Finance, transport et énergie au centre des entretiens maroco-français

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Le Maroc et la France renforcent leur coopération dans le domaine financier et du transport, en vertu de la signature, mercredi à Rabat, de cinq conventions portant sur le financement de l’extension des lignes du tramway de Rabat-Salé et Casablanca, le transport routier et la gestion des risques. 

Ces conventions ont été signées dans le cadre de la visite de travail au Maroc du Premier ministre français, Édouard Philippe, pour co-présider avec le Chef de gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, la 13è rencontre de Haut niveau Maroc-France.

Il s’agit d’une convention de prêt de 40 millions d’euros et d’une convention de subvention de 400.000€, signées entre la société de transport de Rabat-Salé (STRS) et l’Agence française de développement (AFD) pour le financement de l’extension de la ligne 2 du tramway de Rabat-Salé.

Paraphées par le Secrétaire d’Etat français auprès du ministre de l’Economie et des finances, Benjamin Griveaux, le directeur général de l’Agence française de développement, Rémy Rioux et le président directeur général de la STRS, Said Zarrou, en présence du ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid, ces conventions portent également sur l’accompagnement de la STRS dans la mise en œuvre de ce projet et plus généralement dans l’évaluation des impacts du Tramway de Rabat-Salé.

Concernant la troisième convention, signée par Rioux et Youssef Draiss, directeur de la société Casa Transports Maroc, elle porte sur une subvention de 500.000 euros, en accompagnement du prêt de 30 millions d’euros destiné à financer la ligne 2 du tramway de Casablanca.

Cette subvention portera notamment sur un appui à la conception du plan de déplacements urbains à Casablanca « sobre en carbone ».

Par ailleurs, un accord de partenariat entre la Direction des routes du Royaume du Maroc et le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CERAMA) a été signé par le ministre de l’Équipement, du Transport, de la logistique et de l’eau, Abdelkader Amara et la ministre chargée des Transports auprès du ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne.

Cet accord vise à définir le cadre général de la collaboration entre les deux parties afin d’apporter une réponse adéquate aux questions techniques inhérentes aux projets de développement en matière de chaussées routières, d’ouvrages d’art, de travaux publics, de documentation et de logiciels techniques.

Au volet financier, un protocole d’accord entre Vincent Di Betta, directeur du développement international de BpiFrance et Hicham Zanati Serghini, directeur général de la Caisse Centrale de Garantie (CCG), pour accompagner la caisse sur la régionalisation et l’animation de son réseau, la mise en œuvre du soutien à l’innovation et la gestion des risques.

Energie et développement durable

Les opportunités d’investissement dans les domaines de l’énergie et du développement durable ont été au centre d’entretiens, mercredi à Rabat, entre le secrétaire général du département de l’Energie et des Mines, Abderrahim El Hafidi et une délégation d’hommes d’affaires français.

S’exprimant à cette occasion, M. El Hafidi a souligné l’importance de cette entrevue, qui constitue une occasion de partager, avec les entreprises françaises, les dernières évolutions dans le secteur de l’énergie dans le Royaume.

M. El Hafidi a, dans ce sens, mis en avant les points forts rendant le secteur de l’énergie attractif en terme d’investissement, notamment la crédibilité et la transparence des procédures d’attribution des projets.

« Les entreprises françaises ont manifesté un intérêt très particulier pour les projets énergétique, notamment le projet de développement du gaz naturel dans le Royaume +Morocco gaz to power+ », a-t-il fait savoir, ajoutant que le nombre d’entreprises a atteint plus de 90 lors de l’appel d’offres pour ce dernier projet.

De son côté, le président de la Task force ville durable, Gérard Wolf a indiqué que cette entrevue constitue une opportunité pour nouer de nouveaux partenariats avec l’ensemble des « acteurs du futur » au Maroc.

S’exprimant au nom de la délégation, M. Wolf a noté que les entreprises françaises peuvent apporter des solutions innovantes, ajoutant que les deux pays jouissent d’une confiance mutuelle, installée par les dirigeants des deux pays respectifs.

Soulignant l’importance de la délégation française, qui comprend des hommes d’affaires représentant 50 entreprises, toutes tailles et tous secteurs confondus, il a exprimé la volonté de ces entrepreneurs de construire et d’approfondir une relation durable avec les acteurs économiques marocains, notamment dans le secteur de l’énergie et du développement durable.

 

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