Le pétrole en hausse, soutenu par l’indicateur d’emploi américain

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Les cours du pétrole ont terminé en hausse vendredi, tractés par un rebond technique ainsi que par un indicateur d’emploi américain qui laisse présager d’un resserrement monétaire moins brutal que prévu.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a gagné 1,45%, pour clôturer à 82,78 dollars.

Quant au baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en avril, il s’est apprécié de 1,26%, à 76,68 dollars.

Après un début de séance en retrait, les cours ont pris de la hauteur à la faveur du rapport mensuel sur l’emploi américain, qui a fait état de 311.000 créations de postes, au-dessus des 225.000 projetés par les économistes.

« En même temps, le chômage est en hausse (3,6%) et les salaires ont décéléré », a expliqué Bart Melek de TD Securites. « Cela laisse penser que la Fed (banque centrale américaine) ne va pas être aussi agressive que prévu », ce qui pourrait ménager la demande de pétrole.

Lire aussi. Le pétrole baisse, les attentes de reprise en Chine retombent légèrement

Un sentiment renforcé par la faillite de la banque américaine Silicon Valley Bank (SVB), qui inquiète les investisseurs et pourrait inciter la Réserve fédérale à la prudence, selon Edward Moya, d’Oanda.

« Cela a entraîné des rachats de couverture » de la part d’opérateurs spéculatifs qui avaient parié sur les cours à la baisse, a indiqué l’analyste.

Le marché a également bénéficié d’un rebond technique après que le WTI et le Brent sont tombés, plus tôt, à leur plus bas niveau depuis deux semaines, a relevé Bart Melek.

L’or noir a aussi été tiré par le repli du dollar, a souligné Edward Moya.

Autre élément positif, l’information de l’agence Bloomberg selon laquelle la Chine a acheté plus de six millions de barils de brut aux Etats-Unis et au Canada pour alimenter ses raffineries, signe d’une accélération de la demande chinoise.

Mais, pour Bart Melek, les prix devraient rester coincés, à court terme, dans la fourchette resserrée au sein de laquelle ils évoluent depuis le début de l’année.

L’incertitude sur la demande mondiale, liée à la conjoncture, ainsi que l’absence de signaux d’une baisse des exportations russes font que les « fondamentaux » du marché ne sont « pas particulièrement robustes », selon l’analyste.

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