Le pétrole repart à la baisse avec le texte final sur le nucléaire iranien

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Crédit: DR.

Les prix du pétrole étaient en baisse mardi, la fin des négociations de l’accord sur le nucléaire iranien ouvrant la possibilité à un retour du brut iranien sur le marché, quand en toile de fond les craintes de récession persistent.

Vers 09H30 GMT (11H30 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre perdait 1,08% à 95,60 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en septembre baissait quant à lui de 1,30%, à 89,58 dollars.

« Tous les discours sur la récession ont rattrapé les prix du pétrole brut au cours de l’été », résume Craig Erlam, analyste chez Oanda.

Lundi, quatre jours après la reprise des négociations de Vienne visant à redonner vie à l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, l’Union européenne a mis un texte final sur la table. « La négociation est finie, c’est le texte final (…) et il ne sera pas renégocié », a déclaré un responsable européen à la presse sous couvert d’anonymat.

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Téhéran n’a pas encore donné son aval. « Un accord pourrait atténuer la pression sur les prix du pétrole », estime Craig Erlam. « Son ampleur dépendra de la rapidité avec laquelle le pays pourra alors inonder le marché de brut supplémentaire. »

Mais l’analyste doute que les investisseurs « soient particulièrement optimistes », « compte tenu du temps qu’il a fallu pour en arriver là et du fait qu’il y aurait encore des points de désaccord ».

« Les craintes de contraintes d’approvisionnement ont pratiquement disparu », remarque Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

Mais si l’attention se porte dernièrement sur l’érosion de la demande avec les craintes de récession mondiale en toile de fond, l’analyste rappelle que « lorsque les sanctions de l’UE battront leur plein dans quelques mois, un volume considérable de brut et de produits russes devra être remplacé, ce qui entraînera une nouvelle hausse des prix ».

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« La question est de savoir dans quelle mesure un pétrole à 90 dollars est viable alors que le marché reste très tendu », s’interroge également Craig Erlam. D’autant que la dernière réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés (Opep+) a montré que l’alliance n’inondera pas le marché de brut.

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