Prix des carburants: vers une nouvelle augmentation mardi? GPM et FNPCGS se renvoient la balle

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Y aura-t-il une hausse des prix des carburants demain mardi 1er novembre ? À la recherche d’une confirmation, nous n’avons pas eu de réponses tranchantes que ce soit de la part du Groupement des pétroliers du Maroc (GPM) ou encore de la part de la Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants des stations de service au Maroc (FNPCGS).

Alors que des articles de presse annoncent une éminente hausse d’environ 84 centimes des prix du diesel dès demain ainsi qu’une stagnation du prix de l’essence, un responsable du Groupement des pétroliers du Maroc (GPM), joint par H24info, a refusé de confirmer l’«information» prétextant que «depuis l’avis du Conseil de la concurrence, le groupement s’est interdit de se prononcer sur les prix».

«Ce sont les sociétés pétrolières qui prennent ce genre de décision et le GPM évite de se prononcer sur ces questions. On ne reçoit plus d’informations relatives aux prix de la part des sociétés, et ce, depuis la libéralisation», a-t-il confié.

Pendant ce temps, une source au sein de la Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants des stations de service au Maroc (FNPCGS) s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, a quant à elle renvoyé la balle une nouvelle fois dans le camp des pétroliers.

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«Je ne peux confirmer l’information, car nous n’avons pas encore reçu de message officiel de la part des sociétés. Comme vous, nous avons entendu des rumeurs à propos d’une importante augmentation des prix. Mais, nous n’avons encore rien reçu d’officiel», a-t-elle confié, précisant que la décision vient des sociétés membres du GPM.

Les stations de service broient du noir

Refusant catégoriquement de commenter ces « rumeurs », le Secrétaire général de la FNPCGS, Reda Nadifi, a affirmé que «les stations de services se contentent d’exécuter les décisions en relation avec les prix».

Sa réticence par rapport à la confirmation de l’éminente hausse du prix du diesel, ne l’a pas empêché non plus de se prononcer sur l’impact des hausses successives sur l’activité des stations de services.

« Notre marge par litre est fixe. Elle n’est pas en pourcentage. Le chiffre d’affaires augmente, les impôts augmentent, précisément nous payons une cotisation minimale plus chère, mais le bénéfice ne change pas», explique-t-il. A contrario, « notre pourcentage diminue », regrette-t-il.

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Les stations sont pénalisées par les hausses des prix tout comme les consommateurs finaux, déplore le responsable. «En termes de pourcentage, notre bénéfice diminue. Le retour sur investissement est moins important qu’auparavant. Si cette tendance se poursuit, nous allons tous déclarer faillite et fermer boutique», s’est insurgée Reda Nadifi.

Autant dire que la situation des propriétaires des stations de service n’est pas au beau fixe tout comme celle des automobilistes qui endurent hausse après hausse des prix.

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