Un "mercenaire" marocain, ayant combattu aux côtés des Ukrainiens a été capturé et risque désormais…
Ukraine: Lavrov commente la condamnation à mort d’un étudiant marocain
Publié leSergei Lavrov, chef de la diplomatie russe, a commenté la condamnation à mort, hier jeudi 9 juin, de trois présumés combattants étrangers dont un jeune marocain. Les détails.
Le ministre des Affaires étrangères de la Russie, Sergei Lavrov, a estimé que les trois combattants étrangers aux côtés de l’armée ukrainienne, dont le Marocain Brahim Saadoun, «ont commis des crimes» sur le territoire de l’état auto-proclamé de Donetsk.
Dans des propos rapportés par l’agence Reuters, qui ne dit rien sur le contexte de cette sortie, Sergei Lavrov a déclaré que «à ce jour, les procès en question se tiennent sur la base de la législation de la République populaire de Donetsk parce que ces crimes ont été commis sur le territoire de cette république».
Cette république auto-proclamée est reconnue par la communauté internationale comme faisant partie de l’Ukraine. Et, parmi les membres de l’ONU, seule la Russie reconnaît cette entité qui se préparait depuis 2014 avec le soutien de Moscou.
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Du côté marocain, aucun commentaire officiel n’a encore été fait concernant le cas de Brahim Saadoun.
Pour rappel et comme le rapportait l’agence AFP citant des agences de presse russes, deux Britanniques et un Marocain faits prisonniers en Ukraine, où ils combattaient pour Kiev, ont été condamnés à mort jeudi pour mercenariat par la justice des autorités séparatistes de Donetsk.
« La cour suprême de la République populaire de Donetsk a condamné à mort les Britanniques Aiden Aslin et Shaun Pinner et le Marocain Brahim Saadoun, accusés d’avoir participé aux combats comme mercenaires », a indiqué l’agence de presse officielle russe TASS.
Les trois accusés vont « faire appel », a précisé à TASS l’avocat de l’un des trois hommes, Pavel Kossovan. Le tribunal a par ailleurs expliqué aux trois condamnés qu’ils pouvaient aussi demander une grâce, ajoute l’agence de presse.
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Selon TASS, Shaun Pinner et Brahim Saadoun avaient plaidé non coupable mercredi aux accusations de « mercenariat » mais reconnu leur participation aux combats « visant à la prise violente du pouvoir ».
Ce « prétendu procès des militaires des forces armées ukrainiennes (…) ne vaut rien », a réagi auprès de l’AFP le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, Oleg Nikolenko, dénonçant un procès « plaçant les intérêts de la propagande au-dessus de la loi et de la morale ».
Brahim Saadoun était étudiant en Ukraine au moment de l’offensive russe, selon son père, qui a affirmé jeudi, que son fils « n’est pas un mercenaire ».