L’augmentation des prix, voilà un sujet qui préoccupe les Marocains dans leur quotidien. Depuis la…
Inflation. Les restaurateurs réclament une réforme fiscale
Publié leL’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estime le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affectent la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’en ce qui concerne la couverture sociale, « les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats ? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’État doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estime le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affectent la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’en ce qui concerne la couverture sociale, « les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
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L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats ? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’État doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estime le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affectent la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’en ce qui concerne la couverture sociale, « les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats ? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’État doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estime le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affectent la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’en ce qui concerne la couverture sociale, « les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats ? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’État doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estime le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affectent la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’en ce qui concerne la couverture sociale, « les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats ? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’État doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estime le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affectent la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’en ce qui concerne la couverture sociale, « les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats ? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’État doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estime le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affectent la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’en ce qui concerne la couverture sociale, « les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats ? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’État doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estime le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affectent la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’en ce qui concerne la couverture sociale, « les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats ? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’État doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estime le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affectent la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’en ce qui concerne la couverture sociale, « les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats ? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estime le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affectent la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’en ce qui concerne la couverture sociale, « les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats ? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estime le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affectent la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’en ce qui concerne la couverture sociale, « les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estime le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affectent la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’en ce qui concerne la couverture sociale, « les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estime le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affectent la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estime le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affectent la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estime le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affectent la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’e ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estime le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
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« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affectent la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’e ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estime le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affectent la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estime le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estime le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estimele représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estimele représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estimle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estimle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estile représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estile représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estiele représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estiele représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estile représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estile représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », estle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », esle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », esle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », ele représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », ele représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », rle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », rle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », rele représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », rele représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », renle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », renle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », rencle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », rencle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », renchle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », renchle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », renchéle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », renchéle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », renchérle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
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L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », renchérle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », renchérile représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », renchérile représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », renchérle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », renchérle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », renchéle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », renchéle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », renchle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », renchle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », rencle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », rencle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », rencle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », renle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
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L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », rele représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
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« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », rele représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », rle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », rle représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », réfléchit le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
Lire aussi : Inflation: le HCP retourne aux origines de la hausse historique de 6,6% en 2022
L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », réfléchit le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
Lire aussi : HCP: les produits échangeables ont largement contribué à l’inflation en 2022
« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
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L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »
L’inflation des matières premières rend la vie difficile aux restaurateurs qui tentent de maintenir une offre de qualité sans augmenter nécessairement leurs prix. Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM), invite l’Etat à intervenir et revoir à la baisse leur régime fiscal.
Entre pression fiscale et cotisations sociales, les restaurateurs sont acculés au désespoir, en plus de l’inflation qui affecte énormément le secteur. « L’augmentation des matières premières utilisées par les restaurateurs oscille entre 50 et 300%. Elle est par exemple de l’ordre de 200% pour les fromages, 100% pour les serviettes, nappes en papier », informe Nourredine Haraq, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants au Maroc (ANPCRM).
« Les marges des restaurateurs sont en chute libre, voire nulles, et ils ont du mal à s’adapter car le citoyen lui aussi fait face à l’augmentation des prix des carburants et autres produits essentiels comme les légumes. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous aussi augmenter les prix pour ne pas perdre les clients », réfléchit le représentant du secteur.
Pour pallier cette situation, l’association a rencontré divers acteurs.
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« Nous avons tenu des réunions avec le gouvernement sortant et maintenant nous en tenons avec des groupes parlementaires pour discuter de l’avenir du secteur, un secteur social qui n’est pas purement économique. On échange au sujet de ce déséquilibre qui existe entre les recettes et les dépenses. Certains groupes parlementaires nous ont proposé d’organiser une journée d’étude au parlement afin que nous puissions les familiariser à cette problématique. On espère faire amender certaines lois injustes qui affecte la compétitivité du secteur », témoigne Haraq.
« On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad et à M’rirt »
En effet, Nourredine Haraq explique qu’ « en ce qui concerne la couverture sociale, les lois ne prennent pas en compte les disparités spatiales qui existent dans le pays ». « On ne peut pas imposer les mêmes obligations à un café situé à Hay Riad de Rabat ou à Ain Diab de Casablanca, et à un autre à M’rirt ou Khénifra », donne-t-il en exemple, indiquant que « c’est valable aussi au sein de la même ville ».
« Certains cafés des quartiers périphériques font des recettes de 500 à 600 dirhams par jour tout en ayant six employés. Dans ce cas, si le propriétaire paye les salaires et les cotisations de la CNSS, ses charges égaleront son chiffre d’affaires (CA). On ne peut pas imposer les mêmes lois à tout le monde », abonde notre interlocuteur qui « espère une révision de cette configuration qui n’incite pas les propriétaires à payer les cotisations de la CNSS ».
Autre contrainte subie par le secteur: une forte pression fiscale, particulièrement au niveau des taxes communales. « Par exemple, celle appliquée au débit de boissons est de 10% du CA. C’est difficile de payer 10% alors qu’on n’a même pas atteint ce chiffre en termes de marge. Nous avons tenu une série de réunions avec le ministère de l’Intérieur dans ce sens », indique le président de l’ANPCRM.
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L’association invite l’Etat à prendre en compte tous ces paramètres. Concernant la fiscalité, la principale revendication est « d’imposer le bénéfice plutôt que le CA ». « C’est l’une de nos revendications principales car on ne peut pas imposer aux restaurateurs et propriétaires des cafés de payer l’impôt par rapport au CA alors qu’ils réalisent des marges négatives. On impose aussi aux restaurateurs qui ont une patente de payer entre 20 et 30% de la valeur locative du magasin à la fin du mois de mai. Ce type d’impôt n’existe qu’au Maroc », s’indigne Haraq.
Et côté qualité des plats? Cela dépend des restaurateurs, explique-t-il. « Certains qui craignent pour leur réputation, veillent à la maintenir et gardent les mêmes standards de qualité. D’autres constatent que le niveau de leurs charges est tel qu’ils se retrouvent contraints d’aller chercher des matières à prix inférieur. L’Etat doit prendre en compte ce phénomène car ceux qui vont essayer de maintenir le même standard ne gagneront rien. Certains investisseurs ont dépensé 10 à 20 millions de dirhams donc ils ne peuvent pas se le permettre », répond Noureddine Haraq.
Et de conclure: « On espère que la situation changera après le Ramadan mais si elle demeure telle qu’elle est actuellement, il y aura de dangereuses répercussions sur le secteur fortement employeur, qui joue donc un rôle important dans le circuit économique. D’autant plus qu’il a déjà souffert de la crise du covid qui a eu de fortes conséquences sur certains, les obligeant à fermer boutique. »