Les exportations Made in Morocco: « peut mieux faire! » selon la CGEM

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Si le Maroc a pu développer en un « temps record des écosystèmes industriels de rang mondial », le nombre d’entreprises exportatrices marocaines reste selon le patronat en « deçà des attentes ».

A ce propos, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a présenté, vendredi à Casablanca, son livre blanc intitulé « Vers une croissance économique soutenable, responsable et durable ». Dans ce document de 168 pages, le patronat propose une série de mesures pour mettre en oeuvre le Nouveau modèle de développement (NMD).

Selon le patronat, le Maroc a pu, « grâce à sa stratégie industrielle, développer en un temps record des écosystèmes industriels de rang mondial très compétitifs et avec une qualité Made in Morocco reconnue à l’échelle internationale ».

À titre d’exemple, la CGEM cite les industries automobile et aéronautique. « Les acquis industriels réalisés ces dernières années grâce à ces écosystèmes se présentent comme suit: 565 483 emplois créés dans le cadre du PAI 2014-2020, 50 écosystèmes performants regroupés en 14 secteurs structurés, 34 milliards de dirhams de substitution identifiés dans le cadre de la Banque de projets industriels, 25,3% de valeur ajoutée industrielle par rapport au PIB en 2020, comparé à 14% en 2013, 28% de valeur ajoutée industrielle de moyenne et haute technologie en 2019 », rappelle-t-on dans le document.

4 chantiers prioritaires

Mais «malgré toutes ces réalisations », le nombre d’entreprises exportatrices marocaines reste en « deçà des attentes », regrette la CGEM.

Selon la confédération, le Made in Morocco constitue la future locomotive qui permettra au Maroc d’asseoir ses acquis industriels, de développer un marché domestique fort et compétitif et d’étendre sa position de pays exportateur de premier rang.

Pour renforcer le développement de l’économie nationale, le patronat liste quatre chantiers prioritaires. Il s’agit de la modernisation du tissu économique existant afin qu’il soit plus formalisé, concurrentiel et productif, la diversification industrielle pour introduire de nouvelles activités et de nouveaux savoir-faire, la montée en gamme pour augmenter la valeur ajoutée et le taux d’intégration locale dans nos industries et le renforcement des exportations marocaines.

« Cet enjeu doit permettre au Maroc de réaliser un bond significatif en compétitivité notamment par l’accès à une énergie bas carbone compétitive, une logistique à coûts attractifs et aux meilleurs standards internationaux », souligne encore la CGEM.

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