L’année 2020 est l’année la plus chaude jamais enregistrée au Maroc, avec une anomalie de…
DGM: pourquoi 2024 sera l’année la plus chaude dans le monde, mais pas au Maroc
Publié leL’année 2024 est prévue pour être la plus plus chaude jamais enregistrée dans le monde. Mais cela ne devrait pas être le cas au Maroc. Explications avec la Direction générale de la météorologie.
Selon l’institut Copernicus, 2024 est en passe de devenir l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec, pour la première fois, une augmentation attendue de la température mondiale annuelle de 1,5 degré Celsius au-dessus des niveaux préindustriels. Cette prévision a été confirmée par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), dans un rapport publié lundi, à l’occasion de l’ouverture de la COP29 à Bakou.
Quid du Maroc? «Au Maroc, l’année 2023 est jusqu’à présent la plus chaude jamais enregistrée, avec une moyenne de température supérieure de 1,77 degré Celsius par rapport à la période de référence 1981-2010», fait savoir la Direction générale de la météorologie (DGM) dans un avis publié.
La même source ajoute: «Les températures quotidiennes ont dépassé les normales durant 79 % des jours de l’année. Un nouveau record national de température maximale quotidienne a également été enregistré, avec 50,4 degrés Celsius relevés à Agadir le 11 août 2023, franchissant pour la première fois la barre des 50 degrés au Maroc?»
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Quant à l’année 2024, la DGM indique qu’elle a également connu une hausse des températures, mais elle ne devrait pas dépasser les niveaux de 2023. Explications: «L’année 2024 s’est caractérisée par un hiver exceptionnellement doux, notamment en janvier, et cette tendance s’est poursuivie au printemps. En avril 2024, des températures élevées ont été relevées, avec une augmentation de +0,67 degré Celsius par rapport à la moyenne, ce qui en fait le troisième mois d’avril le plus chaud au Maroc.»
En mai dernier, poursuit la DGM, «une augmentation de +0,77 degré Celsius a été enregistrée». Et en été, «bien que le mois de juin ait été relativement frais, le mois de juillet a connu une hausse de +0,76 degré Celsius au-dessus de la moyenne habituelle.»
En conclusion, la DGM rappelle que l’augmentation des températures mondiales ces dernières années est principalement attribuable aux activités humaines. Parmi celles-ci, l’institution cite notamment les émissions de gaz à effet de serre qui «jouent un rôle prépondérant», la déforestation qui «réduit la capacité de la Terre à absorber le carbone», ou encore des phénomènes climatiques naturels comme El Niño qui «ont également contribué à une hausse des températures dans certaines régions du monde».