Diapo. Aïd Al-Adha: prix des bêtes en baisse, qualité et disponibilité au rendez-vous

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Crédits photo: Abdellah Ouardirhi.

Attendu pour le 1er septembre, l’Aïd Al-Adha présente cette année tous les atouts: l’offre du cheptel national est largement suffisante, les prix sont en baisse par rapport à l’année précédente et la qualité est présente. Petit tour du côté des abattoirs de Casablanca et quelques conseils pour bien choisir sa bête.

Les vendeurs de moutons proposent déjà leur cheptel dans les différentes villes du royaume. Moutons, vaches, bœufs, boucs et même chameaux sont disponibles en nombre.

Les Sardis et Berguis ont toujours la côte

L’offre des bêtes du marché national destinée à Aïd Al-Adha 2017 est plus que suffisante comme on a pu le vérifier du côté des anciens abattoirs de Casablanca. Selon El Hajj Abdellah, vendeur saisonnier de moutons, la race Sardi originaire de Bni Meskine est la plus demandée, suivie du Bergui originaire de Khouribga et Bejaad.

Selon lui, le prix du Sardi varie entre 48 et 51 dirhams le kilo, alors que le prix du Bergui oscille entre 43 à 46 dirhams. Le prix dépend entre autres de l’âge de l’animal, de son poids et de la nourriture qu’on lui a donnée.

Faut-il acheter son mouton à la campagne ou en ville? Sur ce point, El Hajj indique qu’il n’y a pas vraiment de différence au niveau des prix. Mais il est plus astucieux selon lui de l’acheter en ville pour économiser le transport et l’entretien de la bête. Lui même s’engage à prendre soin de la bête gratuitement pour une durée de 15 jours après l’avoir vendue.

Bendaoud, responsable de ventes chez un autre propriétaire de bétail saisonnier connu à Casablanca, Abdellilah Ben Chaïb, indique que les prix sont moins chers par rapport à l’année précédente. Selon lui, le prix du Sardi a ainsi baissé de 5 dirhams le kg par rapport à 2016, tandis que le Bergui a enregistré une baisse de 3 dirhams. En précisant qu’il n’y a pas de grosse différence entre les deux races car elles profitent de la même alimentation.

Concernant les bovins et les chameaux, le prix diffère par rapport aux moutons car fixé à la «tête» et non pas par rapport au poids de la bête . Ainsi, les chameaux sont disponibles à un prix fixé à partir de 10.000 dirhams, alors que les bovins «Tniya» (veaux âgés d’un an et qui peuvent être sacrifiés sans avoir besoin d’acheter un mouton en plus), sont disponibles à des prix allants de 6.500 à 9.000 dirhams.

Bien évidemment, le prix des bêtes reste tributaire de l’offre et la demande du marché.

 

Bien acheter sa bête

A savoir également, une fois son mouton choisi et s’il souhaite le laisser chez le vendeur jusqu’au jour du sacrifice, l’acheteur peur exiger un bon de garantie avec le numéro de la bête en question. Ben Chaïb par exemple, offre aux clients une garantie «tous risques», à travers laquelle il s’engage d’échanger la bête en cas de blessures, mort, ou maladie… Enfin, toutes les bêtes sont vaccinées et font l’objet d’un contrôle des services de l’ONSSA.

Les clients doivent par ailleurs éviter d’acheter leurs bêtes auprès des «chenaqas», ces individus qui se lancent dans la vente en faisant flamber les prix en faisant croire cela à un manque au niveau du cheptel.

Ces individus sans scrupules usent de stratagèmes pour donner plus de “poids” à la bête, en lui faisant boire beaucoup d’eau pour la rendre plus lourde lors de la pesée, voir même la gonfler d’air en faisant des entailles superficielles pour tromper le regard des acheteurs.

Enfin, les services de la protection des consommateurs invitent les acheteurs à bien se renseigner sur l’origine des bêtes, leur alimentation et à effectuer un contrôle au niveau des yeux, de la respiration, du bêlement et de la démarche afin d’éviter d’acheter une bête malade ou infirme.

 

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