"La nomination de l'archi-terroriste Yahya Sinouar à la tête du Hamas, en remplacement d'Ismaïl Haniyeh,…
Gaza: Israël «vérifie» si Yahya Sinouar, le chef du Hamas, a été éliminé
Publié leL’armée israélienne a annoncé jeudi « vérifier » si le chef du Hamas, Yahya Sinouar, avait été « éliminé » lors d’une opération dans la bande de Gaza. «Lors des opérations de l’armée dans la bande de Gaza, trois terroristes ont été éliminés », a indiqué l’armée dans un communiqué.
Les forces israéliennes «vérifient la possibilité que l’un des terroristes soit Yahya Sinouar », et « à ce stade, les identités des terroristes ne peuvent pas être confirmées», ajoute le communiqué.
Plus tôt dans la matinée, des hôpitaux ont annoncé qu’au moins 14 personnes ont été tuées jeudi dans une frappe israélienne sur une école abritant des déplacés dans le camp de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, selon deux hôpitaux du secteur, l’armée israélienne indiquant avoir ciblé des combattants palestiniens.
Dix corps ont été transportés à l’hôpital Kamal Adwane et quatre à l’hôpital Al-Awda, selon des responsables de ces établissements, après une frappe sur l’école Abou Hussein qui sert de refuge pour les déplacés à Jabalia où les forces israéliennes mènent depuis le 6 octobre une offensive, affirmant que le Hamas tentait d’y reconstituer ses forces.
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« C’est un horrible massacre, la plupart des morts et des blessés gisent sur le sol à l’hôpital Kamal Adwan et ils sont dans un état critique », a précisé Fares Afana, un responsable des services d’urgence dans le nord de la bande de Gaza.
« Nous ne pouvons nous occuper des ces cas graves à cause du manque de matériel médical et de spécialistes, ce qui entraîne une hausse du nombre des morts », a-t-il ajouté.
Dans un communiqué, l’armée a assuré avoir « mené une frappe de précision sur un point de rassemblement opérationnel des terroristes du Hamas et du Jihad islamique ».
Un immeuble du centre de Beyrouth, abritant la chaîne Al-Jazeera et les ambassades de Norvège et d’Azerbaïdjan, a été évacué jeudi à la suite d’appels attribués à Israël exhortant à quitter les lieux, a indiqué une source de sécurité libanaise à l’AFP.
«Trois appels sont parvenus à l’immeuble», qui abrite aussi des dizaines de bureaux, «affirmant provenir d’Israël et ordonnant d’évacuer les lieux», a précisé la source. Elle a indiqué que les autorités libanaises ne pouvaient pas «confirmer l’origine de ces appels parvenus via une application ni leur sérieux».
Menaces iraniennes
Le chef des Gardiens de la révolution iranienne, Hossein Salami, a menacé jeudi de frapper « douloureusement » Israël s’il attaquait des cibles iraniennes en riposte aux tirs de missiles iraniens le 1er octobre sur le territoire israélien.
«Si vous faites une erreur et attaquez nos cibles, que ce soit dans la région ou en Iran, nous vous frapperons à nouveau douloureusement», a mis en garde le général Salami, chef des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran.
L’Iran a lancé le 1er octobre quelque 200 missiles sur Israël, incluant pour la première fois plusieurs missiles hypersoniques.
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Ces frappes ont été présentées par Téhéran comme des représailles à l’assassinat en juillet dans la capitale iranienne de l’ex-chef du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, imputé à Israël.
L’Iran avait indiqué avoir également agi en riposte à la mort d’un général iranien dans une frappe au Liban fin septembre, qui avait aussi coûté la vie à l’ex-chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Ce dernier a dirigé pendant plus de trente ans le mouvement islamiste libanais, soutenu financièrement et militairement par l’Iran.
Israël a juré de faire payer à l’Iran le prix de son attaque.