Privatisations 2019: voici les entreprises éligibles et celles recalées

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Le projet de loi 91.18, qui modifie et complète la loi 39.89 prévoyant la privatisation de plusieurs sociétés détenues en majorité ou totalement par l’État, a été examiné, ce jeudi 8 novembre en Conseil de gouvernement. Les détails.
«Ce projet de loi prévoit la privatisation de certaines sociétés étatiques qui ont atteint un niveau de maturité économique suffisante pour s’ouvrir à la concurrence. Mais, ce projet prévoit également la suppression de plusieurs sociétés de liste du projet de loi», a indiqué le ministre délégué auprès du Chef de gouvernement, chargé des Relations avec le parlement, et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.
Et pour cause, El Khalfi a justifié la mise à l’écart de certaines entreprises de cette opération de privatisation par le fait qu’elles constituent un cas problématique en raison de l’échec des premières tentatives de leur privatisation, ou parce qu’elles posent un problème au niveau de l’apurement de leur patrimoine foncier, ainsi que celles qui font l’objet d’un conflit social devant les tribunaux.
Il en résulte que La Mamounia et la centrale électrique de Tahaddart, sont les deux premières entreprises qui feront l’objet prochainement de la procédure de privatisation.
En revanche, plusieurs sociétés ont été recalées de cette opération de privatisation. Il s’agit de la société de textile de Fès (COTEF), de CIH Bank, de la Société commerciale de charbon et bois (Sococharbo). À ceux-ci s’ajoutent l’usine de fabrication des briques et des tuiles (BTNA), la Société chérifienne des sels (SCS) ainsi que deux hôtels, à savoir «Asmae» et «Ibn Toumert».

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