La part des énergies renouvelables dans le mix électrique national a atteint 34 % à fin 2017

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Mustapha Bakkoury, président du Conseil de la région Casablanca-Settat. Crédit: DR

La part des énergies renouvelables dans le mix électrique national a atteint 34 % à fin 2017, a affirmé, le 26 janvier, le président du directoire de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), Mustapha Bakkoury, rappelant que le Maroc s’était fixé comme objectif de porter la contribution de ces énergies à 42 % du mix énergétique national en 2020 et à 52 % en 2030.
«À fin 2017, nous sommes à 34 % de capacités installées de sources renouvelables en ce qui concerne le mix électrique», a indiqué Bakkoury dans une déclaration à la presse à l’issue de la séance de travail présidée par le roi Mohammed VI au Palais Royal de Casablanca et consacrée à l’examen de l’état d’avancement de la mise en œuvre par MASEN des plans de développement des énergies renouvelables du Royaume, ainsi qu’à l’évaluation de leurs différentes phases de réalisation.
L’année 2018 connaîtra la mise en exploitation des centrales NOOR Ouarzazate II, NOOR Ouarzazate III, et NOOR Ouarzazate IV, ainsi que Noor Laâyoune I et Noor Boujdour I, a-t-il précisé, notant que l’année en cours sera également marquée par l’extension des centrales Noor Laâyoune I et Noor Boujdour I, pour les porter aux capacités initialement identifiées à l’horizon 2020.
Le président du directoire de MASEN a, en outre, fait savoir que le «grand projet de Midelt» avance dans de très bonnes conditions, et que la construction des centrales solaires devra démarrer au plus tard début 2019.
En ce qui concerne l’énergie éolienne, il a affirmé que l’année 2018 connaîtra la mise en exploitation de centrales développées dans le cadre de la loi 13-09 pour des capacités qui avoisinent les 300 mégawatts, ainsi que le lancement de nouveaux projets, notamment ceux de Midelt (éolien) et Taza (éolien) «qui viendront renforcer la dynamique pour atteindre l’objectif de 42 % à l’horizon 2020».
Au sujet des relations de coopération entretenues par l’Agence avec des pays du continent africain, Bakkoury a noté que plusieurs accords, signés avec des pays frères, vont être concrétisés au cours de l’année 2018, renforçant ainsi la dynamique du partenariat Sud-Sud.
Ces accords permettront, outre l’échange d’expertises, le codéveloppement de projets et la participation, de manière effective, à l’effort de l’électrification en Afrique et, par conséquent, au renforcement du potentiel de développement économique du continent.

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