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IPTV: beIN Sports s’attaque aux fournisseurs internet, les Marocains peuvent s’attendre au pire
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Le piratage de chaines sportives est devenu un sport national à travers le monde et au Maroc en particulier où les IPTV illégales connaissent un grand succès. Pour remédier au manque à gagner, beIN Sport vient de passer à l’offensive en intentant un procès aux opérateurs télécoms pour les obliger à bloquer l’accès aux sites de streaming.
C’est une nouvelle stratégie adoptée par la beIN Sport, incertaine certes, mais plutôt originale. Pour contrer le piratage en masse de son contenu, la chaîne qatarie a décidé de poursuivre les trois opérateurs de télécommunications, à savoir Maroc Telecom, Medi Telecom et Inwi. Objectif de la manœuvre: obliger ces entreprises à bloquer l’accès aux sites de streaming illégal.
Les avocats de beIN Sport estiment que les fournisseurs sont responsables en tant « qu’intermédiaire technique ». Il s’agit aujourd’hui’ seulement d’une simple requête. Sera-t-elle retenue par la justice ? Y aura-t-il un procès ? Rien n’est encore sûr. Car le problème des IPTV sévit partout dans le monde. Il s’agit d’une situation extrêmement compliquée, techniquement mais aussi légalement.
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Si l’appellation IPTV désigne la plupart du temps l’accès à plusieurs milliers de chaînes contre une rémunération – un procédé illégal-, la technologie est, elle, parfaitement légale. Les applications utilisées par les réseaux de pirates sont également légales. Ceux qui les ont créés expliquent souvent dans les conditions d’utilisation ne pas être responsables des contenus diffusés via leurs solutions.
Poursuivre en justice les opérateurs internet pour les restreindre à bloquer le streaming illégal est une première. Une procédure qui a peu de chance d’aboutir, mais qui pourrait ouvrir la voie à des restrictions aux usagers. En France, par exemple, certains fournisseurs d’accès internet bloquent certaines applications de streaming en fonction du profil de leurs offres de contenu.
