La chronique d’Abou Hafs. « Bienvenue à 2022 »

Publié le
Chrnique,abou hafs,2022,bienvenue,maroc,maroc actu,actu maroc,info maroc,h24info
DR.

Encore une fois, nous faisons nos adieux à une année et en accueillons une autre avec tous nos rêves, aspirations et souhaits. 

Par Mohames Abdelouahab Rafiqui.

Nous pensions que nous allions commencer la nouvelle année sans le coronavirus, mais nous vivons encore aujourd’hui avec l’horreur des variant, la fermeture des frontières, les rumeurs d’un retour au confinement et à la quarantaine partielle, la prolongation des vacances scolaires et le durcissement des mesures de précaution. Tout cela ne donne pas un sentiment de sécurité et de stabilité, et jette une ombre sur la situation sociale et économique.

Alors je pense que ce dont nous avons besoin aujourd’hui, face à une situation sanitaire ambiguë, et à l’escalade de la crise du « passeport vaccinal », c’est d’une communication constante, un éclaircissement de l’opinion publique et des réponses à toutes les questions que les citoyens se posent.

Je pense que c’est la moindre des choses que mérite un citoyen qui a répondu à toutes les procédures, et a adhéré à toutes les décisions, même au détriment de sa poche et de sa famille.

L’année écoulée a été marquée par divers événements politiques locaux, mais le plus notable est la chute retentissante du PJD après une décennie de gestion et de Gouvernance, même les plus pessimistes ne s’attendaient pas à ce que le détenteur de 125 sièges aux précédentes élections ne remportent seulement que treize sièges, dont neuf sur la liste régionale des femmes, et avec l’aide du quotient électoral, qui selon le PJD était une invention qui n’avait d’autre but que d’affaiblir le parti de la lampe.

Rien n’indique à ce jour que le parti soit entré dans une phase d’autocritique et de révision. Je ne pense pas personnellement que le retour d’Abdelilah Benkirane à la direction du parti remplira cet objectif, comme si le parti, depuis un quart de siècle et plus, était incapable de produire de nouveaux dirigeants. Par conséquent, je ne suis pas très optimiste, surtout avec le retour du parti à ses batailles identitaires pendant l’opposition, et le recours à la rhétorique populiste et à la manipulation des émotions religieuses, pour se réconcilier avec les électeurs, après les chocs de la normalisation du cannabis et de la francisation de l’éducation. 

Lire aussi: La chronique d’Abou Hafs. Il est temps d’accepter toutes les minorités religieuses

Sur le plan extérieur, le processus de normalisation entamé fin 2020 avec la signature de l’accord tripartite s’est poursuivi. Le ministre israélien des Affaires étrangères s’est rendu au Royaume du Maroc et a ouvert la représentation de son pays. Le premier avion en provenance de Tel-Aviv a atterri à L’aéroport de Marrakech avec plusieurs touristes israéliens. Les accords sécuritaires et commerciaux ont été signés. L’année s’est terminée par la visite officielle du ministre israélien de la Défense. Tout cela signifie que l’affaire est réglée et qu’il n’y a plus moyen de revenir en arrière. Elle avance plutôt par ordre ascendant. Tout ce que j’espère personnellement, c’est que nos gains dans cette voie se poursuivront, notamment au niveau du dossier du Sahara, qui était la pierre angulaire de cet accord, et qui bénéficie d’un plus grand soutien international, dont le dernier était une déclaration des pays du Conseil de coopération du Golfe à Riyad.

En revanche, les relations avec trois pays ont connu des tensions graves et sans précédent. Madrid a reçu le chef du Polisario sous une fausse identité afin de se faire soigner, et l’ancienne ministre des Affaires étrangères Arancha Gonzalez Laya a provoqué une crise sans précédent entre les deux pays. Berlin, à son tour, a tenté d’influencer la position américaine après que les États-Unis ont reconnu le Sahara marocain, et a soutenu certains anciens terroristes et leur a fourni des données de renseignement pour déformer l’image du Maroc. Mais ce qui est vraiment et objectivement gratifiant, c’est la manière dont le Maroc gère ces tensions, et les aborde de manière stricte et sur le principe d’égalité, sans la moindre crainte de la force des Allemands ou de l’importance des Espagnols, ce qui a entraîné les efforts des deux pays. aujourd’hui pour réparer ces relations, et les ramener à la normalité.

Mais le pire de cette année sur le plan extérieur a été les provocations du voisin algérien, malgré toutes les tentatives de tendre la main faites par le Maroc, et compte tenu des relations entre les deux peuples, le régime militaire persiste toujours dans ses tentations d’entraîner le Maroc vers les scénarios du pire.

Une nouvelle année où nous espérons réaliser une partie de nos rêves et de nos espoirs, dans un Maroc meilleur, avec une éducation de meilleure qualité, une santé plus avancée, et une administration plus rapide au service du citoyen, dans un climat de justice et de protection des droits de l’individu et du groupe. Bonne année!

La rédaction vous conseille

Les titres du matinNewsletter

Tous les jours

Recevez chaque matin, l'actualité du jour : politique, international, société...

La chronique d’Abou Hafs. « Bienvenue à 2022 »

S'ABONNER
Partager
S'abonner