La Délégation générale de l'Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) dément catégoriquement les allégations…
La prison de Tétouan dément toute agression de détenu
Publié leL’administration de la prison locale de Tétouan a affirmé que le détenu (S.B) n’a fait l’objet d’aucune agression, ni de la part des fonctionnaires de l’établissement pénitentiaire ni de la part des autres détenus.
Dans une mise au point en réaction à une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par la mère du détenu S.B, incarcéré à la prison locale de Tétouan, dans laquelle elle dit que « son fils a été battu par l’un des fonctionnaires », « qu’il s’est infligé des blessures après avoir été placé dans une cellule disciplinaire » et « qu’il a été soigné à la clinique de l’établissement, au lieu d’être transféré à l’hôpital », l’administration pénitentiaire souligne que les propos de la mère ne sont qu’une tentative de dissimuler le mauvais comportement de son fils.
La prison précise que le détenu, un multirécidiviste (incarcéré 3 fois), connu pour son comportement agressif envers le personnel de l’établissement et ses pensionnaires, avait agressé un prisonnier le 19 mars dernier. Le détenu a été traduit devant une commission disciplinaire qui avait décidé de le placer en cellule disciplinaire individuelle pendant cinq jours, mais l’exécution de cette sanction a été provisoirement suspendue.
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Le 6 mai, le détenu en question a menacé l’agent chargé de la surveillance du quartier, refusé d’obtempérer à l’appel du matin et par conséquent, a été placé en cellule disciplinaire individuelle conformément à la sanction dont il avait fait l’objet auparavant.
Après son placement en cellule disciplinaire individuelle, le pensionnaire s’est infligé des blessures au niveau de la poitrine et de la cuisse, ce qui a nécessité son transfert à la clinique de l’établissement, poursuit le communiqué, précisant que ses blessures ont été traitées avant que la mesure disciplinaire à son encontre ne soit suspendue pour le placer dans une nouvelle cellule, où il a agressé un codétenu en lui cassant trois dents.
L’administration de la prison note qu’en date du 29 août 2023, la mère dudit détenu, qui a fait des déclarations mensongères dans l’enregistrement vidéo, avait été interpellée en possession de 6 grammes de chira et d’une quantité de cocaïne, d’héroïne et de comprimés psychotropes qu’elle tentait de faire passer à l’un de ses proches incarcéré dans le même établissement.
Le parquet compétent a été avisé à l’époque et la personne en question a été remise à la police, conclut l’établissement pénitentiaire.