Diapo. Les météores connus des Marocains depuis l'antiquité

Trois pétroglyphes gravés d’un dessin inédit ont été découverts dans la province d’Essaouira. Des chercheurs estiment que les dessins en question laissent croire que nos ancêtres marocains avaient déjà aperçu des météores dans l’antiquité.

Les pétroglyphes étudiés ont été trouvés dans le village Ida Oukazou, situé du côté ouest du Haut Atlas, dans la province d’Essaouira, sur un terrain accidenté et montagneux d’une altitude allant de 800 à 1 500 mètres. Ils y figuraient des représentations de corps astronomiques dont la forme laisse à croire qu’il s’agit de météorites. Derrière cette trouvaille, cinq chercheurs marocains: Abderrahmane Ibhi, Fouad Khiri, Lahcen Ouknine, Abdelkhalek Lemjidi  et El Mahfoud Asmahri.
«Les trois pétroglyphes étudiés montrent des cercles concentriques reliés à un groupe de trois lignes ondulantes qui s’étendent en arrière et qui ne ressemblent à rien de plus qu’un objet rond volant dans les airs et quittant derrière un sentier. Ce sont les objets que nous proposons d’être des météores», explique Abderrahmane Ibhi, l’un des chercheurs derrière cette découverte dans un article paru sur Meteornews, un site réservé aux observateurs de météorites.
Les chercheurs ont basé leur conclusion sur la similitude entre les sujets gravés et d’autres gravure de météores découvertes dans le passé dans d’autres régions. Mais également sur le témoignage de témoins oculaires de la chute d’une météorite observée en 2011 dans la région de Tata.
«Les lignes gravées sur les pétroglyphes étudiés montrent des queues longues et ondulées donnant un aspect lumineux et très dynamique à un objet volant. Des témoins oculaires de la chute de la météorite Tissint en 2011 dans la région de Tata (Maroc) ont indiqué que la boule de feu était apparue dans le ciel avec une traînée de fumée et une poussière continue. Par conséquent, les lignes ondulées gravées sur les pétroglyphes peuvent être interprétées comme la fumée laissée derrière un météore», peut-on lire sur l’article d’Abderrahmane Ibhi.