Vidéo. Manal Benchlikha nous dit tout sur son tube "Taj"

Publié le

Si la chanson «Taj» a été un véritable succès avec plus de 2 millions de vues en deux semaines seulement, la vidéo du morceau a vite été sujette à une énorme controverse.  La chanteuse nous dit tout sur son changement radical de style, sur sa chanson «Taj» et sur ses projets . Reportage.

 
Du haut de ses 24 ans, Manal Benchlikha a tout pour devenir la nouvelle star du rap féminin au Maroc. Après la réussite de Koulchi Ban, deuxième collaboration avec le producteur Dj Van qui l’avait découvert deux années auparavant, la chanteuse s’immisce dans le monde du rap marocain et place la barre très haut en collaborant avec de grandes figures du rap marocain et international.
Le clip de sa chanson a en effet été réalisé par Tarik Azzougarh alias Cilvaringz qui est connu pour avoir produit les grands rappeurs américains du groupe Wu-Tang Clan, et les paroles ont elles été écrites par Shayfeen et Damost. Une collaboration qui s’est faite de la façon la plus naturelle qui soit, la chanteuse étant très proche de ces artistes.
«Avant d’être le réalisateur du clip, Cilvaringz est mon manager. En ce qui concerne Shayfeen, je les connais depuis très longtemps, d’ailleurs j’ai toujours voulu collaborer avec eux. DaMost lui est un ami de Shayfeen, et fait partie de leur collectif « WaDrari »», nous explique-t-elle.
Mais si la chanson «Taj» a vite réussi à se classer dans le top des tendances YouTube, Manal Benchlikha a reçu plusieurs commentaires négatifs d’internautes l’accusant de «vulgarité», de «nudité» et même de «franc-maçonnerie». La chanteuse répond à ses détracteurs avec le sourire et dit simplement que «tout succès suscite inexorablement son flot de critiques»
«Ce qui m’a le plus choqué est que j’ai surtout été insultée par des femmes marocaines. Alors que cette chanson est féministe, et est faite par une femme pour les femmes», s’étonne-t-elle.
À travers ce clip, Manal Benchlikha appelle à l’émancipation des femmes. Mais pas que. La star en devenir adresse surtout un message aux labels avec lesquels elle a eu une très mauvaise expérience.
«Quand je dis « Ghandir ghir dakchi li galli rassi » ( je ferais que ce que je veux NDLR) je veux dire aux labels que je ne me soumettrai pas à leurs conditions humiliantes pour les artistes. Certains labels ont tendance à cloisonner les artistes et à vouloir tout leur dicter», nous explique Manal Benchlikha.
La chanteuse nous confie que signer avec Sony Music Middle East était un cas exceptionnel, vu que son manager Tarik Azzougarh, alias Cilvaringz, a pu négocier avec le label la «liberté irrévocable d’expression» de Manal Benchlikha.
«C’est moi qui décide comment je vais m’habiller, ou comment je vais agir. Avec Sony Music Middle East, j’ai trouvé une équipe très ouverte d’esprit … Avec eux je suis mon propre chef», nous déclare-t-elle.
En parallèle de ses projets musicaux, Manal Benchlikha poursuit ses études. La chanteuse est en 2e année de doctorat et ne compte en aucun délaisser ses études, quelle que soit la tournure que pourrait prendre sa carrière musicale.
 

La rédaction vous conseille

Les titres du matinNewsletter

Tous les jours

Recevez chaque matin, l'actualité du jour : politique, international, société...

Vidéo. Manal Benchlikha nous dit tout sur son tube "Taj"

S'ABONNER
Partager
S'abonner