La Défense civile dans la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, a fait état…
Gaza: 30 morts dans une frappe israélienne sur une école
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Le ministère de la Santé palestinien a annoncé samedi qu’une frappe israélienne sur une école de Gaza avait fait 30 morts et plus de 100 blessés.
L’armée israélienne a indiqué de son côté avoir mené une opération dans l’école en ciblant les « terroristes » qui y opéraient.
« L’école Khadija, qui abritait une unité médicale de fortune, dans la région de Deir al-Balah, a été ciblée il y a peu (par une frappe qui a) fait 30 martyrs et plus de 100 blessés », a déclaré le ministère dans un communiqué.
Selon la Défense civile de Gaza, l’école abritait environ 4.000 déplacés qui s’y étaient réfugiés pour échapper aux opérations de l’armée israélienne en guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza, depuis le 7 octobre en Israël.
L’armée israélienne a indiqué dans un communiqué que la frappe avait été menée à la suite de « renseignements précis sur des terroristes opérant dans un complexe du Hamas et un centre de contrôle à l’intérieur de l’école Khadija ».
« Parallèlement, les terroristes ont mis au point et stocké de grandes quantités d’armes à l’intérieur de l’enceinte », a ajouté l’armée.
L’hôpital de campagne situé à l’intérieur de l’école appartenait à l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa, à Deir al-Balah, selon le directeur de l’hôpital, Khalil al-Daqran.
170 morts à Khan Younès depuis lundi
La Défense civile de Gaza a annoncé samedi que l’opération israélienne en cours depuis lundi à Khan Younès avait fait environ 170 morts dans et autour de cette ville très peuplée du sud de la bande de Gaza.
« Depuis le début de l’opération militaire israélienne dans la région de Khan Younès, nous parlons d’environ 170 martyrs et de centaines de blessés », a déclaré à l’AFP un porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, en référence à l’opération qui a débuté lundi.
Il a indiqué que de nombreuses personnes avaient à nouveau été déplacées samedi, alors que l’opération israélienne se poursuivait dans la région. « La question est de savoir où vont aller ces habitants », a déclaré M. Bassal.
« Quiconque observe la situation à Khan Younès verra des milliers de personnes sur les routes, sur le sol, dans des zones qui ne sont malheureusement pas adaptées à la vie. N’ayant pas d’autres options, elles s’exposent à la mort », a-t-il ajouté.
Plus tôt samedi, l’armée a émis de nouveaux ordres d’évacuation pour les habitants de Khan Younès, quelques jours après avoir retrouvé les corps de cinq Israéliens et averti de nouvelles opérations.
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Le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) a indiqué vendredi que plus de 180.000 Palestiniens avaient déjà fui les violents combats à Khan Younès depuis que l’armée a lancé une opération dans la région lundi.
Les ordres d’évacuation et « l’intensification des hostilités » ont « considérablement déstabilisé les opérations d’aide », a déclaré l’Ocha, faisant état de « conditions désastreuses en matière d’eau, d’hygiène et d’assainissement » dans le territoire palestinien.
Lundi, l’armée avait lancé son opération à Khan Younès, visant selon elle à mettre fin aux tirs de roquettes en direction d’Israël depuis cette zone, qui avait déjà été le théâtre de violents combats en début d’année.
L’armée a indiqué avoir mené mercredi une opération de sauvetage à Khan Younès et récupéré les corps de cinq Israéliens. Ils avaient été tués par des combattants du Hamas lors de l’attaque du 7 octobre en Israël, et leurs corps avaient été ramenés à Gaza, selon elle.
Samedi, l’armée a ordonné aux habitants de plusieurs quartiers de Khan Younès « d’évacuer temporairement vers la zone humanitaire d’al-Mawasi ». Il s’agit de la deuxième modification de la zone de sécurité dans ce secteur en une semaine.
