« Objectif prioritaire » de l’Ofast, l’Office de lutte contre les trafics de stupéfiants, Reda Abakrim était en fuite depuis plus de 13 ans, date de l’assassinat dans une cité de Poissy (Yvelines, région parisienne) de Brahim Hajaji, pour lequel il est soupçonné, a-t-on ajouté de même source confirmant une information du quotidien Le Parisien.
Dans cette affaire, il a été condamné, en son absence, en juin dernier, à 21 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Versailles, près de Paris.
Fin décembre, les enquêteurs de l’Ofast, l’ayant localisé à Dubaï, se rendent sur place. Mais, Reda Abakrim, averti, leur échappe en prenant un avion pour le Maroc. Et c’est à son arrivée le 22 décembre à l’aéroport de Casablanca qu’il est interpellé par la police locale, prévenue par ses collègues français.
« Go fast »
Âgé de 38 ans, Reda Abakrim est considéré par les enquêteurs comme l’un des plus gros exportateurs de cannabis du Maroc vers la France.
Il s’est lancé jeune dans les « go fast », ces voitures capables d’acheminer en temps record la drogue vers la France. Cela lui vaudra son surnom de « Turbo ».
De nationalité marocaine, Reda Abakrim a été incarcéré, selon Le Parisien, pour usage de faux passeport. Pour être jugé en France, il faudrait que le Maroc accepte de l’extrader.