Israël demande depuis lundi aux pays qui achètent ses technologies informatiques de s'engager à en…
Israël: la police a utilisé des technologies d’espionnage sans mandat
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« L’ensemble des policiers doivent coopérer avec les travaux de la commission d’enquête en donnant toutes les informations exigées et en autorisant l’accès aux systèmes techniques de la police », précise le communiqué.
Propriétaire de Pegasus, le groupe israélien de cyber-sécurité NSO s’est retrouvé exposé en 2021 après des enquêtes publiées par un consortium de 17 médias internationaux affirmant que son logiciel avait permis d’espionner les téléphones de journalistes, d’hommes politiques parmi lesquels des chefs d’Etat, des militants et des chefs d’entreprises dans différents pays.
Le groupe NSO n’a ni démenti ni confirmé la vente de Pegasus à la police israélienne, soulignant qu’il n’était « en aucun cas impliqué dans le fonctionnement du système une fois vendu à des clients gouvernementaux ».
« NSO vend ses produits sous licence et selon la réglementation, à des agences du renseignement et à des services de police, pour éviter des actes terroristes et des crimes, en vertu des ordres de justice et des lois en vigueur dans leurs pays », avait indiqué le groupe dans un communiqué envoyé à l’AFP.