Viandes, poisson, légumes…, ces produits dont les prix ont augmenté

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L’inflation semble s’installer dans le paysage. L’Indice des Prix à la Consommation (IPC) a progressé de 0,7% entre les mois de septembre et octobre 2021, révèle la Direction des Etudes et des Prévisions Financières (DEPF) dans sa note de conjoncture du mois de novembre. Quels sont les produits qui ont augmenté et de combien ?

Une augmentation qui s’explique surtout, selon  la DEPF, par la hausse des prix des denrées alimentaires de 1,4%. Les analystes du département relevant du relevant du Ministère de l’Economie et des Finances, détaillent les pourcentages d’augmentation de chaque produit.

Et ce sont les légumes qui ont connu la plus forte hausse avec +4,7%, suivis des viandes (+2,7%), du poisson et des fruits de mer (+1,4%) et des huiles et graisses (+1,0%). Les produits laitiers ainsi que le café, le thé ou encore le cacao se sont accus de seulement 0,7%.

Dans son rapport, la DRFP ne fait pas la distinction entre viandes rouges et viandes blanches. Pourtant, il y a une différence. Le prix de la volaille a augmenté il y a quelques mois en raison des répercussions de la crise du covid-19 sur le secteur avicole.

Consommation: jusqu’où ira la flambée des prix ?

La baisse de la demande avait alors obligé les producteurs à réduire leur capacité, ce qui a affecté l’approvisionnement du marché. Après la reprise, les prix tendent aujourd’hui à baisser progressivement, précise-t-on auprès de la FISA (Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole).

Pour les viandes rouges, les prix varient entre 50 et 70 dirhams le kilo selon les quartiers (résidentiels ou populaires) et les zones (urbaines ou rurales). Des prix qui devront rester stables.

Viandes rouges stables

C’est en tout cas qu’a expliqué à h24info M’Hammed Karimine, président de la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges (FIVIAR). Car, dit-il, les fluctuations des prix des viandes rouges sont à la fois légères et conjoncturelles car elles sont principalement liées au déroulement de la campagne agricole.

« Le bétail constitue une source de revenus pour les agriculteurs. Entre septembre et octobre, les éleveurs vendent certaines bêtes afin de financer le lancement de la campagne. Puis, ils patientent. Si les précipitations sont bonnes, ils conservent leur cheptel. C’est probablement ce qui se passera. Du coup, l’offre diminuera », affirme  M’Hammed Karimine.

Si cette situation engendra une hausse des prix en amont, celle-ci n’impactera certainement pas le consommateur final, rassure-t-il. En effet, « le secteur a développé une stratégie dans le cadre du Plan Maroc Vert qui permet d’avoir toujours une abondance de l’offre », confie le président de la FIVIAR.

« La preuve en est la stagnation des prix des viandes malgré les hausses significatives des coûts des fourrages comme le maïs (40%) ou encore le soja (30%) », conclut M’Hammed Karimine.

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