France: impôts, lois de progrès sociétal, réforme des retraites… ce qu’il faut retenir des annonces de Michel Barnier

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Les « grandes lois » de « progrès social ou sociétal » comme celles sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG), le mariage pour tous ou l’assistance médicale à la procréation (AMP ou PMA) seront « intégralement préservées », a assuré le Premier ministre Michel Barnier dimanche soir sur France 2.

« Ces lois, elles seront intégralement préservées » et « je serai un rempart pour qu’on préserve l’ensemble de ces droits acquis » en termes « de libertés, de progrès social. Il n’y a aucune ambiguïté », a-t-il déclaré au lendemain de la présentation de son gouvernement où sont entrés plusieurs ministres conservateurs.

Son successeur Gabriel Attal l’avait appelé un peu plus tôt à lever les doutes sur ces sujets « clairement dans sa déclaration de politique générale », prévue le 1er octobre.

Concernant le déficit de la France, le Premier ministre a promis de ne « pas alourdir encore l’impôt sur l’ensemble des Français », expliquant vouloir préserver de hausses « les gens les plus modestes, les gens qui travaillent, les classes moyennes ».

Mais, « les plus riches doivent prendre part à l’effort de solidarité », a-t-il prévenu, refusant de se prononcer sur un éventuel rétablissement de l’ISF, demandé par la gauche.

Concernant la très controversée réforme des retraites, entrée en vigueur il y a un an et dont l’abolition est réclamée par la gauche et le Rassemblement national, le successeur de Gabriel Attal a indiqué qu’il souhaitait « prendre le temps de (l’) améliorer ».

« On a une loi qui prévoit un cadre financier et je pense que ce cadre financier doit être préservé », a-t-il déclaré, ajoutant toutefois qu’il allait « faire confiance aux partenaires sociaux pour améliorer cette loi, pour réformer ».

Michel Barnier a également annoncé qu’il souhaitait faire de la « santé mentale » la « grande cause nationale » de l’année 2025, alors que la psychiatrie subit une crise grave et persistante en France.

Dans la foulée des Jeux olympiques et paralympiques, il a par ailleurs assuré vouloir faire du sport « une grande ambition nationale décentralisée, partout ».

Le Premier ministre, qui a redit qu’il ne serait pas candidat à la présidentielle en 2027, a assuré que « dans l’intérêt du pays », « il n’y aura pas de polémique » avec Emmanuel Macron, appelant à « un esprit de compromis positif, dynamique avec le chef de l’Etat ».

Mi-septembre, Michel Barnier avait estimé qu’il n’y avait « pas de domaines réservés » au président de la République, préférant évoquer des « domaines partagés ».

Le Premier ministre a aussi appelé à « la cohésion » et à « la fraternité » au sein de son gouvernement, promettant des « compromis ». « On va parler dans un climat de plus grande cohésion, de plus grande fraternité », a-t-il ajouté, pour « permettre à toutes les initiatives, toutes les énergies de s’exprimer ».

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