhicules pour le Trésor public. Pour remédier à cette situation, le ministère de l’Économie et des Finances est en train de réexaminer les autorisations d’utilisation, en particulier à travers l’unification du modèle d’autorisation d’utilisation des véhicules de service sous forme de contrat entre l’administration centrale et l’utilisateur, incluant un ensemble de conditions garantissant l’utilisation du véhicule à des fins administratives. Cela vise à rationaliser la consommation de carburant, à réduire les émissions grâce à une préférence pour les véhicules hybrides, et à contrôler les coûts d’exploitation quotidiens, notamment la consommation, l’entretien et l’assurance.
Al Ahdath almaghribia
Développement et intelligence artificielle: une initiative marocaine
Le Maroc a présenté deux initiatives au Parlement méditerranéen pour soutenir les objectifs du Sommet du futur. La première concerne la création d’un observatoire parlementaire permanent du Sud sur les objectifs de développement durable, qui sera basé et géré par le Maroc, outre un observatoire parlementaire permanent mondial sur l’utilisation malveillante de l’intelligence artificielle et des technologies émergentes. Les deux initiatives ont été annoncées au siège de l’ONU à New York lors d’une réunion sur le soutien parlementaire et la gouvernance multilatérale à laquelle a participé Enaam Mayara, président du Parlement méditerranéen et président de la Chambre des conseillers.
Assabah
La rentrée scolaire « dévore » l’épargne des familles
Quelques jours seulement après la rentrée scolaire, une partie des familles marocaines lutte encore pour financer la rentrée scolaire de leurs enfants. Une étude récente a révélé qu’une part importante des familles a dû puiser dans leurs épargnes pour combler ce manque. Selon une enquête de « Sunergia », 41 % des familles dont les enfants sont dans l’enseignement privé ont dû recourir à leurs économies pour financer la rentrée scolaire, tandis que 56 % d’entre elles ont utilisé une partie de leur salaire de septembre pour couvrir les frais de la rentrée, et 3 % ont contracté des prêts à la consommation. Quant aux familles dont les enfants fréquentent l’école publique, 43 % ont consacré une partie de leur salaire de septembre à financer la rentrée, 30 % ont puisé dans leurs économies, et 2 % ont eu recours aux prêts à la consommation.
Assahra almaghribia
Leila Benali: « Nous avons décidé d’allouer entre 1 et 2 milliards de dollars par an pour établir un système énergétique flexible et plus résilient »
Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, a dévoilé la vision sur laquelle le gouvernement travaille pour développer le secteur du gaz naturel. En réponse à une question écrite du groupe Haraki à la Chambre des représentants concernant « la création d’infrastructures pour la production et l’exploitation du gaz naturel liquéfié dans notre pays”, Benali a expliqué que la vision globale pour le développement du secteur du gaz naturel, en cours d’élaboration par son ministère, repose sur la mise à jour de la stratégie liée à ce secteur et sur l’élaboration d’une feuille de route contenant les principales étapes pour la création des infrastructures nécessaires.
Bayane Al Yaoum
A l’occasion de sa présidence du G20, le Brésil adopte la carte intégrale du Maroc
A l’occasion de sa présidence annuelle du G20, le Brésil a dévoilé une mappemonde incluant la carte géographique intégrale du Royaume du Maroc, y compris ses provinces du Sud. Ce planisphère, réalisé par l’Institut brésilien de géographie et de statistique (IBGE) et présenté au président Luiz Inacio Lula da Silva, met en avant les pays membres du G20, un forum économique rassemblant 19 nations ainsi que l’Union africaine et l’Union européenne, dont le Brésil assure la présidence tournante. La carte met également en lumière les pays où le Brésil possède des représentations diplomatiques, illustrant ainsi la vaste présence brésilienne à travers le monde, notamment en Afrique. Le Maroc et la Jordanie oeuvrent pour asseoir un partenariat stratégique multidimensionnel (Rissalat Al Oumma)