L’hémorragie de la santé se poursuit accentuant la manque flagrant en ressources humaines dans un secteur aussi sensible. Le ministre de la santé Anas Doukkali fait le point.
En réponse à une question écrite d’un élu au Parlement, le ministre de la Santé Anas Doukklali a affirmé que le nombre de démissions des cadres de la santé s’élèvent à 180 cas en 2017 contre 218 une année auparavant.
Le ministre a précisé que 157 médecins sur les 180 ont démissionné par décision judiciaire contre 257 sur les 278 démissions enregistrées en 2016, rapporte le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribiya dans son édition du mercredi 15 août.
Par ailleurs, le ministre a imputé ses démissions récurrentes au refus des médecins de travailler dans des zones lointaines. Ceci ajouté à la réticence des cadre de la santé à se porter candidats aux concours de recrutement justifie le manque prononcé en ressources humaines au niveau des hôpitaux et centres de santé éloignés des grandes villes.
En vue de compenser ce manque de cadres, le gouvernement avait décidé de signer des contrats avec des médecins généraux sénégalais et chinois. Ainsi, 1.722 médecins chinois opèrent dans des hôpitaux marocains depuis 1975.