Vidéo. Bank of Africa inaugure un 2e incubateur BlueSpace à l’Université Hassan II

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Vidéo. Bank of Africa inaugure un 2e incubateur BlueSpace à l'Université Hassan II
© Hamza Babas

Bank of Africa (BOA) élargit son réseau d’incubateurs BlueSpace en inaugurant ce jeudi un nouvel espace au sein de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales Ain Chock (FSJESAC) à Casablanca. 

Bank of Africa (BOA), en partenariat avec la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales Ain Chock (FSJESAC), a inauguré dans les locaux de cette dernière un espace d’incubation BlueSpace destiné aux étudiants porteurs de projets entrepreneuriaux.

Lancé virtuellement depuis 2019, l’incubateur BlueSpace de la faculté a déjà accompagné deux groupes parmi lesquels en sont sortis des brevets et créations d’entreprises. Il s’agit du deuxième incubateur BlueSpace initié par BOA après celui situé dans les locaux de l’ISCAE.

BlueSpace a pour vocation d’accompagner les étudiants porteurs de projets dans la concrétisation de leurs ambitions entrepreneuriales à travers deux composantes:

  • Un espace bancaire pédagogique dédié aux étudiants et porteurs de projet incubés;
  • Un incubateur avec une panoplie de prestations et d’outils visant à favoriser leur formation et leur accompagnement tout au long du processus de concrétisation de leur projet.

« Cet incubateur est le fruit d’un partenariat public-privé entre la faculté et BOA. L’ambition de ce projet est de créer un pont de liaison entre jeunes porteurs de projets et acteurs socio-économiques pour les accompagner conjointement dans leurs idées de création d’entreprises », a introduit Sara Yassine, chargée du pôle entrepreneuriat de l’établissement.

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« 48% des Marocains interrogés envisagent l’entrepreneuriat pour leur avenir professionnel, c’est donc important de préparer un cadre d’accompagnement dans ce sens », a déclaré le doyen de la FSJESAC,, Abdellatif Komat. Les différents intervenants ont insisté sur l’importance actuelle des partenariats public-privé pour favoriser l’entreprenariat et l’employabilité des jeunes.

« La mission de l’université ne s’arrête plus aujourd’hui à la remise du diplôme. Il faut outiller les étudiants pour favoriser leur insertion », a énoncé à son tour le président de l’Université Hassan II,Houssine Azeddoug, mentionnant les différentes réalisations de l’université au sein de son pôle insertion et entreprenariat (cellule de propriété intellectuelle en partenariat avec l’OMPIC, fablab, agence universitaire ANAPEC, centre d’employabilité francophone (CEF), centre Confucius…).

« Les conditions n’ont jamais été aussi bonnes pour l’entreprenariat »

De son côté, le président de la région Casablanca-Settat, Abellatif Maazouz, a annoncé « la mise en place de moyens financiers pour encourager l’entreprenariat des jeunes, notamment une enveloppe de plusieurs centaines de millions de dirhams, ainsi qu’un fonds dédié ».

« Le contexte est très favorable. L’esprit du Marocain, en ce moment, est un esprit conquérant. Les conditions n’ont jamais été aussi bonnes pour l’entreprenariat marocain. Les institutions ont fait ce qu’elles devaient faire et les universités me donnent entièrement confiance en l’avenir », a-t-il ajouté, citant la nouvelle charte de l’investissement et ses dispositions dédiées à l’entreprise, y compris les PME, TPE et start-ups.

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« L’entreprenariat est une solution structurelle pour contribuer à l’employabilité des jeunes et l’incubateur est le meilleur moyen de promouvoir l’entreprenariat », est intervenu ensuite Brahim Benjelloun, administrateur-directeur général du groupe BOA. Ce dernier a évoqué la pertinence de mutualiser les forces pour offrir un accompagnement global à l’entrepreneur.

« Ce n’est pas qu’une affaire de formateur public, ni privé, ce n’est pas qu’une affaire de banquiers, ou prestataires externes de conseil, c’est tout cela en même temps, et le tout est de savoir structurer tout cet accompagnement à travers par exemple cet incubateur. C’est aussi beaucoup de virtuel et de soft skills qui donnent l’impression à l’entrepreneur qu’il n’est pas lâché dans la nature », a-t-il commenté.

Enfin, Ghita Lahlou, vice-présidente de la CGEM, a aussi abordé la question de l’accompagnement comme enjeu majeur. « 26% des Marocains questionnés veulent créer une entreprise mais seulement 6% y parviennent », développe-t-elle, justifiant ce faible résultat par « le manque d’accompagnement institutionnalisé et de coordination dans les régions, en dehors de Rabat et Casablanca ».

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