Vidéo. SIEL 2018. Kebir Mustapha Ammi: "Algériens, Marocains… C'est la même chose"

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Le Salon International de l’Edition et du livre est l’occasion de rencontrer de nombreux auteurs autour de leurs derniers ouvrages. Mercredi dernier, nous avons eu l’occasion de converser avec l’ecrivain Kebir Mustapha Ammi autour de son 7e roman «Le génial imposteur». Reportage.
Pour écrire ce livre, Kebir a puisé dans les souvenirs de son enfance pour nous raconter l’histoire de Shar, un «arpenteur sans frontières» qui a fui l’Algérie et s’est réfugié quelques temps chez la famille de l’écrivain à Taza. Il nous confie que ce livre est une pensée à son père décédé le jour de l’indépendance de l’Algérie.
Lors de la table ronde organisé mercredi au SIEL, Kebir reprend les mots de Abdelhak Najib, modérateur de la table ronde, et nous explique que ses œuvres, quoique historiques, se différencient des romans d’histoire par leur ouverture sur l’avenir. «Le génial imposteur» explore par exemple, à travers l’histoire racontée, ce que l’âme humaine a de moins noble. Parce que même si Kebir est connu pour son identité Maroco-algérienne, c’est son identité d’humaniste qu’il affectionne le plus.
Kebir nous explique d’ailleurs qu’il a depuis toujours refusé d’aborder certaines questions politiques, notamment celles se rapportant aux frontières entre l’Algérie et le Maroc. «Je ne cherche pas à m’éloigner du conflit mais je ne cherche pas non plus à m’impliquer. Je ne participe pas à un débat politique. Je cherche plutôt à aborder des questions plus profondes qui vont au-delà des conflits géographiques, sociaux ou politiques.»
Et d’ajouter: «L’écrivain doit aller au fond de l’être humain»

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